"L'arrêt programmé" du du Centre d’enrôlement des Mauritaniens à l'Ambassade de Mauritanie à Paris "va surement accentuer les difficultés de ces derniers face à l’administration Française", a alerté un communiqué reçu à Alakhbar du Collectif des Mauritaniens de France (CMAF).
«Tous ces mauritaniens seraient à terme des clandestins, perdraient par conséquent leur travail et deviendraient apatrides, puisque du recensement dépend l'obtention des nouvelles pièces d'identité qui conféreront le droit à la nationalité avec toutes les conséquences de droit », note le communiqué.
Selon le CMAF, « la Commission de recensement…logée dans l'enceinte de l'Ambassade de Mauritanie à Paris, avait commencé ses opérations d’"enrôlement" dans des conditions humainement inacceptables, juridiquement contestables et politiquement condamnables. Opérant pour la majorité de l'Europe, cette commission obligeait les Mauritaniens venant des quatre coins de France et de certaines parties d'Europe à s'entasser dans un rang. Femmes et enfants compris, les autres devant attendre les jours et mois suivants, le tout dans des conditions humainement inacceptables, faute d'organisation et d'informations claires de la part de l'Ambassade de Mauritanie. C’est pourquoi, depuis le lancement de cette opération, les mauritaniens qui devaient être recensés n’ont pas pu à ce jour avoir leurs nouveaux titres d’Etat civil malgré d’incessants aller et retour ».
« Après plusieurs mois de tergiversions, poursuit le communiqué, nous sommes sur le point d’assister à l’arrêt certain du recensement dans les pays précités. Les difficultés accrues à l’enrôlement et l’accueil indigne particulièrement réservé aux candidats d’ethnie noire créent chez ces populations un état de stress et d’angoisse, un plan de dissuasion qui, malgré les oppositions, continue de faire des victimes, préférant l’abandon à l’humiliation. Ceci dit, les autorités à Nouakchott, pensent que tout mauritanien n’ayant pas été recensé à ce jour devrait faire l’objet de contrôle telle une investigation au vue des exigences nouvellement imposées aux populations aussi bien en Mauritanie qu’à l’extérieur. Les documents demandés relèvent du parcours du combattant et rendent les conditions de l’enrôlement encore plus drastiques ».
D’après le collectif, «ce recensement n'était donc pas classique ni dans ses objectifs ni dans ses modalités, et constituait un enjeu important pour le Gouvernement mauritanien en quête de légitimation des quotas ethniques dans les structures politico-administratives de l'Etat et pour les populations négro-africaines (noires) de Mauritanie qui pourraient être privées de leur nationalité.
Ce recensement … constituait un enjeu important pour le Gouvernement mauritanien en quête de légitimation des quotas ethniques dans les structures politico-administratives de l'Etat et pour les populations négro-africaines (noires) de Mauritanie qui pourraient être privées de leur nationalité ».
Dans ce cotexte, le CMAF, Lance un appel de soutien aux organisations Syndicales et de défenses des droits de l'homme pour qu'il soit mis fin à « cette situation humainement, juridiquement et politiquement inacceptable ».
Le CMAF attire aussi « l'attention de la Communauté internationale, l'Union Européenne en particulier, de la volonté du gouvernement Mauritanien de priver de milliers de mauritaniens de leur droit au suffrage pour les prochaines élections ; car au dire de certains, il semblerait que le quota qu’ils veulent attribuer aux noires de Mauritanie a été atteint ».
Depuis le 11 février 2010, date d’entrée en vigueur de la loi 2010-23/PM portant abrogation et remplacement de certaines dispositions de son code de la nationalité, la Mauritanie a pris un certain nombre de dispositions visant la refondation de son état civil.
C’est dans cette optique que l’enrôlement de la population lancé le 05 Mai 2011 en Mauritanie par le gouvernement après la création de l’ANRPTS (Agence nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés) en vue, affirme-t-il, de doter le pays d'un fichier d'état-civil plus fiable dans le prolongement de celui de 1998.
«Tous ces mauritaniens seraient à terme des clandestins, perdraient par conséquent leur travail et deviendraient apatrides, puisque du recensement dépend l'obtention des nouvelles pièces d'identité qui conféreront le droit à la nationalité avec toutes les conséquences de droit », note le communiqué.
Selon le CMAF, « la Commission de recensement…logée dans l'enceinte de l'Ambassade de Mauritanie à Paris, avait commencé ses opérations d’"enrôlement" dans des conditions humainement inacceptables, juridiquement contestables et politiquement condamnables. Opérant pour la majorité de l'Europe, cette commission obligeait les Mauritaniens venant des quatre coins de France et de certaines parties d'Europe à s'entasser dans un rang. Femmes et enfants compris, les autres devant attendre les jours et mois suivants, le tout dans des conditions humainement inacceptables, faute d'organisation et d'informations claires de la part de l'Ambassade de Mauritanie. C’est pourquoi, depuis le lancement de cette opération, les mauritaniens qui devaient être recensés n’ont pas pu à ce jour avoir leurs nouveaux titres d’Etat civil malgré d’incessants aller et retour ».
« Après plusieurs mois de tergiversions, poursuit le communiqué, nous sommes sur le point d’assister à l’arrêt certain du recensement dans les pays précités. Les difficultés accrues à l’enrôlement et l’accueil indigne particulièrement réservé aux candidats d’ethnie noire créent chez ces populations un état de stress et d’angoisse, un plan de dissuasion qui, malgré les oppositions, continue de faire des victimes, préférant l’abandon à l’humiliation. Ceci dit, les autorités à Nouakchott, pensent que tout mauritanien n’ayant pas été recensé à ce jour devrait faire l’objet de contrôle telle une investigation au vue des exigences nouvellement imposées aux populations aussi bien en Mauritanie qu’à l’extérieur. Les documents demandés relèvent du parcours du combattant et rendent les conditions de l’enrôlement encore plus drastiques ».
D’après le collectif, «ce recensement n'était donc pas classique ni dans ses objectifs ni dans ses modalités, et constituait un enjeu important pour le Gouvernement mauritanien en quête de légitimation des quotas ethniques dans les structures politico-administratives de l'Etat et pour les populations négro-africaines (noires) de Mauritanie qui pourraient être privées de leur nationalité.
Ce recensement … constituait un enjeu important pour le Gouvernement mauritanien en quête de légitimation des quotas ethniques dans les structures politico-administratives de l'Etat et pour les populations négro-africaines (noires) de Mauritanie qui pourraient être privées de leur nationalité ».
Dans ce cotexte, le CMAF, Lance un appel de soutien aux organisations Syndicales et de défenses des droits de l'homme pour qu'il soit mis fin à « cette situation humainement, juridiquement et politiquement inacceptable ».
Le CMAF attire aussi « l'attention de la Communauté internationale, l'Union Européenne en particulier, de la volonté du gouvernement Mauritanien de priver de milliers de mauritaniens de leur droit au suffrage pour les prochaines élections ; car au dire de certains, il semblerait que le quota qu’ils veulent attribuer aux noires de Mauritanie a été atteint ».
Depuis le 11 février 2010, date d’entrée en vigueur de la loi 2010-23/PM portant abrogation et remplacement de certaines dispositions de son code de la nationalité, la Mauritanie a pris un certain nombre de dispositions visant la refondation de son état civil.
C’est dans cette optique que l’enrôlement de la population lancé le 05 Mai 2011 en Mauritanie par le gouvernement après la création de l’ANRPTS (Agence nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés) en vue, affirme-t-il, de doter le pays d'un fichier d'état-civil plus fiable dans le prolongement de celui de 1998.