Le cinquantenaire de l’indépendance doit s’enrichir de gestes tout aussi symboliques que la date qui sera célébrée dans quelques semaines. Mais du côté du programme il n y a pas un agenda sur lequel il est permis de se focaliser pour avoir une idée claire des temps forts qui marqueront ce demi-siècle d’un parcours historique jalonné d’obstacles et de luttes âpres .
En revanche il y a lieu de rappeler des faits importants qui méritent bien d’être inscrits dans les festivités commémoratives de cette manifestation grandiose à haute portée nationale. Un regard rétrospectif sur notre armée s’impose et un devoir de mémoire à l’endroit d’illustres hommes qui ont fait la gloire de la grande muette morts parmi eux ou vivants encore, doit commander la sagesse de nos dirigeants actuels pour qu’un hommage mérité soit rendu à ces braves officiers ou soldats qui ont joué un rôle important dans la guerre du Sahara ou dans d’autres fronts de défense de la patrie. A tous les braves militaires dont le sang a coulé pour la défense de la patrie, le devoir incombe de les élever à des grades honorifiques à titre posthume. I
l y a particulièrement ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur pendant la guerre et ils sont nombreux enterrés à « Aine-bintili » « Innal » ou ailleurs dans des cimetières au milieu d’étendue dunaires d’un sable mouvant. Des noms de ces hommes devenus des légendes d’une histoire récente, sont présents dans les esprits et ne sauraient être oubliés en des occasions comme l’indépendance. Sans pouvoir les citer tous et sans occulter la grandeur d’autres moins connus mais dont la reconnaissance doit être rendue par la Nation au nom de sa défense, il est impérieux de dresser une liste tirée dans les annales de cette histoire en vue de saluer leur courage par des symboles forts. En le faisant les organisateurs de ce cinquantenaire n’auront pas perdu du temps. Au contraire, ils auront gagné en innovation et auront contribué à la réhabilitation des symboles d’une armée qui a connu ses périodes de gloire avec des officiers et des soldats, impétueux au combat. Il faut donc leur rendre au moins en ce cinquantenaire de notre indépendance toute la place qu’ils méritent. En le faisant, on donne l’exemple à la nouvelle génération de notre armée pour qu’elle s’inspire de leurs prédécesseurs pour perpétuer des valeurs dignes d’une armée sans lesquelles aucune victoire ne pourrait être remportée. Ne pas le faire serait un signe d’ingratitude et même de lâcheté à l’égard de ces hommes qui nous nous ont servi de rempart contre l’ennemi. Des noms comme Viah El Mayouf, Dieng Nazirou, Yall Abdoulaye, Souedatt, Soumaré Silmane à titre d’exemple, sans oublier bien d’autres héros ne sauraient laisser indifférents dans les casernes. Nous les citons car ils se sont illustrés durant des moments décisifs et ceux parmi eux qui sont morts armes à la main pour l’honneur de la patrie ont combattu avec leurs frères d’armes qui ont regagné le pays la tête haute après la guerre. On doit apprendre à rendre un hommage à tous les fils de cette nation qui se sont sacrifié pour la patrie. Et à ceux qui ont été sauvagement exécutés un jour du 28 novembre sous la dictature implacable de Taya, un devoir de mémoire, de vérité et de justice consacrera l’épreuve du pardon et scellera la réconciliation nationale…À toutes les victimes de l’arbitraire et de la tyrannie des hommes le droit doit prévaloir sur l’impunité .
Cheikh Tidiane Dia
Source: Renovateur
En revanche il y a lieu de rappeler des faits importants qui méritent bien d’être inscrits dans les festivités commémoratives de cette manifestation grandiose à haute portée nationale. Un regard rétrospectif sur notre armée s’impose et un devoir de mémoire à l’endroit d’illustres hommes qui ont fait la gloire de la grande muette morts parmi eux ou vivants encore, doit commander la sagesse de nos dirigeants actuels pour qu’un hommage mérité soit rendu à ces braves officiers ou soldats qui ont joué un rôle important dans la guerre du Sahara ou dans d’autres fronts de défense de la patrie. A tous les braves militaires dont le sang a coulé pour la défense de la patrie, le devoir incombe de les élever à des grades honorifiques à titre posthume. I
l y a particulièrement ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur pendant la guerre et ils sont nombreux enterrés à « Aine-bintili » « Innal » ou ailleurs dans des cimetières au milieu d’étendue dunaires d’un sable mouvant. Des noms de ces hommes devenus des légendes d’une histoire récente, sont présents dans les esprits et ne sauraient être oubliés en des occasions comme l’indépendance. Sans pouvoir les citer tous et sans occulter la grandeur d’autres moins connus mais dont la reconnaissance doit être rendue par la Nation au nom de sa défense, il est impérieux de dresser une liste tirée dans les annales de cette histoire en vue de saluer leur courage par des symboles forts. En le faisant les organisateurs de ce cinquantenaire n’auront pas perdu du temps. Au contraire, ils auront gagné en innovation et auront contribué à la réhabilitation des symboles d’une armée qui a connu ses périodes de gloire avec des officiers et des soldats, impétueux au combat. Il faut donc leur rendre au moins en ce cinquantenaire de notre indépendance toute la place qu’ils méritent. En le faisant, on donne l’exemple à la nouvelle génération de notre armée pour qu’elle s’inspire de leurs prédécesseurs pour perpétuer des valeurs dignes d’une armée sans lesquelles aucune victoire ne pourrait être remportée. Ne pas le faire serait un signe d’ingratitude et même de lâcheté à l’égard de ces hommes qui nous nous ont servi de rempart contre l’ennemi. Des noms comme Viah El Mayouf, Dieng Nazirou, Yall Abdoulaye, Souedatt, Soumaré Silmane à titre d’exemple, sans oublier bien d’autres héros ne sauraient laisser indifférents dans les casernes. Nous les citons car ils se sont illustrés durant des moments décisifs et ceux parmi eux qui sont morts armes à la main pour l’honneur de la patrie ont combattu avec leurs frères d’armes qui ont regagné le pays la tête haute après la guerre. On doit apprendre à rendre un hommage à tous les fils de cette nation qui se sont sacrifié pour la patrie. Et à ceux qui ont été sauvagement exécutés un jour du 28 novembre sous la dictature implacable de Taya, un devoir de mémoire, de vérité et de justice consacrera l’épreuve du pardon et scellera la réconciliation nationale…À toutes les victimes de l’arbitraire et de la tyrannie des hommes le droit doit prévaloir sur l’impunité .
Cheikh Tidiane Dia
Source: Renovateur
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