«Les manifestations contre l’enrôlement des citoyens dans le registre d’Etat civil mauritanien, ne sont que le reflet de peur profonde qui anime les communautés quant au risque de retour et de réminiscence des événements de 89 qui résultaient d’une politique de privation du droit à la nationalité». Le constat est fait par le Fonadh.
Le Forum national des droits humains en Mauritanie, qui en est, depuis 06 décembre 2011, à sa deuxième journée de son troisième colloque annuel, à l’hôtel T’feila à Nouakchott, a rappelé que « les violations graves des droits humains et la déportation d’une dizaine de milliers de citoyens négro-mauritaniens connus sous le vocal de «Passif humanitaire », continuent de peser lourdement sur les relations communautaires et la confiance des communautés négro-mauritaniennes vis-à-vis des institutions administratives nationales et des autres communautés instrumentalisées durant les fameux événements.»
«Certaines recommandations de la commission africaine ont été partiellement mises en œuvre. 20484 mauritaniens déportés sont rentrés du Sénégal à partir du janvier 2008 et une nouvelle loi pénalisant l’esclavage a été votée. Cependant, la première recommandation portant création d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur ses violations ou juger leurs auteurs demeure inappliquée», a regretté le Fonadh.
«L’impunité des officiers agents de la sécurité nationale, identifiés par les victimes comme les auteurs des tortures, d’exécution sommaire, de disparitions forcées et des déportations massives des négro-mauritaniens en 89, cette impunité est toujours décriée », selon le Fonadh qui déplore que ces dits auteurs «bénéficient de la loi d’amnistie de 93 qui protège le personnel des forces armées contre toute plainte relative aux violations des droits humain de 1987 à 1991».
Le Forum national des droits humains en Mauritanie, qui en est, depuis 06 décembre 2011, à sa deuxième journée de son troisième colloque annuel, à l’hôtel T’feila à Nouakchott, a rappelé que « les violations graves des droits humains et la déportation d’une dizaine de milliers de citoyens négro-mauritaniens connus sous le vocal de «Passif humanitaire », continuent de peser lourdement sur les relations communautaires et la confiance des communautés négro-mauritaniennes vis-à-vis des institutions administratives nationales et des autres communautés instrumentalisées durant les fameux événements.»
«Certaines recommandations de la commission africaine ont été partiellement mises en œuvre. 20484 mauritaniens déportés sont rentrés du Sénégal à partir du janvier 2008 et une nouvelle loi pénalisant l’esclavage a été votée. Cependant, la première recommandation portant création d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur ses violations ou juger leurs auteurs demeure inappliquée», a regretté le Fonadh.
«L’impunité des officiers agents de la sécurité nationale, identifiés par les victimes comme les auteurs des tortures, d’exécution sommaire, de disparitions forcées et des déportations massives des négro-mauritaniens en 89, cette impunité est toujours décriée », selon le Fonadh qui déplore que ces dits auteurs «bénéficient de la loi d’amnistie de 93 qui protège le personnel des forces armées contre toute plainte relative aux violations des droits humain de 1987 à 1991».
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