Débat langues nationales



- Le débat sur la cohabitation entre les mauritaniens rebondit à l'Assemblée nationale sur un sujet banal: l'étiquetage de produits de consommation courante. De quel côté que l'on prend la chose, la vérité est que la communauté negroafricaine est de plus en plus ostracisée, marginalisée.

Les tenants de l'arabisation complète de la Mauritanie sont à l'œuvre pour exclure, pour exterminer la composante negroafricaine du pays. Les événements de 1989, le passif humanitaire des années 90/91, l'enrôlement discriminatoire en œuvre depuis quelques années , épuration de l'administration de sa composante negroafricaine sont là pour persuader ceux qui, encore, en doutent.

Nos compatriotes beydanes, imbus du sens patriotique doivent désormais être plus déterminés dans la défense de l'unité nationale et de la patrie.

Mais avant ou en parallèle et au-delà des députés et de l'assemblée nationale, ce sont toutes les forces patriotiques, noirs, haratins et beydanes qui doivent se mobiliser pour obliger le Président de la république et les institutions démocratiques et républicaines à prendre la dimension politique de la menace et en assumer toutes les responsabilités en en tirant toutes les conséquences.

Ce débat n'est pas nouveau et il n'existe pas qu'à l'Assemblée nationale. La question de la cohabitation se pose partout dans le pays. Chaque jour, à travers l'Etat, des mesures discriminatoires sont prises et mises en œuvre par les suprématistes arabes pour discriminer la composante negroafricaine. Partout dans le pays, la cohésion et l'unité nationale sont menacées conformément à volonté des extrémistes arabes. Il est tant que l'État assume sa mission et que le Président Ghazouani, conformément à son serment, veille scrupuleusement à la sauvegarde de la paix sociale et de l'unité nationale.

La Mauritanie est en danger, il est du devoir de l'Etat de la sauver, au besoin par tous les moyens !!!


Source: Source : Abdoulaye Djimme Diaw

Dimanche 10 Mai 2020
Boolumbal Boolumbal
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