Esclavage: Les avocats de Mint Essatim demandent justice



Esclavage: Les avocats de Mint Essatim demandent justice
Le collectif des avocats de M’Barka Mint Essatim esclave d’Ehel Bou a publié une déclaration dans laquelle l’Initiative de Résurgence pour le Mouvement Abolitionniste a révélé, le 6 mars dernier, un cas d’esclavage pratiqué par la famille d’Ehel Bouh sur deux mineures et leur mère. Selon le mouvement, l’esclave, M’Barka Mint Essatim s’est présentée devant les autorités administratives de Toujounine. Ces dernières ont alors dépêché la police sur les lieux pour faire le constat et transmettre le dossier à la brigade chargée des mineurs en conflit avec la loi.

C’est devant la brigade spécialisée, que M’Barka Mint Essatim a porté plainte contre ses maîtres, en l’occurrence, la famille d’Ehel Bouh. Il s’agit essentiellement de : Brahim Salem Ould Bouh, Khoueïta Mint Bouh, Fatma El Ghaya Mint LehreyItani (mère de Brahim Salem et Khoueïta) Fadila Mint Brahim Salem Ould Bouh, a-t-elle rapporté.

Et la déclaration d’affirmer que la police avait délibérément évité de convoquer et poursuivre les principaux accusés. Ainsi l’instruction s’est limitée à l’audition des victimes en plus de Fadila Mint Brahim Salem et Neyta Mint Limam, sachant que la dernière n’est pas concernée par la plainte.

Vu cela, Monsieur Biram Dah Abeïd président de l’initiative a saisi par écrit le procureur, en date du 21/3/2011, pour lui demander de donner suite à cette affaire. Or cette sollicitation est restée lettre morte. Ainsi, tout en éclairant l’opinion publique nationale sur les derniers rebondissements de cette affaire, le collectif des avocats de la défense de l’esclave (M’Barka Mint Essatine) et ses deux filles : demande la correction des procédures suivis dans cette affaire par la convocation des quatre principaux accusés précités et leur comparution devant la justice conformément aux dispositions de la loi, loin de toute pratique obscurantiste et dilatoire qui ne servent ni la justice ni l’équité . Rend le ministère public seul responsable des conséquences pouvant advenir de la confusion et la transgression de la juridiction nationale ayant jusqu’ici marqué la gestion odieuse de cette affaire ; attitude qui contribue, du reste, à consacrer l’impunité et l’inégalité des citoyens devant la justice loin du respect de la loi qui garantie les droits individuels.




Dimanche 30 Octobre 2011
Boolumbal Boolumbal
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