
Le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, Ahmed Ould Hamza, a animé mercredi, une conférence de presse dans les locaux de la CUN, Hamza a déclaré qu’il tient à parler de tous les problèmes de la vie de la communauté urbaine de Nouakchott, de son président, du président de l’Association des Maires de Mauritanie qu’il est et de la personne d’Ahmed Hamza.
Il a toute fois précisé que la question politique ne sera abordée. L'homme était apparement excedé. Sur ses promesses électorales de novembre 2006 Hamza a dit qu’il pensait que Nouakchott était comme toutes les villes du monde où il y a le maire et les maires d’arrondissement. « Sur papier, les textes me donnent des compétences énormes, mais dans la réalité, je ne gère rien. Tout est géré par les ministères. Il s’est donc avéré que je me suis trompé parce que la ville est découpée autrement. A Nouakchott, il y a 9 communes et 9 maires avec des conseils municipaux en plein exercice ayant des budgets autonomes, donc une gestion autonome et un conseil municipal autonome. Autrement dit, je ne m’interfère pas dans la gestion des communes de Nouakchott. Et je vous avoue qu’à chaque fois que j’ai essayé, j’ai eu des problèmes avec les maires. Donc, je ne suis pas le maire des autres communes de la ville de Nouakchott. Je ne suis que le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott. Je serai très heureux d’être le maire de Nouakchott, ou le maire central, mais ici, il n’y a pas de maire central, il n’y a que des maires et le président de la CUN. Ce sont deux mondes différents. Il faut que les autorités mettent fin aux entraves au jeu effectif des compétences des communes!»
Evoquant les difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de sa fonction de premier citoyen de la capitale politique du pays, il soulignera: «D’abord il faut avouer qu’il un très faible taux de recouvrement des taxes dont les deux principales ne font pas entrer plus de 300 millions d’ouguiyas par an. Or, à mon arrivée à la CUN, il y a un peu plus de deux ans, je ne pensais pas que c’était aussi catastrophique. C’était la faillite. J’ai pu quand même assainir car aujourd’hui la CUN n’est pas débitrice. Ensuite, est géré par les ministères et chez nous, en Mauritanie, les élus locaux n’ont aucune considération devant les autorités. Pour compter devant eux, il faut être un wali ou un Hakem. Plusieurs fois, je me suis adressé aux autorités pour avoir un terrain, mais personne ne m’écoute. Certaines réunions impliquant la ville de Nouakchott se tiennent sans que je sois informé. Je crois que certains veulent me pousser à la démission.».
Plusieurs autres questions ont également été évoquées par Hamza.
Source: Le divan
Il a toute fois précisé que la question politique ne sera abordée. L'homme était apparement excedé. Sur ses promesses électorales de novembre 2006 Hamza a dit qu’il pensait que Nouakchott était comme toutes les villes du monde où il y a le maire et les maires d’arrondissement. « Sur papier, les textes me donnent des compétences énormes, mais dans la réalité, je ne gère rien. Tout est géré par les ministères. Il s’est donc avéré que je me suis trompé parce que la ville est découpée autrement. A Nouakchott, il y a 9 communes et 9 maires avec des conseils municipaux en plein exercice ayant des budgets autonomes, donc une gestion autonome et un conseil municipal autonome. Autrement dit, je ne m’interfère pas dans la gestion des communes de Nouakchott. Et je vous avoue qu’à chaque fois que j’ai essayé, j’ai eu des problèmes avec les maires. Donc, je ne suis pas le maire des autres communes de la ville de Nouakchott. Je ne suis que le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott. Je serai très heureux d’être le maire de Nouakchott, ou le maire central, mais ici, il n’y a pas de maire central, il n’y a que des maires et le président de la CUN. Ce sont deux mondes différents. Il faut que les autorités mettent fin aux entraves au jeu effectif des compétences des communes!»
Evoquant les difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de sa fonction de premier citoyen de la capitale politique du pays, il soulignera: «D’abord il faut avouer qu’il un très faible taux de recouvrement des taxes dont les deux principales ne font pas entrer plus de 300 millions d’ouguiyas par an. Or, à mon arrivée à la CUN, il y a un peu plus de deux ans, je ne pensais pas que c’était aussi catastrophique. C’était la faillite. J’ai pu quand même assainir car aujourd’hui la CUN n’est pas débitrice. Ensuite, est géré par les ministères et chez nous, en Mauritanie, les élus locaux n’ont aucune considération devant les autorités. Pour compter devant eux, il faut être un wali ou un Hakem. Plusieurs fois, je me suis adressé aux autorités pour avoir un terrain, mais personne ne m’écoute. Certaines réunions impliquant la ville de Nouakchott se tiennent sans que je sois informé. Je crois que certains veulent me pousser à la démission.».
Plusieurs autres questions ont également été évoquées par Hamza.
Source: Le divan