Les militants des droits de l'homme qui s'étaient mis en grève de la faim dans la nouvelle affaire d’esclavage des mineurs viennent de reprendre leur mouvement. Selon l'envoyée spéciale de KASSATAYA à Nouakchott.
Biram ould Dah, Boubacar Messaoud et Aminetou Mint El Moktar ont pris cette décision suite à la libération des présumés esclavagistes dans ladite affaire. L'envoyée spéciale de KASSATAYA ajoute qu'une quatrième gréviste, en la personne de Mme Mariem Mint Neyne, membre du bureau de SOS Esclaves, a été conduite hors des locaux de la brigade des mineurs. A l'heure où nous rédigeons ces lignes elle fait le siège de la brigade en compagnie d'autres militants antiesclavagistes. De Même, nous apprenons que la coordination du 25 février serait en réunion pour statuer sur l’opportunité de rejoindre le mouvement.
Pour rappel, lire déclaration du FONADH
Les autorités mauritaniennes multiplient les obstacles à l’application effective de la loi 048/ 2007 portant incrimination des pratiques esclavagistes.
Dans la matinée du mercredi 23 mars, SOS Esclaves, l’AFCF et IRA Mauritanie ont porté à la connaissance de ces autorités les cas de trois filles mineures vivant dans des conditions de servilités dans trois domiciles au quartier Arafat de Nouakchott.
Les trois cas portés à la brigade des mineurs de Nouakchott sont les suivants :
- Houeja Mint Mohamed Lemine. Elle est tenue en esclavage par Salke Mint Hamed. Hoeija est toujours à la brigade des mineurs en attente de l’arrivée de sa mère qui habite au Hodh El Chargui, dans une localité située à 52 kilomètres à l’est de Néma.
- Moime Mint Oumar, fille mineure. Ses maîtres ont prétendu qu’elle est majeure âgée de 22 ans. Elle a été remise par la police à Vatimetou Mint Cheikh, sa maîtresse.
- Salke Mint Ahmed a 11 ans. Elle est originaire de Thienou, une localité située aux environs de Rosso. Ses maîtres l’ont caché pour la soustraire à la vigilance des militants des droits de l’homme.
Pour protester contre ces différentes obstructions des autorités, Boubacar Ould Messoud, president de SOS Esclave, Biram Ould Dah Ould Abeid, président de IRA Mauritanie et Aminetou Mint Moctar, présidente de l’AFCF, observent, depuis mercredi 23 mars à 13 heures, une grève de la faim. Ils sont dans le bureau du commissaire de la brigade des mineurs de Nouakchott et entendent y rester jusqu'à ce que les autorités s’engagent à traiter ces cas avec sérieux.
Face à cette situation, les organisations membres du FONADH, protestent énergiquement et rendent le pouvoir responsable d’une éventuelle détérioration de la santé, déjà assez fragile de ces militants en grève de la faim.
- Le Fonadh demande aux autorités de mettre fin aux manœuvres dilatoires et d’appliquer la loi portant incrimination des pratiques esclavagistes.
- Le Fonadh dénonce l’attitude complaisante des autorités à l’égard des esclavagistes. En effet, la maîtresse de Houeje n’a pas été retenue à la brigade des mineures ; Houeje, la victime, y étant restée.
