
La majorité des clients de cette société de distribution d’électricité à qui on poserait cette question, répondraient sans doute par l’affirmative. Pour cause ! Jamais l’image de cette société n’a été aussi écornée qu’en cette période de délestages intensifs.
Nouakchott est plongée dans le noir. Pas une moughataa n’est épargnée par les coupures répétitives d’électricité qui causent d’énormes dégâts aux clients de cette entreprise. Comme annoncé, dans un communiqué de presse, la SOMELEC accuse un déficit criant en énergie au regard des besoins de plus en plus croissant des populations de Nouakchott.
Seul le responsable de la communication est sur tous les fronts pour expliquer les raisons des coupures d’électricité. Le plus consternant c’est que les autorités ne se soucient guère de ce problème qui pourtant est aussi pernicieux que les pluies qui ont sinistrées certaines villes du pays.
Le Premier ministre s’est rendu, tardivement à la centrale d’Arafatt pour, dit-on, s’enquérir des raisons de ces délestages mais cette randonnée ressemble beaucoup plus à ces scènes folkloriques de cinéma destinées beaucoup plus à la consommation qu’à une véritable recherche des racines du mal.
Le premier ministre n’est nullement concerné par ces délestages pace que sa maison est équipée d’un groupe électrogène qui est déclenché à chaque coupure d’électricité il n’est pas préoccupé par les soucis des populations qui risquent à chaque délestage de voir leurs rations pourrir.
Je parie un khoums que ce cirque s’arrêtera dès que la télévision aura terminé de tourner les images. Pour preuve, après la visite du Premier ministre à la centrale électrique d’Arafatt, la situation s’est plutôt empirée : les coupures sont devenues plus fréquentes et beaucoup plus longues. Nouakchott est restée donc plongée dans le noir.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, Nouakchott patauge également dans la boue. Les eaux de pluie, en l’absence de système d’évacuation sont toujours là stagnantes, bloquant carrément la circulation sur certaines routes et même privant d’accès certaines administrations à ceux qui ne savent pas « nager ».
La catastrophe ne frappe pas que Leghreygua ou Satara, plusieurs autres quartiers sont aussi sinistrés : Dar El Beydha, El Mina, Sebkha et même à la porte du Véridique où pendant quelques jours les membres de notre Rédaction ont eu du mal à accéder à leur bureau.
C’est sûr, s’il arrive qu’il pleuve dans les jours qui suivent, la Mauritanie devra lancer un appel au secours à l’adresse de la communauté internationale.
Le grand problème de cette entreprise est qu’elle a toujours été offerte en cadeau à des hommes qui ne connaissent rien à ce domaine. Il est temps que cette société soit dirigée par un cadre qui a fait sa carrière dans l’entreprise.
Elle ne doit plus être sacrifiée avec elle les populations pour des calculs politiciens. Combien d’hommes se sont enrichis sur le compte de la SOMELEC ? Il faudrait peut être un jour leur demander de rendre compte. Les victimes de cet état de fait son les pauvres, les riches ont tous payer des groupes électrogènes.
Mohamed Salem Ould Haiba
source: Le Veridique
Nouakchott est plongée dans le noir. Pas une moughataa n’est épargnée par les coupures répétitives d’électricité qui causent d’énormes dégâts aux clients de cette entreprise. Comme annoncé, dans un communiqué de presse, la SOMELEC accuse un déficit criant en énergie au regard des besoins de plus en plus croissant des populations de Nouakchott.
Seul le responsable de la communication est sur tous les fronts pour expliquer les raisons des coupures d’électricité. Le plus consternant c’est que les autorités ne se soucient guère de ce problème qui pourtant est aussi pernicieux que les pluies qui ont sinistrées certaines villes du pays.
Le Premier ministre s’est rendu, tardivement à la centrale d’Arafatt pour, dit-on, s’enquérir des raisons de ces délestages mais cette randonnée ressemble beaucoup plus à ces scènes folkloriques de cinéma destinées beaucoup plus à la consommation qu’à une véritable recherche des racines du mal.
Le premier ministre n’est nullement concerné par ces délestages pace que sa maison est équipée d’un groupe électrogène qui est déclenché à chaque coupure d’électricité il n’est pas préoccupé par les soucis des populations qui risquent à chaque délestage de voir leurs rations pourrir.
Je parie un khoums que ce cirque s’arrêtera dès que la télévision aura terminé de tourner les images. Pour preuve, après la visite du Premier ministre à la centrale électrique d’Arafatt, la situation s’est plutôt empirée : les coupures sont devenues plus fréquentes et beaucoup plus longues. Nouakchott est restée donc plongée dans le noir.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, Nouakchott patauge également dans la boue. Les eaux de pluie, en l’absence de système d’évacuation sont toujours là stagnantes, bloquant carrément la circulation sur certaines routes et même privant d’accès certaines administrations à ceux qui ne savent pas « nager ».
La catastrophe ne frappe pas que Leghreygua ou Satara, plusieurs autres quartiers sont aussi sinistrés : Dar El Beydha, El Mina, Sebkha et même à la porte du Véridique où pendant quelques jours les membres de notre Rédaction ont eu du mal à accéder à leur bureau.
C’est sûr, s’il arrive qu’il pleuve dans les jours qui suivent, la Mauritanie devra lancer un appel au secours à l’adresse de la communauté internationale.
Le grand problème de cette entreprise est qu’elle a toujours été offerte en cadeau à des hommes qui ne connaissent rien à ce domaine. Il est temps que cette société soit dirigée par un cadre qui a fait sa carrière dans l’entreprise.
Elle ne doit plus être sacrifiée avec elle les populations pour des calculs politiciens. Combien d’hommes se sont enrichis sur le compte de la SOMELEC ? Il faudrait peut être un jour leur demander de rendre compte. Les victimes de cet état de fait son les pauvres, les riches ont tous payer des groupes électrogènes.
Mohamed Salem Ould Haiba
source: Le Veridique