
Le Premier Bataillon des Commando-Para (1er BCP) est basé à Atar ; il représente, par sa formation, sa structure, son organisation et la nature de ses entraînements, l’un des trois corps d’élite de l’Armée mauritanienne.
En temps normal, l’affectation au 1er BCP est très sélective ; elle se base, essentiellement, sur l’aptitude physique et l’endurance. Mais, comme partout ailleurs dans l'Armée, le 1er BCP n’a cessé de décliner depuis plus de dix ans.
La sélectivité n’y est plus observée et l’organisation s’estompe. Il présente d’importantes capacités de déploiement mains ne dispose plus de moyens suffisants à l’appui de cette vocation ; il ne dispose que d’une très sommaire autonomie de combat, au niveau des réserves de munitions, du parc automobile, du carburant et des équipements individuels.
Déjà en juin 2003, lors de la tentative de putsch de Saleh Ould Hanenna et ses compagnons, le 1er BCP avait donné preuve de son déclin quand il resta, pendant 12 heures, incapable de d’atteindre Nouakchott, à cause de la vétusté de son matériel de transport et de l’insuffisance de son stock de carburant.
Il aura fallu que deux petits avions Yankees en transportent quelques éléments à l’entrée Nord-est de Nouakchott pour, lui permettre d’utiliser, ensuite, des véhicules de la Direction du Génie Militaire et du Bataillon de commandement et de services (BCS, basée à l’Etat-major national).
Aujourd’hui, le 1er BCP se trouve sous le commandement du Colonel Mohamed Lemine Ould Zamel dit Meïmine, nommé depuis la mise des forces armées sous le contrôle théorique des Généraux Ould Abdel Aziz et Ould Ghazouani.
Le Colonel Ould Zamel se présente, aujourd’hui, comme l’un des officiers par lesquels le Général Ould Abdel Aziz, chef de la junte au pouvoir depuis le 6 août 2008, tient la troupe, avec son autre cousin, le Colonel Mohamed Ould Zamel, commandant du Bataillon des Blindés (BB) basé dans la périphérie sud de Nouakchott.
La posture stratégique des deux officiers n'est pas fortuite puisque leur famille possède des ramifications au sein de l'appareil politique et administratif ; il s’agit du député-pro putsch Mohamed El Moktar Ould Zamel, ancien ministre de Ould Taya et de son fils Cheikh Ould Zamel, directeur de la géologie pétrolière et des données, au ministère du pétrole et de l'énergie...
Source: Taqadoumy
En temps normal, l’affectation au 1er BCP est très sélective ; elle se base, essentiellement, sur l’aptitude physique et l’endurance. Mais, comme partout ailleurs dans l'Armée, le 1er BCP n’a cessé de décliner depuis plus de dix ans.
La sélectivité n’y est plus observée et l’organisation s’estompe. Il présente d’importantes capacités de déploiement mains ne dispose plus de moyens suffisants à l’appui de cette vocation ; il ne dispose que d’une très sommaire autonomie de combat, au niveau des réserves de munitions, du parc automobile, du carburant et des équipements individuels.
Déjà en juin 2003, lors de la tentative de putsch de Saleh Ould Hanenna et ses compagnons, le 1er BCP avait donné preuve de son déclin quand il resta, pendant 12 heures, incapable de d’atteindre Nouakchott, à cause de la vétusté de son matériel de transport et de l’insuffisance de son stock de carburant.
Il aura fallu que deux petits avions Yankees en transportent quelques éléments à l’entrée Nord-est de Nouakchott pour, lui permettre d’utiliser, ensuite, des véhicules de la Direction du Génie Militaire et du Bataillon de commandement et de services (BCS, basée à l’Etat-major national).
Aujourd’hui, le 1er BCP se trouve sous le commandement du Colonel Mohamed Lemine Ould Zamel dit Meïmine, nommé depuis la mise des forces armées sous le contrôle théorique des Généraux Ould Abdel Aziz et Ould Ghazouani.
Le Colonel Ould Zamel se présente, aujourd’hui, comme l’un des officiers par lesquels le Général Ould Abdel Aziz, chef de la junte au pouvoir depuis le 6 août 2008, tient la troupe, avec son autre cousin, le Colonel Mohamed Ould Zamel, commandant du Bataillon des Blindés (BB) basé dans la périphérie sud de Nouakchott.
La posture stratégique des deux officiers n'est pas fortuite puisque leur famille possède des ramifications au sein de l'appareil politique et administratif ; il s’agit du député-pro putsch Mohamed El Moktar Ould Zamel, ancien ministre de Ould Taya et de son fils Cheikh Ould Zamel, directeur de la géologie pétrolière et des données, au ministère du pétrole et de l'énergie...
Source: Taqadoumy