Merci M. le président
Au nom de la CNDH de Mauritanie, je voudrais remercier le Conseil des droits de l’Homme , le rapporteur spécial sur les droits culturels ainsi que les agences de promotion et protection des droits humains qui appuient la Mauritanie dans ce domaine.
La Mauritanie est un État démocratique, avec des mécanismes efficients de promotion et de protection des droits de l’homme et une liberté d’expression reconnue où toutes les sensibilités s’expriment. La promotion et la protection des droits culturels, comme droits humains fondamentaux, sont une priorité pour la Mauritanie et nous encourageons le dialogue interculturel comme référentiel pour la cohésion sociale.
Mais la démocratie participative, qui impose un vivre ensemble où l’égalité de la dignité humaine doit être préservée, ne doit pas verser dans le communautarisme, l’extrémisme, la haine de l’autre.
Ces dérives de certains activistes extrémistes, que nous observons dans de nombreux pays dont la Mauritanie, ont souvent conduit à des discours de haine dirigés vers des communautés, d’où une stigmatisation et des contre - vérités véhiculés par des réseaux de coalitions orientés et partisans.
Cet état de fait déplorable, aux antipodes des droits de l’Homme, relèvent de l’incitation à la haine raciale et à la violence. La Mauritanie est une Nation plurielle, qui présente des composantes arabe et négro africaines qui vivent en harmonie, avec des spécificités culturelles.
Ces quatre ethnies mauritaniennes, ont pour ciment une seule religion humaniste et tolérante, l’islam sunnite, et pourtant, nous assistons depuis un certain temps à une stigmatisation de certaines communautés par des groupes extrémistes et violents relayés par des organisations internationales qui méconnaissent totalement la Mauritanie.
Les droits culturels doivent être préservés dans toutes les communautés, mais aucune ne devrait être victime d’une manipulation par des mouvements communautaristes extrémistes et non tolérants dont les thèses deviennent une image figée pour la communauté internationale.
Nous en appelons au Conseil des droits de l’Homme et à la communauté internationale, pour appuyer la Mauritanie dans sa marche résolue vers une démocratie pluraliste respectueuse des droits de l’homme , avec un respect pour les droits culturels de chaque communauté, sans exclusion, sans stigmatisation, sans procès en inquisition haineux d’une communauté.
Nous voudrions que les Nations Unies et les partenaires au développement appuient la Mauritanie dans l’enracinement de la cohésion sociale, la paix, la sécurité, la lutte contre les formes modernes de l’esclavage, la promotion des droits de la femme et de l’enfant et tenir compte des particularités de ce peuple fier de sa diversité culturelle, ciment de l’unité nationale.
En Afrique comme en Mauritanie, nous avons nos approches traditionnelles de dialogue culturel, nos espaces d’unité , notre arbre à palabres, notre tente, la khaima du désert qui invite à l’hospitalité et à la paix. Les appels à la haine qui sont criés au nom des prétendus droits de l’homme, la violence du verbe et de l’action, sont une inquiétude pour les mauritaniens , qui sont traditionnellement paisibles et unis.
C’est cela le message de paix et de concorde sociale de notre Commission que nous voulons porter à auguste assemblée et qui nous exhorte à vous demander de nous aider à mieux protéger et promouvoir les droits humains , dans un esprit de cohésion et de dialogue et non de division et de haine raciale.
Le syndrome des appels à la haine de Radio Mille Collines du Ruanda doivent rester dans nos mémoires comme leçons apprises en Afrique, et nous guider dans nos objectifs de défenseurs des droits de l’Homme sans haine, sans violence, sans extrémistes, sans manipulation médiatique ni politicienne.
Je vous remercie.
Source: Irabiha Mint Abdel Weddoud
Au nom de la CNDH de Mauritanie, je voudrais remercier le Conseil des droits de l’Homme , le rapporteur spécial sur les droits culturels ainsi que les agences de promotion et protection des droits humains qui appuient la Mauritanie dans ce domaine.
La Mauritanie est un État démocratique, avec des mécanismes efficients de promotion et de protection des droits de l’homme et une liberté d’expression reconnue où toutes les sensibilités s’expriment. La promotion et la protection des droits culturels, comme droits humains fondamentaux, sont une priorité pour la Mauritanie et nous encourageons le dialogue interculturel comme référentiel pour la cohésion sociale.
Mais la démocratie participative, qui impose un vivre ensemble où l’égalité de la dignité humaine doit être préservée, ne doit pas verser dans le communautarisme, l’extrémisme, la haine de l’autre.
Ces dérives de certains activistes extrémistes, que nous observons dans de nombreux pays dont la Mauritanie, ont souvent conduit à des discours de haine dirigés vers des communautés, d’où une stigmatisation et des contre - vérités véhiculés par des réseaux de coalitions orientés et partisans.
Cet état de fait déplorable, aux antipodes des droits de l’Homme, relèvent de l’incitation à la haine raciale et à la violence. La Mauritanie est une Nation plurielle, qui présente des composantes arabe et négro africaines qui vivent en harmonie, avec des spécificités culturelles.
Ces quatre ethnies mauritaniennes, ont pour ciment une seule religion humaniste et tolérante, l’islam sunnite, et pourtant, nous assistons depuis un certain temps à une stigmatisation de certaines communautés par des groupes extrémistes et violents relayés par des organisations internationales qui méconnaissent totalement la Mauritanie.
Les droits culturels doivent être préservés dans toutes les communautés, mais aucune ne devrait être victime d’une manipulation par des mouvements communautaristes extrémistes et non tolérants dont les thèses deviennent une image figée pour la communauté internationale.
Nous en appelons au Conseil des droits de l’Homme et à la communauté internationale, pour appuyer la Mauritanie dans sa marche résolue vers une démocratie pluraliste respectueuse des droits de l’homme , avec un respect pour les droits culturels de chaque communauté, sans exclusion, sans stigmatisation, sans procès en inquisition haineux d’une communauté.
Nous voudrions que les Nations Unies et les partenaires au développement appuient la Mauritanie dans l’enracinement de la cohésion sociale, la paix, la sécurité, la lutte contre les formes modernes de l’esclavage, la promotion des droits de la femme et de l’enfant et tenir compte des particularités de ce peuple fier de sa diversité culturelle, ciment de l’unité nationale.
En Afrique comme en Mauritanie, nous avons nos approches traditionnelles de dialogue culturel, nos espaces d’unité , notre arbre à palabres, notre tente, la khaima du désert qui invite à l’hospitalité et à la paix. Les appels à la haine qui sont criés au nom des prétendus droits de l’homme, la violence du verbe et de l’action, sont une inquiétude pour les mauritaniens , qui sont traditionnellement paisibles et unis.
C’est cela le message de paix et de concorde sociale de notre Commission que nous voulons porter à auguste assemblée et qui nous exhorte à vous demander de nous aider à mieux protéger et promouvoir les droits humains , dans un esprit de cohésion et de dialogue et non de division et de haine raciale.
Le syndrome des appels à la haine de Radio Mille Collines du Ruanda doivent rester dans nos mémoires comme leçons apprises en Afrique, et nous guider dans nos objectifs de défenseurs des droits de l’Homme sans haine, sans violence, sans extrémistes, sans manipulation médiatique ni politicienne.
Je vous remercie.
Source: Irabiha Mint Abdel Weddoud