Le troisième Festival mondial des arts nègres (Fesman 2010), s’ouvrira, vendredi à Dakar et Saint-Louis (Sénégal), en présence d’artistes africains et brésiliens.La Togolaise Angélique Kidjo, le Sénégalais Youssou N’dour, le Brésilien Carlinhos Brown, la troupe sud-africaine Mahotella Queens et le tambour major sénégalais Doudou N’Diaye Rose, se produiront à l’ouverture de cette manifestation.Selon Lanciné Camara, président de l’Union internationale des journalistes africains et directeur de publication du magazine Le Fesman est l’expression d’une ’’résurrection culturelle’’ de l’Afrique.
’’Un festival pour mettre devant le monde entier, la qualité de notre culture, malgré ce qui se déchaîne contre nous, je pense que le président de l’Union, comme tous les autres communicateurs, doivent être présents pour dire vraiment que c’est une sorte de résurrection, c’est de la résurrection culturelle et c’est, en même temps, la renaissance de notre conscient, de notre foi, de notre dynamisme de notre détermination’’, a-t-il souligné. Il a indiqué que c’est ’’ce message’’ qu’il entend ’’porter haut et fort’’, en tant que président d’un regroupement mondial des journalistes africains, à l’occasion du Festival mondial des Arts nègres, prévu du 10 au 31 décembre 2010 au Sénégal. ’’En fait, y a un complot culturel contre le continent. Nos masques et autres sont passés sous silence, nos langues sont écrasées par le français, écrasées par l’anglais, écrasées par le japonais. Toutes nos langues et toutes nos cultures sont écrasées par les cultures étrangères’’, a dénoncé le journaliste. Qualifiant de ’’victoire’’ l’organisation de la troisième édition du Festival mondial nègres, Lanciné Camara a rendu hommage au président Wade pour cette initiative. Avec peu de moyens, s’est-il aussi félicité, le chef de l’Etat sénégalais, qui est ’’ un visionnaire’’, a réussi à construire le monument de la Renaissance africaine. ’’Les gens me disent : « Mais le peuple a faim ». Je suis d’accord, le peuple a faim. Mais le Nigeria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, chez moi la Guinée et dans d’autres beaucoup d’autres pays qui sont beaucoup plus riches que le Sénégal, les gens meurent tous les jours de faim et ils n’ont aucune vision en plus (...)’’, a-t-il relevé. Selon Lanciné Camara, ’’le président Wade, tout en luttant avec des moyens assez limités contre la misère, a une vision et cette vision vient de se matérialiser, de se concrétiser par la naissance du monument de la Renaissance qui est dédiée à notre passé, parce que c’est un passé victorieux. Même s’il y a eu la traite négrière, même s’il y a eu l’esclavage, c’est quand même un passé victorieux’’. Sur un autre plan, M. Camara a affirmé que la décision du président Wade de mettre ’’fin à l’existence des bases miliaires françaises’’ à Dakar ’’est un pas en avant, un pas de respect de la souveraineté’’. ’’ (…) Je pense que le fait d’avoir mis fin le plus gentiment possible à l’existence de la base militaire française au Sénégal est une victoire’’, a ajouté le journaliste.
200 leaders africains-américains
Une délégation américaine composée notamment de 200 leaders africains-américains est attendue à Dakar, pour participer à ce Festival, dont des personnalités représentant les principales organisations des Maires (National Conference of Black Mayors)", ainsi que des élus locaux (National Black Caucus of State Legislators), des présidents et des recteurs d’université (National Association for Equal Opportunity in Higher Education), des sportifs (National Basketball Association-NBA), des artistes, des intellectuels. Les membres de cette délégation, dont Dr. Julius Garvey, fils de Marcus Garvey, l’acteur Richard Gant, le musicien de Jazz Randy Weston, séjourneront au Sénégal jusqu’au 17 décembre et seront reçus en audience par le président sénégalais Abdoulaye Wade.
Hommage aux gloires du football Africain
Dans le cadre du 3e festival mondial des arts nègres, les gloires du football africain seront à l’honneur. En effet, au cours de la première journée sport du 3e Festival mondial des Arts nègres prévu le 11 décembre prochain au stade Léopold Sédar Senghor, ces derniers vont être décorés. Il s’agit entre autres de : Rachid Mekloufi (Alg), Roger Milla (Cameroun),
Abedi Pelé (Ghana), Laurent Pokou (Côte d’Ivoire), Kalusha Bwalya (Zambie), Jules François Bocandé (Sénégal), Georges Weah (Libéria), Salif Keita (Mali), Moustapha Hadji (Maroc). En outre, en rapport avec son statut d’invité d’honneur du festival, le Brésil va débarquer à Dakar avec deux équipes, sa sélection nationale U 17 pour affronter lors d’un match international amical, l’équipe du Sénégal des cadets récemment qualifiée pour la première fois de son histoire à la coupe d’Afrique de sa catégorie, et l’équipe du club de Sao Paolo qui affrontera l’équipe nationale des Juniors. Ces deux rencontres sont prévus pour le 11 décembre au stade Léopold Sédar Senghor. Cette journée-foot sera couplée avec la finale du tournoi de l’Assemblée Nationale.
Le parquet invité à arrêter El Béchir
Des organisations de défense des droits de l’homme ont invité hier à Dakar les autorités judiciaires sénégalaises à arrêter Omar El Béchir et le livrer à la Cour pénale internationale (CPI), si le président soudanais, objet d’un mandat d’arrêt international, vient participer au 3ième Festival mondial des arts nègres. ‘’Nous demandons au parquet de mettre en œuvre le mandat d’arrêt international lancé contre El Béchir. Le parquet n’est pas indépendant, il dépend du ministère de la Justice. Mais, il peut avoir le courage de s’autosaisir et ne pas attendre l’instruction du ministère de la Justice pour arrêter El Béchir et l’envoyer à la CPI’’, a dit Seydi Gassama, directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI).
