Un océan d’encre et de salive déferle sur l’enrôlement des populations en Mauritanie alors que les autorités compétentes gardent le profil bas comme si elles étaient complices de toutes ses dérives et dérapages. Elles ne semblent pas accorder une priorité à la réussite de cette opération de la manière la plus juste, équitable et professionnelle afin qu’aucune composante du pays ne se sente exclu.
Est- ce que la mise en œuvre de ce projet est conforme à sa conception ? Est-ce que les hypothèses pour la bonne réussite de cette opération avaient été clairement étudiées et les plans d’atténuation des risques élaborés ? Beaucoup de mauritaniens et plus particulièrement les negro mauritaniens répondront par la négative et pensent que cette opération n’était juste qu’un marché juteux octroyé à une proche du Président.
Quoi qu’il en soit la vase est entrain de déborder tellement que les rumeurs plus ou moins vérifiées font état d’une humiliation de la communauté negro mauritanienne qui est touchée dans sa dignité car elle est convaincue que l’opération vise à la nier sa citoyenneté.
Il est utopique voire illusoire de penser ou d’exiger que tout mauritanien doit parler ‘Hassaniya ‘ car c’est cette langue qui est utilisée par les équipes d’enrôlement. Les citoyens negro mauritaniens sont entrain de vivre un calvaire au quotidien d’une autre époque. Certains rentrent bredouilles sans se faire recenser et ceux qui se font recenser digèrent mal l’interrogatoire humiliant auquel ils sont soumis.
Des protestations individuelles et collectives mal cadrées ont dénoncé cette injustice mais aucune action rectificative n’a été entreprise par les autorités de tutelle. Certaines organisations des droits de l’homme et certains partis politiques de l’opposition ont souligné les dérives de cet enrôlement des populations et ont dénoncé le mépris subi par la communauté negro mauritanienne. Les partis politiques dans leur meeting ont souligné le manque de transparence et de sérieux de cette opération mais sont ils sincères ?
De nombreux gens appellent au boycott mais peut être se sont fait enrôlés. Il est maladroit de pousser des pauvres citoyens sans recours au boycott alors qu’on s’est fait recensé ou on possède une double nationalité. Les paroles doivent accompagner les actes. Il est très grave d’inciter le pauvre citoyen à boycotter l’enrôlement alors que qu’on vit dans un asile doré et on possède la nationalité du pays d’accueil. Les partis politiques engagés dans cette dénonciation peuvent avoir des agendas non avoués.
Dans cette situation très grave, il faudrait agir avec beaucoup de précautions pour ne pas déboussoler la communauté negro mauritanienne qui semble avoir perdu le Nord car aucune action conjointe et de grande envergure ayant pour unique agenda la dénonciation du dérapage du pouvoir et en demandant purement et simplement soit le report ou l’annulation immédiats de cette opération afin que des mesures correctives soient prises pour son déroulement sans qu’aucun mauritanien ne se sente exclu ou nié sa citoyenneté.
Pousser les pauvres citoyens à aller vers le boycott sans pour autant leur donner des garanties relève de la cupidité. Ne restons pas à la diaspora et vouloir résoudre les problèmes de la Mauritanie de l’extérieur. Si nous ne pouvons pas revenir au bercail et joindre nos forces par tous les moyens pacifiques et légaux pour changer la Mauritanie, continuons à faire la guerre devant nos claviers et laissons nos pauvres compatriotes dans leur souffrance quotidienne comme nous n’avons pas d’autres alternatives.
Peut être que le combat mené a donné ses fruits mais nos efforts restent trop dispersés pour accomplir la mission et faire de la Mauritanie le pays ou ses composantes ethniques vivent en parfaite harmonie, dans la justice, l’équité, la paix et la stabilité car la Mauritanie est plus que fragile pour s’aventurer dans l’inconnu. La stratégie de combat doit changer si nous voulons le réussir ensemble.
