Le général à la retraite Lebat Ould Mayouf a sévèrement remis en cause le défilé militaire organisé le 28 novembre 2025, affirmant qu’il n’a « rien changé » aux capacités réelles de l’armée mauritanienne, malgré la « vitrine séduisante » présentée au public.
Dans un message publié sur sa page personnelle, l’ancien officier pointe du doigt la persistance de « failles structurelles profondes » au sein de l’institution militaire.
Il dénonce notamment « le manque d’armement, la faiblesse des effectifs, le budget limité, la fragilité de la maintenance et l’absence de logistique », autant de domaines qui, selon lui, « n’ont connu aucune réforme authentique ».
Ould Mayouf estime également que les blindés, drones et systèmes de défense aérienne dévoilés lors du défilé ne représentent « aucune capacité opérationnelle réelle », les qualifiant d’acquisitions « symboliques, dispersées, et sans portée stratégique ».
Ces équipements, dit-il, ne permettent pas à l’armée de contrôler le terrain, de sécuriser les frontières ou de protéger l’espace aérien.
L’ancien général explique en outre que le classement peu flatteur de la Mauritanie dans Global Firepower est lié au fait que cet indice se fonde sur « des données tangibles, et non sur des démonstrations à caractère festif ».
Il conclut en affirmant que le défilé du 28 novembre « relève davantage de la mise en scène politique que d’une montée en puissance militaire », et qu’il n’a eu « aucun impact » sur la solidité de la défense nationale ou sur la position du pays dans l’équilibre des forces régionales.
Source : Shems Maarif
Dans un message publié sur sa page personnelle, l’ancien officier pointe du doigt la persistance de « failles structurelles profondes » au sein de l’institution militaire.
Il dénonce notamment « le manque d’armement, la faiblesse des effectifs, le budget limité, la fragilité de la maintenance et l’absence de logistique », autant de domaines qui, selon lui, « n’ont connu aucune réforme authentique ».
Ould Mayouf estime également que les blindés, drones et systèmes de défense aérienne dévoilés lors du défilé ne représentent « aucune capacité opérationnelle réelle », les qualifiant d’acquisitions « symboliques, dispersées, et sans portée stratégique ».
Ces équipements, dit-il, ne permettent pas à l’armée de contrôler le terrain, de sécuriser les frontières ou de protéger l’espace aérien.
L’ancien général explique en outre que le classement peu flatteur de la Mauritanie dans Global Firepower est lié au fait que cet indice se fonde sur « des données tangibles, et non sur des démonstrations à caractère festif ».
Il conclut en affirmant que le défilé du 28 novembre « relève davantage de la mise en scène politique que d’une montée en puissance militaire », et qu’il n’a eu « aucun impact » sur la solidité de la défense nationale ou sur la position du pays dans l’équilibre des forces régionales.
Source : Shems Maarif
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