Nouakchott (AFP) - Des manifestations contre le manque d'eau et la hausse des prix dans la ville mauritanienne de Vassala (sud-est), frontalière avec le Mali, ont été sévèrement réprimées hier par les forces de l'ordre, a affirmé aujourd'hui un parti d'opposition.
Dans cette ville moyenne, "des populations manifestant contre le manque d'eau et la hausse des prix ont fait face à la répression, à de mauvais traitements et aux arrestations par les forces de l'ordre", selon un communiqué du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), dirigé par le chef de l'opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah.
Le RFD a mis en garde le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz contre "les solutions sécuritaires" en réponse aux "protestations des populations", "qui ne sauraient que compliquer la situation", exigeant la libération des manifestants arrêtés.
Ces manifestants ont saccagé la mairie et encerclé les locaux de la préfecture hier, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre, opération au cours de laquelle il a y a eu "des blessés et plusieurs arrestations", a affirmé l'agence mauritanienne en ligne Al-Akhbar, sans plus de précisions.
Ce soulèvement populaire a été confirmé par une source administrative locale qui a affirmé que tout était "rentré dans l'ordre" aujourd'hui et que les services concernés "sont à pied d'oeuvre" pour réapprovisionner les populations en eau.
Les habitants de cette ville protestaient en particulier contre les "agissements inconséquents" de leur maire qui les privait de l'eau d'un puits approvisionnant la ville, ainsi que "des services d'une ambulance fournie à la localité par l'Etat", selon des journalistes locaux.
Des sources indépendantes ont pour leur part indiqué que des différents entre factions tribales locales, opposées ou favorables au maire, avaient alimenté et envenimé le soulèvement contre l'autorité municipale.
Le président Ould Abdel Aziz avait annoncé une baisse de 30% des prix de produits de première nécessité le 20 janvier, dans un contexte de troubles au Maghreb, à la suite des émeutes meurtrières en Algérie et de la révolte en Tunisie ayant entraîné la chute du président Ben Ali.
ANI
Dans cette ville moyenne, "des populations manifestant contre le manque d'eau et la hausse des prix ont fait face à la répression, à de mauvais traitements et aux arrestations par les forces de l'ordre", selon un communiqué du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), dirigé par le chef de l'opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah.
Le RFD a mis en garde le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz contre "les solutions sécuritaires" en réponse aux "protestations des populations", "qui ne sauraient que compliquer la situation", exigeant la libération des manifestants arrêtés.
Ces manifestants ont saccagé la mairie et encerclé les locaux de la préfecture hier, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre, opération au cours de laquelle il a y a eu "des blessés et plusieurs arrestations", a affirmé l'agence mauritanienne en ligne Al-Akhbar, sans plus de précisions.
Ce soulèvement populaire a été confirmé par une source administrative locale qui a affirmé que tout était "rentré dans l'ordre" aujourd'hui et que les services concernés "sont à pied d'oeuvre" pour réapprovisionner les populations en eau.
Les habitants de cette ville protestaient en particulier contre les "agissements inconséquents" de leur maire qui les privait de l'eau d'un puits approvisionnant la ville, ainsi que "des services d'une ambulance fournie à la localité par l'Etat", selon des journalistes locaux.
Des sources indépendantes ont pour leur part indiqué que des différents entre factions tribales locales, opposées ou favorables au maire, avaient alimenté et envenimé le soulèvement contre l'autorité municipale.
Le président Ould Abdel Aziz avait annoncé une baisse de 30% des prix de produits de première nécessité le 20 janvier, dans un contexte de troubles au Maghreb, à la suite des émeutes meurtrières en Algérie et de la révolte en Tunisie ayant entraîné la chute du président Ben Ali.
ANI
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