Signataires :
Organisations membres du FONADH
1 Association des Femmes Chefs de Famille
2 Association Mauritanienne des Droits de l’Homme
3 Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE
4 Association pour la Renaissance du Pulaar en République Islamique de Mauritanie
5 Association pour le Renforcement de la Démocratie et l’Education Citoyenne
6 Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains
7 Groupe d’Etudes et de Recherches pour la Démocratie et le Développement Economique et Social
8 Ligue Africaine des Droits de l’Homme - Section Mauritanienne
9 Regroupement des Victimes des Evénements 89 -91
10 SOS / Esclaves
11 Collectif des Veuves
12 Collectif Anciens fonctionnaires de la Police
13 Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés
14 Collectif des Rescapés Militaires
Source: KASSATAYA
Biram ould Dah, Boubacar Messaoud et Aminetou Mint El Moktar ont pris cette décision suite à la libération des présumés esclavagistes dans ladite affaire. L'envoyée spéciale de KASSATAYA ajoute qu'une quatrième gréviste, en la personne de Mme Mariem Mint Neyne, membre du bureau de SOS Esclaves, a été conduite hors des locaux de la brigade des mineurs. A l'heure où nous rédigeons ces lignes elle fait le siège de la brigade en compagnie d'autres militants antiesclavagistes. De Même, nous apprenons que la coordination du 25 février serait en réunion pour statuer sur l’opportunité de rejoindre le mouvement.
Pour rappel, lire déclaration du FONADH
Les autorités mauritaniennes multiplient les obstacles à l’application effective de la loi 048/ 2007 portant incrimination des pratiques esclavagistes.
Dans la matinée du mercredi 23 mars, SOS Esclaves, l’AFCF et IRA Mauritanie ont porté à la connaissance de ces autorités les cas de trois filles mineures vivant dans des conditions de servilités dans trois domiciles au quartier Arafat de Nouakchott.
Les trois cas portés à la brigade des mineurs de Nouakchott sont les suivants :
- Houeja Mint Mohamed Lemine. Elle est tenue en esclavage par Salke Mint Hamed. Hoeija est toujours à la brigade des mineurs en attente de l’arrivée de sa mère qui habite au Hodh El Chargui, dans une localité située à 52 kilomètres à l’est de Néma.
- Moime Mint Oumar, fille mineure. Ses maîtres ont prétendu qu’elle est majeure âgée de 22 ans. Elle a été remise par la police à Vatimetou Mint Cheikh, sa maîtresse.
- Salke Mint Ahmed a 11 ans. Elle est originaire de Thienou, une localité située aux environs de Rosso. Ses maîtres l’ont caché pour la soustraire à la vigilance des militants des droits de l’homme.
Pour protester contre ces différentes obstructions des autorités, Boubacar Ould Messoud, president de SOS Esclave, Biram Ould Dah Ould Abeid, président de IRA Mauritanie et Aminetou Mint Moctar, présidente de l’AFCF, observent, depuis mercredi 23 mars à 13 heures, une grève de la faim. Ils sont dans le bureau du commissaire de la brigade des mineurs de Nouakchott et entendent y rester jusqu'à ce que les autorités s’engagent à traiter ces cas avec sérieux.
Face à cette situation, les organisations membres du FONADH, protestent énergiquement et rendent le pouvoir responsable d’une éventuelle détérioration de la santé, déjà assez fragile de ces militants en grève de la faim.
- Le Fonadh demande aux autorités de mettre fin aux manœuvres dilatoires et d’appliquer la loi portant incrimination des pratiques esclavagistes.
- Le Fonadh dénonce l’attitude complaisante des autorités à l’égard des esclavagistes. En effet, la maîtresse de Houeje n’a pas été retenue à la brigade des mineures ; Houeje, la victime, y étant restée.
Signataires :
Organisations membres du FONADH
1 Association des Femmes Chefs de Famille
2 Association Mauritanienne des Droits de l’Homme
3 Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE
4 Association pour la Renaissance du Pulaar en République Islamique de Mauritanie
5 Association pour le Renforcement de la Démocratie et l’Education Citoyenne
6 Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains
7 Groupe d’Etudes et de Recherches pour la Démocratie et le Développement Economique et Social
8 Ligue Africaine des Droits de l’Homme - Section Mauritanienne
9 Regroupement des Victimes des Evénements 89 -91
10 SOS / Esclaves
11 Collectif des Veuves
12 Collectif Anciens fonctionnaires de la Police
13 Collectif des Rescapés Anciens Détenus Politiques Civils Torturés
14 Collectif des Rescapés Militaires
Source: KASSATAYA
Actualités













