EN ATTENDANT, JE FÊTERAI LE 28 NOVEMBRE,AVEC UN FOND DE PERPLEXITÉ, QUELQUES RACLURES DE TOURMENT,



J’aime à penser qu’un jour, les (ran)coeurs s’apaiseront…parce qu’on aura trouvé le le moyen, de panser les plaies du 28 novembre, d’établir des éclairages nouveaux, lucides et convaincus que les cris au bord du chemin ne sont pas tous des aboiements….

Il y’a parmi eux qu’on ne peut dépasser, car ils sont fait, entre autres, de douleur. Il y’a quelque chose d’indéniable…même dans certaines exagérations parfois grotesques, certaines généralisations irritantes, on ne peut nier la douleur…

On ne peut rester insensible à la douleur d’à coté…en tout cas moi, je la vois, je l’entends, au delà de la chose politique, de l’opportunisme, je vois l’entaille, du fond des bourgades de la vallée…30 ans après, y’a toujours le brouillard…

Le commun des mauritaniens ne SAIT pas ce qui s’est passé…on ne sait pas. On perçoit juste des gémissements par ci, des surenchères par là…la communauté bydhane ne sait pas, dans son grand ensemble…

Ma tante dans sa badiya, ne sait pas et donc s’en fout. Un « s’en fout » qu’elle transmettra à sa descendance. L’indifférence est une violence aphone, manchote peut-être, mais violente quand même.
J’aime à penser qu’un jour on nous produira officiellement une parole rémédiatrice, qui sonnera au dessus des cacophonies, qui dira, juste ce qu’il faut dire, les mots justes, les mots de justes,

En attendant, je fêterai le 28 novembre, jour de ma patrie, mais comme à chaque fois, avec un fond de perplexité, quelques raclures de tourment, et puis ça passera…


Rose Du Désert Sahara

source: http://adrar-info.net

Mardi 20 Novembre 2018
Boolumbal Boolumbal
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