Gestion de la chose publique : L’action gouvernementale tourne au ralenti.

Cette situation a conduit la scène politique à se vider de toute activité gouvernementale véritable depuis ces deux dernières semaines, suspendant du coup les réunions hebdomadaires du conseil des ministres, à cause de ce malaise du chef du gouvernement dû selon des sources à une intoxication alimentaire, ainsi que de l’absence cruel d’un successeur provisoire, pour assurer la continuité de la gestion de la chose publique et par conséquent la poursuite de l’action gouvernementale, pendant les périodes de crise et extraordinaires



Gestion de la chose publique : L’action gouvernementale tourne au ralenti.
L’action gouvernementale nationale connaît depuis quelques jours une certaine stagnation sans précèdent, ayant considérablement affecté son rythme antérieur.Une situation due au malaise du Premier ministre et de l’occupation des membres du gouvernement ainsi que des hauts responsables de la campagne électorale de l’UPR, en perspective des futures consultations législatives et municipales du 1er octobre prochain. Jusqu’à l’heure, les spéculations vont bon train sur l’état de santé du chef du gouvernement Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

Alors que des sources évoquent son rétablissement et l’imminence de son retour à la Primature pour faire huiler la locomotive gouvernementale et socioéconomique, particulièrement pour le dialogue politique où il a été une cheville ouvrière dans la longue gestation, d’aucuns parlent plutôt de crise au sein du pouvoir même, tandis que d’autres affirment que le Premier ministre est toujours retenu à Bruxelles, dans la capitale belge, pour des préoccupations familiales.

Cette situation a conduit la scène politique à se vider de toute activité gouvernementale véritable depuis ces deux dernières semaines, suspendant du coup les réunions hebdomadaires du conseil des ministres, à cause de ce malaise du chef du gouvernement dû selon des sources à une intoxication alimentaire, ainsi que de l’absence cruel d’un successeur provisoire, pour assurer la continuité de la gestion de la chose publique et par conséquent la poursuite de l’action gouvernementale, pendant les périodes de crise et extraordinaires.

Des observateurs bien avertis, qui suivent avec un grand souci cette situation de gel de l’action gouvernementale, qui intervient à des moments où cette dernière devait plutôt être à son paroxysme, eu égard aux chances élevées du dialogue politique entre le pouvoir et certains partis de l’opposition, devra se poursuivre jusqu’aux futures échéances électorales, parce que les membres du gouvernement et les hauts responsables sont trop pris par les campagnes de mobilisation et par les meetings de sensibilisation en faveur du parti au pouvoir, alors que la Mauritanie est confrontée à des difficultés financières aigues, en plus d’autres problèmes liés à l’approche de la saison des pluies ainsi que des bouleversements qui se produisent généralement pendant l’hivernage, en raison de la précarité des infrastructures routières et autres.

Ainsi pour dire, selon un plan élaboré par l’UPR, publié récemment, certains ministres et hauts responsables seront investis de missions politiques de longue durée au sein de l’UPR, alors que plusieurs dirigeants de ce parti sont restés sans missions claires ; créant une état d’amalgame entre le gouvernemental et le politique comme l’affirment certains mécontents.

Le plan en question de l’UPR recommande l’envoi du ministre des finances Thiam Djombar vers la capitale économique pour superviser les campagnes de mobilisation du parti pendant 4 jours, alors que son homologue de la culture, de la jeunesse et des sports Mme Cissé Mint Cheikh Boidé sera dépêchée en Inchiri pendant 3 jours pour les mêmes fins politiques.

Au Brakna, le choix est tombé sur l’Inspectrice générale de l’Etat Mme Aicha Vall Vergès, pour mener campagne en faveur à l’UPR pendant 7 jours dans cette région. La même période est confiée au directeur général de l’AMI Yarba Ould Sghair, pour mobiliser les sympathisants du parti au pouvoir dans la région du Gorgol.

Au delà de ce portrait très édifiant sur le ralenti de l’action gouvernementale, les ministres font également l’objet de vives critiques de la part de l’opposition, voire même de certains cercles de la majorité qui leur reprochent leur incapacité à gérer la chose publique et d’abus à l’endroit de l ‘intérêt général par la signature d’accord stériles sans retombées économiques et sociales pour le pays..

Ces mêmes critiques vont aussi à l’endroit de l’IGE dont l’entrée en politique pour soigner l’image de l’UPR affecte considérablement la crédibilité des rapports établis par cet organisme de contrôle, considéré pour ces circonstances par certains analystes comme un instrument pour faire des règlements de comptes avec certains opposants et pour fléchir les adversaires politiques.

Parallèlement à ce calendrier politique des membres du gouvernement, l’autre question qui reste sans réponse est qu’il n’a pas été indiqué s’il y aura d





Source : Le Rénovateur

Dimanche 19 Juin 2011
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