Chercheurs et penseurs mauritaniens se sont réunis dimanche 2 novembre dernier dans un débat sur la problématique liée à la difficile cohabitation en Mauritanie. Le thème sur « Diversité culturelle et Nationalité » qui a marqué le colloque organisé par le Centre mauritanien des études et des recherches, a ainsi permis à des intellectuels issus des diverses composantes nationales de faire le tour du sujet.
La culture mauritanienne est-elle unifiée et uniforme ou existe-t-il ici une véritable ouverture et une diversité culturelle née d’une réalité sociologique ? La diversité culturelle est-elle une plus-value de richesse et de pluralité ou source de crises qui risquent d’affecter l’unité du pays et de ses composantes ? Jusqu’où les philosophies politiques et les visions intellectuelles du peuple mauritanien sont en adéquation avec leurs racines culturelles et les réalités locales ? Quelles sont les limites entre la vision de l’intellectuel mauritanien et son milieu d’attache ? Quelle transcendante existe-t-il entre les différentes communautés ethniques ?
La société mauritanienne appartient-elle à une seule identité ou à plusieurs identités ? Quelles sont les aspects les plus saillants dans les transformations identitaires ? Autant de question que le président du Centre mauritanien des études et recherches, Mohamed Ould Sid’Ahmed Vall a posé dans l’introduction du colloqué qu’il a initié, dimanche 2 novembre dernier sur le thème « Diversité culturelle et Nationalité ». Le débat modéré par SEM l’ambassadeur Mohamed Saïd Ould Homody, avait vu la participation d’un bon parterre d’intellectuels, penseurs et chercheurs mauritaniens. Le président du Centre dénoncera au passage la mondialisation qui tend selon lui à imposer une culture universelle, qui risque de faire perdre à l’humanité un trésor de cultures dont la richesse sur le plan universel est incommensurable.
Au cours du débat, certains intervenants ont critiqué la politique raciale érigée en système de domination d’une communauté et l’exclusion des autres composantes. Pour ceux-là, l’Etat mauritanien aurait beaucoup contribué à la marginalisation de pans entiers de la population nationale, allant jusqu’à cultiver chez certains d’entre eux un sentiment d’hostilité vis-à-vis d’une patrie dans laquelle ils se sentent étrangers et exclus.
JOB
Source http://lauthentic.info
La culture mauritanienne est-elle unifiée et uniforme ou existe-t-il ici une véritable ouverture et une diversité culturelle née d’une réalité sociologique ? La diversité culturelle est-elle une plus-value de richesse et de pluralité ou source de crises qui risquent d’affecter l’unité du pays et de ses composantes ? Jusqu’où les philosophies politiques et les visions intellectuelles du peuple mauritanien sont en adéquation avec leurs racines culturelles et les réalités locales ? Quelles sont les limites entre la vision de l’intellectuel mauritanien et son milieu d’attache ? Quelle transcendante existe-t-il entre les différentes communautés ethniques ?
La société mauritanienne appartient-elle à une seule identité ou à plusieurs identités ? Quelles sont les aspects les plus saillants dans les transformations identitaires ? Autant de question que le président du Centre mauritanien des études et recherches, Mohamed Ould Sid’Ahmed Vall a posé dans l’introduction du colloqué qu’il a initié, dimanche 2 novembre dernier sur le thème « Diversité culturelle et Nationalité ». Le débat modéré par SEM l’ambassadeur Mohamed Saïd Ould Homody, avait vu la participation d’un bon parterre d’intellectuels, penseurs et chercheurs mauritaniens. Le président du Centre dénoncera au passage la mondialisation qui tend selon lui à imposer une culture universelle, qui risque de faire perdre à l’humanité un trésor de cultures dont la richesse sur le plan universel est incommensurable.
Au cours du débat, certains intervenants ont critiqué la politique raciale érigée en système de domination d’une communauté et l’exclusion des autres composantes. Pour ceux-là, l’Etat mauritanien aurait beaucoup contribué à la marginalisation de pans entiers de la population nationale, allant jusqu’à cultiver chez certains d’entre eux un sentiment d’hostilité vis-à-vis d’une patrie dans laquelle ils se sentent étrangers et exclus.
JOB
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