L’heure est au resserrement des coudes et l’échec n’est pas permis car la situation est plus que grave pour la communauté negro mauritanienne loin du communautarisme mais avide de justice et de paix.
Tufnde Pinal via cridem
Est- ce que la mise en œuvre de ce projet est conforme à sa conception ? Est-ce que les hypothèses pour la bonne réussite de cette opération avaient été clairement étudiées et les plans d’atténuation des risques élaborés ? Beaucoup de mauritaniens et plus particulièrement les negro mauritaniens répondront par la négative et pensent que cette opération n’était juste qu’un marché juteux octroyé à une proche du Président.
Quoi qu’il en soit la vase est entrain de déborder tellement que les rumeurs plus ou moins vérifiées font état d’une humiliation de la communauté negro mauritanienne qui est touchée dans sa dignité car elle est convaincue que l’opération vise à la nier sa citoyenneté.
Il est utopique voire illusoire de penser ou d’exiger que tout mauritanien doit parler ‘Hassaniya ‘ car c’est cette langue qui est utilisée par les équipes d’enrôlement. Les citoyens negro mauritaniens sont entrain de vivre un calvaire au quotidien d’une autre époque. Certains rentrent bredouilles sans se faire recenser et ceux qui se font recenser digèrent mal l’interrogatoire humiliant auquel ils sont soumis.
Des protestations individuelles et collectives mal cadrées ont dénoncé cette injustice mais aucune action rectificative n’a été entreprise par les autorités de tutelle. Certaines organisations des droits de l’homme et certains partis politiques de l’opposition ont souligné les dérives de cet enrôlement des populations et ont dénoncé le mépris subi par la communauté negro mauritanienne. Les partis politiques dans leur meeting ont souligné le manque de transparence et de sérieux de cette opération mais sont ils sincères ?
De nombreux gens appellent au boycott mais peut être se sont fait enrôlés. Il est maladroit de pousser des pauvres citoyens sans recours au boycott alors qu’on s’est fait recensé ou on possède une double nationalité. Les paroles doivent accompagner les actes. Il est très grave d’inciter le pauvre citoyen à boycotter l’enrôlement alors que qu’on vit dans un asile doré et on possède la nationalité du pays d’accueil. Les partis politiques engagés dans cette dénonciation peuvent avoir des agendas non avoués.
Dans cette situation très grave, il faudrait agir avec beaucoup de précautions pour ne pas déboussoler la communauté negro mauritanienne qui semble avoir perdu le Nord car aucune action conjointe et de grande envergure ayant pour unique agenda la dénonciation du dérapage du pouvoir et en demandant purement et simplement soit le report ou l’annulation immédiats de cette opération afin que des mesures correctives soient prises pour son déroulement sans qu’aucun mauritanien ne se sente exclu ou nié sa citoyenneté.
Pousser les pauvres citoyens à aller vers le boycott sans pour autant leur donner des garanties relève de la cupidité. Ne restons pas à la diaspora et vouloir résoudre les problèmes de la Mauritanie de l’extérieur. Si nous ne pouvons pas revenir au bercail et joindre nos forces par tous les moyens pacifiques et légaux pour changer la Mauritanie, continuons à faire la guerre devant nos claviers et laissons nos pauvres compatriotes dans leur souffrance quotidienne comme nous n’avons pas d’autres alternatives.
Peut être que le combat mené a donné ses fruits mais nos efforts restent trop dispersés pour accomplir la mission et faire de la Mauritanie le pays ou ses composantes ethniques vivent en parfaite harmonie, dans la justice, l’équité, la paix et la stabilité car la Mauritanie est plus que fragile pour s’aventurer dans l’inconnu. La stratégie de combat doit changer si nous voulons le réussir ensemble.
L’heure est au resserrement des coudes et l’échec n’est pas permis car la situation est plus que grave pour la communauté negro mauritanienne loin du communautarisme mais avide de justice et de paix.
Tufnde Pinal via cridem
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