Source: Le renovateur
’’Un festival pour mettre devant le monde entier, la qualité de notre culture, malgré ce qui se déchaîne contre nous, je pense que le président de l’Union, comme tous les autres communicateurs, doivent être présents pour dire vraiment que c’est une sorte de résurrection, c’est de la résurrection culturelle et c’est, en même temps, la renaissance de notre conscient, de notre foi, de notre dynamisme de notre détermination’’, a-t-il souligné. Il a indiqué que c’est ’’ce message’’ qu’il entend ’’porter haut et fort’’, en tant que président d’un regroupement mondial des journalistes africains, à l’occasion du Festival mondial des Arts nègres, prévu du 10 au 31 décembre 2010 au Sénégal. ’’En fait, y a un complot culturel contre le continent. Nos masques et autres sont passés sous silence, nos langues sont écrasées par le français, écrasées par l’anglais, écrasées par le japonais. Toutes nos langues et toutes nos cultures sont écrasées par les cultures étrangères’’, a dénoncé le journaliste. Qualifiant de ’’victoire’’ l’organisation de la troisième édition du Festival mondial nègres, Lanciné Camara a rendu hommage au président Wade pour cette initiative. Avec peu de moyens, s’est-il aussi félicité, le chef de l’Etat sénégalais, qui est ’’ un visionnaire’’, a réussi à construire le monument de la Renaissance africaine. ’’Les gens me disent : « Mais le peuple a faim ». Je suis d’accord, le peuple a faim. Mais le Nigeria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, chez moi la Guinée et dans d’autres beaucoup d’autres pays qui sont beaucoup plus riches que le Sénégal, les gens meurent tous les jours de faim et ils n’ont aucune vision en plus (...)’’, a-t-il relevé. Selon Lanciné Camara, ’’le président Wade, tout en luttant avec des moyens assez limités contre la misère, a une vision et cette vision vient de se matérialiser, de se concrétiser par la naissance du monument de la Renaissance qui est dédiée à notre passé, parce que c’est un passé victorieux. Même s’il y a eu la traite négrière, même s’il y a eu l’esclavage, c’est quand même un passé victorieux’’. Sur un autre plan, M. Camara a affirmé que la décision du président Wade de mettre ’’fin à l’existence des bases miliaires françaises’’ à Dakar ’’est un pas en avant, un pas de respect de la souveraineté’’. ’’ (…) Je pense que le fait d’avoir mis fin le plus gentiment possible à l’existence de la base militaire française au Sénégal est une victoire’’, a ajouté le journaliste.
200 leaders africains-américains
Une délégation américaine composée notamment de 200 leaders africains-américains est attendue à Dakar, pour participer à ce Festival, dont des personnalités représentant les principales organisations des Maires (National Conference of Black Mayors)", ainsi que des élus locaux (National Black Caucus of State Legislators), des présidents et des recteurs d’université (National Association for Equal Opportunity in Higher Education), des sportifs (National Basketball Association-NBA), des artistes, des intellectuels. Les membres de cette délégation, dont Dr. Julius Garvey, fils de Marcus Garvey, l’acteur Richard Gant, le musicien de Jazz Randy Weston, séjourneront au Sénégal jusqu’au 17 décembre et seront reçus en audience par le président sénégalais Abdoulaye Wade.
Hommage aux gloires du football Africain
Dans le cadre du 3e festival mondial des arts nègres, les gloires du football africain seront à l’honneur. En effet, au cours de la première journée sport du 3e Festival mondial des Arts nègres prévu le 11 décembre prochain au stade Léopold Sédar Senghor, ces derniers vont être décorés. Il s’agit entre autres de : Rachid Mekloufi (Alg), Roger Milla (Cameroun),
Abedi Pelé (Ghana), Laurent Pokou (Côte d’Ivoire), Kalusha Bwalya (Zambie), Jules François Bocandé (Sénégal), Georges Weah (Libéria), Salif Keita (Mali), Moustapha Hadji (Maroc). En outre, en rapport avec son statut d’invité d’honneur du festival, le Brésil va débarquer à Dakar avec deux équipes, sa sélection nationale U 17 pour affronter lors d’un match international amical, l’équipe du Sénégal des cadets récemment qualifiée pour la première fois de son histoire à la coupe d’Afrique de sa catégorie, et l’équipe du club de Sao Paolo qui affrontera l’équipe nationale des Juniors. Ces deux rencontres sont prévus pour le 11 décembre au stade Léopold Sédar Senghor. Cette journée-foot sera couplée avec la finale du tournoi de l’Assemblée Nationale.
Le parquet invité à arrêter El Béchir
Des organisations de défense des droits de l’homme ont invité hier à Dakar les autorités judiciaires sénégalaises à arrêter Omar El Béchir et le livrer à la Cour pénale internationale (CPI), si le président soudanais, objet d’un mandat d’arrêt international, vient participer au 3ième Festival mondial des arts nègres. ‘’Nous demandons au parquet de mettre en œuvre le mandat d’arrêt international lancé contre El Béchir. Le parquet n’est pas indépendant, il dépend du ministère de la Justice. Mais, il peut avoir le courage de s’autosaisir et ne pas attendre l’instruction du ministère de la Justice pour arrêter El Béchir et l’envoyer à la CPI’’, a dit Seydi Gassama, directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI).
Source: Le renovateur
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