L’Homme de l’Année en Afrique.
Il y a quelques semaines, les Journaux le Quotidien de Nouakchott (en Français) et Es-Sahava (en Arabe) ont lancé pour la deuxième année consécutive, un grand sondage national pour élire l’Homme de l’Année en Afrique.
Au terme de ce sondage, le président sénégalais Abdoulaye Wade est élu, «Homme de l’année 2009 en Afrique» Les participants au sondage avaient la possibilité de justifier en quelques phrases leurs choix et à cet effet la plus part ont mis en exergue les qualités du Président sénégalais
Mais ils ont surtout salué son rôle décisif dans la résolution de la crise politique traversée par la Mauritanie l’année dernière.
On sait que le président Sénégalais avait invité les protagonistes de la crise politique mauritanienne à un round de négociations à Dakar et que c’est à force de pugnacité, que son ministre des affaires étrangères arriva à un accord qui fut signé à Nouakchott et qui permit à la Mauritanie de revenir sans encombres dans le concert des Nations. En lui décernant ce prix, les participants ont voulu saluer la sagesse du président Wade .
Cette enquête d’opinion, qui nous l’espérons deviendra un évènement majeur dans le paysage médiatique mauritanien vise aussi et surtout à permettre aux mauritaniens de chercher ailleurs un exemple de réussite duquel ils pourraient s’inspirer. Un premier déblayage au sein des deux rédactions a été fait pour arrêter la liste des nominés à une quinzaine de personnalités africaines qui ont marqué l’année 2008 par leur apport dans tous les domaines : Politiques, Sport, Economie, Sciences, Art et Culture etc
Les journaux avaient proposé la liste suivante :
1. Ramdane Lamamra
2. Ali ben Bongo
3. Abdoulaye Wade
4. Blaise Compaoré
5. Mouammar Kadhafi
6. Cheikh Tidjane Gadio
7. Omar Hassan Al Bachir
8. Laurent Gbagbo
9. Dadis Camara
10. Issa Hayatou
11. Melès Zenawi
12. Amadou Toumani Touré
13. Mamadou Tandia
14. Ellen Johnson Sirleaf
Chaque réponse comportait trois choix (premier, second et troisième) et donnait en une ou deux phrases les raisons de ce choix. Pour chaque choix, le candidat obtenait, selon la place, trois, deux ou un point. A l’issue du dépouillement, nous avons reçu 734 réponses ( En Arabe et en Français) qui se repartissent ainsi :
1- Abdoulaye Wade (1127 points)
2- Mouammar Kadhafi (342 points)
3- Blaise Compaoré (133 points)
Les raisons d’un choix.
Dans les réponses que nous avons obtenues, la sagesse du président Wade et son rôle dans la résolution de crise mauritanienne sont revenus à chaque fois. Cependant certains sondés n’ont pas manqué de relever les grandes avancées réalisées par le Sénégal sous la conduite de Wade. Il faut dire que tant au niveau politique, économique, social ou culturel, l’exemple sénégalais de développement sa tolérance, sa paix sociale et sa stabilité ont, suscité l’admiration des personnes interrogées.
Aux yeux de beaucoup d’africains, le président Wade, est le symbole même de l’alternance démocratique et de l’artisan de paix. C’est celui qui, pendant près de trente ans, a accepté de patienter pour accéder au pouvoir par la voie des urnes, alors que dans d’autres pays les oppositions ont eu souvent recours à des moyens non conventionnels.
Le président Wade, est celui aussi qui a fait le plus preuve d’imagination et d’ingéniosité pour prendre des initiatives comme la mise en place de structures telle que le Nepad, la Goana ou le refondation des rapports Nord Sud. Wade, c’est également le panafricaniste convaincu, le digne héritier des pères fondateurs (Nkrumah, Nasser, Hailé Sélassié etc). Il est aujourd’hui l’un des rares à garder allumée la flamme de l’espoir de l’unité africaine. Le président Wade apparaît aux yeux des sondés, comme étant à l’avant-garde de ce combat-là, celui qui fera de l’Afrique un des acteurs du XXIème siècle.
Biographie du Président Wade.
Abdoulaye Wade, est né le 29 mai 1926 à Kébémer . En 1947, il obtient le Diplôme de fin d'études à l'École normale William Ponty à Sébikotane.Entre 1951 et 1952, il suit un cursus mathématique en France (Mathématiques élementaires et supérieures au lycée Condorcet, Paris 9e).
De 1952 à 1953, il obtient plusieurs certificats dans différentes facultés de l'Université de Besançon. Il est aussi titulaire d'un doctorat en droit et sciences économiques de l'Université de Grenoble. Soutenue en 1959, sa thèse s'intitule Économie de l'Ouest africain : unité et croissance. Wade pratique brièvement le métier d'avocat en France avant de rentrer au Sénégal pour plaider au barreau de Dakar et enseigner à l'Université.
En 1974, Wade forme le Parti démocratique sénégalais (PDS) et est élu à l'Assemblée nationale en 1978. Il se présente aux élections présidentielles de 1978, 1983, 1988 et 1993, avant de finalement remporter le scrutin de 2000 face au président sortant Abdou Diouf. Lors de l'élection présidentielle du 25 février 2007, Wade est réélu, dès le premier tour, face à 14 candidats, avec 55,79 % des voix. De 1974 à 1980, il est député à l'Assemblée nationale.
D'avril 1991 à octobre 1992, il est ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal Abdou Diouf dans le gouvernement d'union nationale. De 1995 à 1997, il réoccupe le poste de ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal dans le gouvernement de Habib Thiam. Depuis avril 2000, il est le 3e président de la République du Sénégal.
Source : cridem.
