
Décidément pas très portée sur le dialogue et l'acceptation de l'opinion d'autrui, le Parquet entend "frapper d’une main de fer" celui qui ose porter atteinte à l’honneur et la réputation de la justice. La menace vise le Bâtonnier de l'Ordre National des avocats (ONA), Maïtre Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny dont la fermeté et l’autonomie agacent plus d’un, y compris au sommet de l’Etat.
Ce dernier a fait publier un rapport où il dénonce notamment "la détention arbitraire, la situation de la prison de Dar Naim, les frais de justice devenus un moyen de pression sur les juges" avant de préciser que "le principe de l’Etat de droit suppose l’existence de juridictions indépendantes, compétentes pour trancher les conflits".
Tout en indiquant que "la solution ne peut être que globale, dans le cadre d’une approche cohérente et ciblée, excluant l’arbitraire sous toutes ses formes et particulièrement celui auquel fait recours le Ministère Public".
La réaction ne s'est pas fait attendre. Selon le Parquet, les propos du Bâtonnier relèvent : "de fausses accusations et de surenchères qui devaient être prouvées par leur auteur, s’il avait un restant de professionnalisme et de morale".
Le cas de Hanevy Ould Dehah intervient dans l'échange. Alors que le Bâtonnier note que le journaliste est détenu après l'expiration du délai légal de sa garde à vue, le Parquet réplique par l’argument qu’une fois le détenu entendu au Palais de Justice, sa liberté ou non devient du ressort unique du Ministère public ; cette règle primerait sur toutes les autres.
Sur ces liens, vous pouvez lire un résumé du rapport du Bâtonnier ainsi
Ce dernier a fait publier un rapport où il dénonce notamment "la détention arbitraire, la situation de la prison de Dar Naim, les frais de justice devenus un moyen de pression sur les juges" avant de préciser que "le principe de l’Etat de droit suppose l’existence de juridictions indépendantes, compétentes pour trancher les conflits".
Tout en indiquant que "la solution ne peut être que globale, dans le cadre d’une approche cohérente et ciblée, excluant l’arbitraire sous toutes ses formes et particulièrement celui auquel fait recours le Ministère Public".
La réaction ne s'est pas fait attendre. Selon le Parquet, les propos du Bâtonnier relèvent : "de fausses accusations et de surenchères qui devaient être prouvées par leur auteur, s’il avait un restant de professionnalisme et de morale".
Le cas de Hanevy Ould Dehah intervient dans l'échange. Alors que le Bâtonnier note que le journaliste est détenu après l'expiration du délai légal de sa garde à vue, le Parquet réplique par l’argument qu’une fois le détenu entendu au Palais de Justice, sa liberté ou non devient du ressort unique du Ministère public ; cette règle primerait sur toutes les autres.
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