L'ambassade de Mauritanie à Paris aurait fait l'objet d'un scandale sans précedent le jeudi dernier.En effet, au petit matin du 27 janvier, le consul Ould El Hadj Sidi aurait remarqué à son grand dam que son bureau aurait reçu des visiteurs pendant la nuit. Cette visite se serait soldée par la disparition de quelques documents comprenant une liste des versements auxquels il aurait procédé auprès de sa tutelle. Les visiteurs n'auraient pas épargné, semble-t-il, des bijoux en or et des pierres précieuses appartenant à l'épouse du consul, que celui-ci pensait sécuriser en les plaçant à l'ambassade, justement dans son bureau.
Le scandale se serait déclenché quand Ould El Hadj Sidi annonça son intention d'avertir la police française pour les besoins du constat et de l'enquête. C'est alors que notre ambassadrice, Lematt Mint Ewnen, s'y serait catégoriquement opposé arguant qu'il s'agit d'une chancellerie et qu'il est hors de question de mêler la police à ce scandale. Elle aurait proposé au consul une enquête dirigée par le tribunal de Nouakchott. Ce qui n'aurait point convaincu notre honorable consul qui aurait tenu à retrouver les bijoux de Madame. Quant aux documents, leur perte ne semblait pas l'inquiéter: il en aurait plusieurs copies ailleurs. Selon des témoins, le ton entre son Excellence l'ambassadrice et l'Honorable consul serait monté au point de se croire au marché de poissons, certains témoins avaient par pudeur préféré quitter les lieux.
Bien plus tard, le consul serait revenu sur sa décision de faire appel à la police quand l'ambassadrice lui aurait avoué détenir les documents en question (par on ne sait quelle opération!), mais certifiant ne pas savoir pour les bijoux. A l'ambassade, certains se seraient hasardé à coller des noms aux visiteurs noctunes. Par ailleurs, on peut se poser la question de savoir si les bijoux existaient vraiment ou si c'était une manière sournoise d'envenimer les choses.
Ce scandale se serait passé sous les yeux hagards des membres de la commission d'enquête dépêchée par Nouakchott (voir notre dépêche du 19 janvier 2011). Laquelle commission, aurait trouvé la valeur de quelques millions d'ouguiyas de timbres dissipés, alors que le comptable du consulat prétendait en être, en rupture. Il semblerait que la signature de celui-là serait gelée, ce qui expliquerait par ailleurs le retard des salaires.
Finalement, la commission d'enquête a quitté Paris aujourd'hui pour Nouakchott, avec dans ses valises la signature de reconnaissance des faits par les concernés pour la contre valeur de frais d'émission de 5.000 visas. Ces derniers auraient prétendu que le retard des aveux serait dù à la pression que leur mettrait l'ambassadrice pour tout nier.
Pour rappel, le scandale revélé par GPS la semaine dernière fait état de malversations pour la valeur perçue en cash, de 5000 visas à raison de 72 euros le visa, sans reçus ni traces comptables.
Affaire à suivre... de près...
GPS
Le scandale se serait déclenché quand Ould El Hadj Sidi annonça son intention d'avertir la police française pour les besoins du constat et de l'enquête. C'est alors que notre ambassadrice, Lematt Mint Ewnen, s'y serait catégoriquement opposé arguant qu'il s'agit d'une chancellerie et qu'il est hors de question de mêler la police à ce scandale. Elle aurait proposé au consul une enquête dirigée par le tribunal de Nouakchott. Ce qui n'aurait point convaincu notre honorable consul qui aurait tenu à retrouver les bijoux de Madame. Quant aux documents, leur perte ne semblait pas l'inquiéter: il en aurait plusieurs copies ailleurs. Selon des témoins, le ton entre son Excellence l'ambassadrice et l'Honorable consul serait monté au point de se croire au marché de poissons, certains témoins avaient par pudeur préféré quitter les lieux.
Bien plus tard, le consul serait revenu sur sa décision de faire appel à la police quand l'ambassadrice lui aurait avoué détenir les documents en question (par on ne sait quelle opération!), mais certifiant ne pas savoir pour les bijoux. A l'ambassade, certains se seraient hasardé à coller des noms aux visiteurs noctunes. Par ailleurs, on peut se poser la question de savoir si les bijoux existaient vraiment ou si c'était une manière sournoise d'envenimer les choses.
Ce scandale se serait passé sous les yeux hagards des membres de la commission d'enquête dépêchée par Nouakchott (voir notre dépêche du 19 janvier 2011). Laquelle commission, aurait trouvé la valeur de quelques millions d'ouguiyas de timbres dissipés, alors que le comptable du consulat prétendait en être, en rupture. Il semblerait que la signature de celui-là serait gelée, ce qui expliquerait par ailleurs le retard des salaires.
Finalement, la commission d'enquête a quitté Paris aujourd'hui pour Nouakchott, avec dans ses valises la signature de reconnaissance des faits par les concernés pour la contre valeur de frais d'émission de 5.000 visas. Ces derniers auraient prétendu que le retard des aveux serait dù à la pression que leur mettrait l'ambassadrice pour tout nier.
Pour rappel, le scandale revélé par GPS la semaine dernière fait état de malversations pour la valeur perçue en cash, de 5000 visas à raison de 72 euros le visa, sans reçus ni traces comptables.
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