Détérioration du pouvoir d’achat : les syndicats montent au créneau

Pour les partis politiques de l’opposition, c’est clair le pays est empêtré dans une crise sociale sans précèdent. Qu’en pense les travailleurs ? Tout indique qu’ils sont sur la même longueur d’onde que les formations réunies au sein de la Coordination de l’opposition démocratique. Trois centrales syndicales, en l’occurrence la CLTM, la CNTM et la CGTM, sont montées au créneau pour réclamer l’ouverture des négociations entre les partenaires sociaux (Etat, patronat et travailleurs) afin de surmonter la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens.

« L’ouverture des boutiques témoins n’est pas la solution adéquate pour faire face à la situation insupportable que connaît le pays », martèle en substance Abdallahi Ould Mohamed sécretaire général de la Centrale générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM). Et de poursuivre que cette ouverture est synonyme d’humiliation pour les citoyens, puisqu’elles le condamnent à former des longues files d’attente en espèrant s’approvisionner. Plus grave encore, les boutiques témoins entraînent la spéculation. Selon les centrales syndicales, pour améliorer le pouvoir d’achat des populations, il ne suffit pas de diminuer les prix. Il faut engager une stratégie globale en vue de diminuer les taxes sur les produits de première nécessité quitte à rehausser celles imposées sur les produits de luxe, de tirer les salaires vers le haut, et d’initier une politique d’assistance en faveur des couches sans emploi.



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