Il y a quelques semaines, les Journaux le Quotidien de Nouakchott (en Français) et Es-Sahava (en Arabe) ont lancé pour la deuxième année consécutive, un grand sondage national pour élire l’Homme de l’Année en Afrique.
Au terme de ce sondage, le président sénégalais Abdoulaye Wade est élu, «Homme de l’année 2009 en Afrique» Les participants au sondage avaient la possibilité de justifier en quelques phrases leurs choix et à cet effet la plus part ont mis en exergue les qualités du Président sénégalais
Mais ils ont surtout salué son rôle décisif dans la résolution de la crise politique traversée par la Mauritanie l’année dernière.
On sait que le président Sénégalais avait invité les protagonistes de la crise politique mauritanienne à un round de négociations à Dakar et que c’est à force de pugnacité, que son ministre des affaires étrangères arriva à un accord qui fut signé à Nouakchott et qui permit à la Mauritanie de revenir sans encombres dans le concert des Nations. En lui décernant ce prix, les participants ont voulu saluer la sagesse du président Wade .
Cette enquête d’opinion, qui nous l’espérons deviendra un évènement majeur dans le paysage médiatique mauritanien vise aussi et surtout à permettre aux mauritaniens de chercher ailleurs un exemple de réussite duquel ils pourraient s’inspirer. Un premier déblayage au sein des deux rédactions a été fait pour arrêter la liste des nominés à une quinzaine de personnalités africaines qui ont marqué l’année 2008 par leur apport dans tous les domaines : Politiques, Sport, Economie, Sciences, Art et Culture etc
Les journaux avaient proposé la liste suivante :
1. Ramdane Lamamra
2. Ali ben Bongo
3. Abdoulaye Wade
4. Blaise Compaoré
5. Mouammar Kadhafi
6. Cheikh Tidjane Gadio
7. Omar Hassan Al Bachir
8. Laurent Gbagbo
9. Dadis Camara
10. Issa Hayatou
11. Melès Zenawi
12. Amadou Toumani Touré
13. Mamadou Tandia
14. Ellen Johnson Sirleaf
Chaque réponse comportait trois choix (premier, second et troisième) et donnait en une ou deux phrases les raisons de ce choix. Pour chaque choix, le candidat obtenait, selon la place, trois, deux ou un point. A l’issue du dépouillement, nous avons reçu 734 réponses ( En Arabe et en Français) qui se repartissent ainsi :
1- Abdoulaye Wade (1127 points)
2- Mouammar Kadhafi (342 points)
3- Blaise Compaoré (133 points)
Les raisons d’un choix.
Dans les réponses que nous avons obtenues, la sagesse du président Wade et son rôle dans la résolution de crise mauritanienne sont revenus à chaque fois. Cependant certains sondés n’ont pas manqué de relever les grandes avancées réalisées par le Sénégal sous la conduite de Wade. Il faut dire que tant au niveau politique, économique, social ou culturel, l’exemple sénégalais de développement sa tolérance, sa paix sociale et sa stabilité ont, suscité l’admiration des personnes interrogées.
Aux yeux de beaucoup d’africains, le président Wade, est le symbole même de l’alternance démocratique et de l’artisan de paix. C’est celui qui, pendant près de trente ans, a accepté de patienter pour accéder au pouvoir par la voie des urnes, alors que dans d’autres pays les oppositions ont eu souvent recours à des moyens non conventionnels.
Le président Wade, est celui aussi qui a fait le plus preuve d’imagination et d’ingéniosité pour prendre des initiatives comme la mise en place de structures telle que le Nepad, la Goana ou le refondation des rapports Nord Sud. Wade, c’est également le panafricaniste convaincu, le digne héritier des pères fondateurs (Nkrumah, Nasser, Hailé Sélassié etc). Il est aujourd’hui l’un des rares à garder allumée la flamme de l’espoir de l’unité africaine. Le président Wade apparaît aux yeux des sondés, comme étant à l’avant-garde de ce combat-là, celui qui fera de l’Afrique un des acteurs du XXIème siècle.
Biographie du Président Wade.
Abdoulaye Wade, est né le 29 mai 1926 à Kébémer . En 1947, il obtient le Diplôme de fin d'études à l'École normale William Ponty à Sébikotane.Entre 1951 et 1952, il suit un cursus mathématique en France (Mathématiques élementaires et supérieures au lycée Condorcet, Paris 9e).
De 1952 à 1953, il obtient plusieurs certificats dans différentes facultés de l'Université de Besançon. Il est aussi titulaire d'un doctorat en droit et sciences économiques de l'Université de Grenoble. Soutenue en 1959, sa thèse s'intitule Économie de l'Ouest africain : unité et croissance. Wade pratique brièvement le métier d'avocat en France avant de rentrer au Sénégal pour plaider au barreau de Dakar et enseigner à l'Université.
En 1974, Wade forme le Parti démocratique sénégalais (PDS) et est élu à l'Assemblée nationale en 1978. Il se présente aux élections présidentielles de 1978, 1983, 1988 et 1993, avant de finalement remporter le scrutin de 2000 face au président sortant Abdou Diouf. Lors de l'élection présidentielle du 25 février 2007, Wade est réélu, dès le premier tour, face à 14 candidats, avec 55,79 % des voix. De 1974 à 1980, il est député à l'Assemblée nationale.
D'avril 1991 à octobre 1992, il est ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal Abdou Diouf dans le gouvernement d'union nationale. De 1995 à 1997, il réoccupe le poste de ministre d'État auprès du président de la République du Sénégal dans le gouvernement de Habib Thiam. Depuis avril 2000, il est le 3e président de la République du Sénégal.
Source : cridem.
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