Alakhbar (Nouakchott)-Dans une déclaration, en date du 19 septembre 2011, parvenue à Alakhbar, le Fonadh(Forum des Organisations Nationales des Droits Humains ) déclare que "lors d’une marche pacifique organisée , samedi 17 septembre en cours, par le mouvement « touche pas à ma nationalité », les militants venus protester contre la manière humiliante dans laquelle se fait l’opération d’enrôlement, se sont heurtés, une fois de plus à la furie des forces de l‘ordre.
"La police a encore comme d’habitude réprimé sauvagement les militants assis à même le sol par l’usage excessif des grenades lacrymogènes", selon la déclaration.
Les manifestants"ont été poursuivis et sévèrement réprimés par la police qui n’a pas hésité à lancer plusieurs grenades lacrymogènes sur la foule. Ils n’ont même pas épargné les femmes et les personnes âgées qui accompagnaient la marche" ajoute la déclaration.
"A la suite de cette attaque barbare, treize (13) personnes ont été arrêtées et conduites au Commissariat Central de Nouakchott, pour être libérées deux heures plus tard. Ces militants ont subi des traitements inhumains et dégradants, coups de pieds et matraques durant leur acheminement vers le commissariat", poursuit la déclaration.
La déclaraion rappelle par ailleurs que "plusieurs manifestants ont été blessés par grenades, dont huit (8) évacués à l’hôpital National avec des cas graves, il s’agit de :
• El Hadj BA et Mamoudou M’BAYE blessés à la tête
• Ousmane SOW a reçu une grenade à la nuque avec une fracture de la mâchoire
• Salif DIAKITE a été blessé au ventre suite à des coups de pieds"
"Des manifestants restent introuvables depuis samedi, parmi eux Abdoulaye Djibril DIAGANA dit Abbas qui a été sauvagement battu.
Plusieurs militants ont été dépouillés de leurs téléphones portables, appareils numériques et caméras".
"Deux sénégalais qui ne participaient nullement à la marche, ont été interpellés au marché et conduits manu militari au Commissariat Central".
Les signataires :
"• Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH)
• 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
• 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
• 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
• 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
• 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
• 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
• 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
• 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
• 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
• 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
• 11. Collectif des Veuves,
• 12. Collectif des Rescapés Militaires
• 13. SOS – Esclaves".
"La police a encore comme d’habitude réprimé sauvagement les militants assis à même le sol par l’usage excessif des grenades lacrymogènes", selon la déclaration.
Les manifestants"ont été poursuivis et sévèrement réprimés par la police qui n’a pas hésité à lancer plusieurs grenades lacrymogènes sur la foule. Ils n’ont même pas épargné les femmes et les personnes âgées qui accompagnaient la marche" ajoute la déclaration.
"A la suite de cette attaque barbare, treize (13) personnes ont été arrêtées et conduites au Commissariat Central de Nouakchott, pour être libérées deux heures plus tard. Ces militants ont subi des traitements inhumains et dégradants, coups de pieds et matraques durant leur acheminement vers le commissariat", poursuit la déclaration.
La déclaraion rappelle par ailleurs que "plusieurs manifestants ont été blessés par grenades, dont huit (8) évacués à l’hôpital National avec des cas graves, il s’agit de :
• El Hadj BA et Mamoudou M’BAYE blessés à la tête
• Ousmane SOW a reçu une grenade à la nuque avec une fracture de la mâchoire
• Salif DIAKITE a été blessé au ventre suite à des coups de pieds"
"Des manifestants restent introuvables depuis samedi, parmi eux Abdoulaye Djibril DIAGANA dit Abbas qui a été sauvagement battu.
Plusieurs militants ont été dépouillés de leurs téléphones portables, appareils numériques et caméras".
"Deux sénégalais qui ne participaient nullement à la marche, ont été interpellés au marché et conduits manu militari au Commissariat Central".
Les signataires :
"• Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH)
• 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
• 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
• 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
• 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
• 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
• 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
• 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
• 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
• 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
• 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
• 11. Collectif des Veuves,
• 12. Collectif des Rescapés Militaires
• 13. SOS – Esclaves".
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