Dans quelle direction va la Mauritanie ? Mr Aziz est-il le prince charmant tant attendu par notre République ?Ou au contraire la personne chargée par le destin de mettre fin aux rêves légitimes d’unité, d’indépendance et de développement de notre peuple ?
Entre ces deux convictions qui partagent les deux camps opposition et majorité de la classe politique mauritanienne, nous allons tenter d’analyser pour mieux comprendre la réalité du pouvoir par rapport à l’intérêt du peuple et l’efficacité démocratique de son système….
ainsi que le degré de maturité de la classe politique nationale face à de tels enjeux. Il est clair que depuis 1978 la Mauritanie a trouvé son conjoint pour le meilleur comme pour le pire. Il s’agit d’un pouvoir militaire fort, stable et même immuable pour assurer sa « protection », défendre son intégrité et lui assurer un développement harmonieux et pérenne. Nous pensons que si les choses sont perçues de cette manière par les mauritaniens, ils n’auront nullement la prétention ou la maladresse de prendre une direction opposée à cette voie car, cela serait non seulement stupide mais contre-productif de leur part.
Le dernier né des coups d’état a prouvé que la démocratie et la dictature peuvent faire bon ménage. Mieux, elles se complètent : les avantages de l’une ont besoin de la force et de l’autorité de l’autre pour les protéger et les élever dans un environnement sécurisé. Dans tous les cas nous ne voyons pas ce qu’aurait fait un régime démocratiquement élu (ce qui est d’ ailleurs le cas de celui qui nous gouverne en ce moment) de mieux que n’a fait le pouvoir actuel bien qu’issu d’un régime militaire décrié et mal soutenu par une forte opposition qui ne ménage aucun effort pour le faire échouer. Certes les valeurs de dialogue de respect et de complémentarité manquent cruellement pour recadrer correctement la marche d’ensemble vers un avenir plus sûr, dans lequel les générations futures trouveront la possibilité de tourner les pages noires du passé de notre peuple.
C’est vrai que sur ce plan toute la classe politique ou presque est pareille. C’est vrai aussi que les raisons de ce dialogue de sourd qui s’ installe de plus en plus aujourd’hui entre les différentes parties prenantes de la crise politique nationale sont à chercher ailleurs, notamment : Dans les arrières boutiques des différents états-majors politiques. Essentiellement dans les incompatibilités d’humeur et les règlements de comptes politiques. Les discours outranciers des uns et des autres prouvent que la culture politique et citoyenne fait défaut et que notre pays a besoin d’être doté d’une classe politique et parlementaire averties et plus soucieuses de l’intérêt général du pays. En attendant et après les délires du président lors du coup d’état, nous constatons avec satisfaction que son discours et ses pratiques du pouvoir commencent à donner des signes de réalisme, d’ouverture et de modération.
Cette attitude du chef de l’état est curieusement contradictoire avec celle de son parti qui se radicalise au fur et à mesure que le temps passe. A en juger par les discours publics de ses principaux responsables. L’inéquitable partage du gâteau favorise aussi cette tumultueuse relation entre l’opposition et le pouvoir. Monsieur le président n’entend nullement céder un iota de son dû ce que l’opposition critique, et qualifie de gestion unilatérale du pouvoir. les conditions de vies précaires des populations, ainsi que la faiblesse de leur pouvoir d’achat constituent également un facteur encourageant la déstabilisation du pays si rien n' est fait dans les délais les plus courts. Les contestations dans le monde arabo-musulman qui menacent le plus grand pays arabe en l’occurrence l’Egypte sont à prendre très au sérieux car la contagion est parfaitement possible
kassataya
Entre ces deux convictions qui partagent les deux camps opposition et majorité de la classe politique mauritanienne, nous allons tenter d’analyser pour mieux comprendre la réalité du pouvoir par rapport à l’intérêt du peuple et l’efficacité démocratique de son système….
ainsi que le degré de maturité de la classe politique nationale face à de tels enjeux. Il est clair que depuis 1978 la Mauritanie a trouvé son conjoint pour le meilleur comme pour le pire. Il s’agit d’un pouvoir militaire fort, stable et même immuable pour assurer sa « protection », défendre son intégrité et lui assurer un développement harmonieux et pérenne. Nous pensons que si les choses sont perçues de cette manière par les mauritaniens, ils n’auront nullement la prétention ou la maladresse de prendre une direction opposée à cette voie car, cela serait non seulement stupide mais contre-productif de leur part.
Le dernier né des coups d’état a prouvé que la démocratie et la dictature peuvent faire bon ménage. Mieux, elles se complètent : les avantages de l’une ont besoin de la force et de l’autorité de l’autre pour les protéger et les élever dans un environnement sécurisé. Dans tous les cas nous ne voyons pas ce qu’aurait fait un régime démocratiquement élu (ce qui est d’ ailleurs le cas de celui qui nous gouverne en ce moment) de mieux que n’a fait le pouvoir actuel bien qu’issu d’un régime militaire décrié et mal soutenu par une forte opposition qui ne ménage aucun effort pour le faire échouer. Certes les valeurs de dialogue de respect et de complémentarité manquent cruellement pour recadrer correctement la marche d’ensemble vers un avenir plus sûr, dans lequel les générations futures trouveront la possibilité de tourner les pages noires du passé de notre peuple.
C’est vrai que sur ce plan toute la classe politique ou presque est pareille. C’est vrai aussi que les raisons de ce dialogue de sourd qui s’ installe de plus en plus aujourd’hui entre les différentes parties prenantes de la crise politique nationale sont à chercher ailleurs, notamment : Dans les arrières boutiques des différents états-majors politiques. Essentiellement dans les incompatibilités d’humeur et les règlements de comptes politiques. Les discours outranciers des uns et des autres prouvent que la culture politique et citoyenne fait défaut et que notre pays a besoin d’être doté d’une classe politique et parlementaire averties et plus soucieuses de l’intérêt général du pays. En attendant et après les délires du président lors du coup d’état, nous constatons avec satisfaction que son discours et ses pratiques du pouvoir commencent à donner des signes de réalisme, d’ouverture et de modération.
Cette attitude du chef de l’état est curieusement contradictoire avec celle de son parti qui se radicalise au fur et à mesure que le temps passe. A en juger par les discours publics de ses principaux responsables. L’inéquitable partage du gâteau favorise aussi cette tumultueuse relation entre l’opposition et le pouvoir. Monsieur le président n’entend nullement céder un iota de son dû ce que l’opposition critique, et qualifie de gestion unilatérale du pouvoir. les conditions de vies précaires des populations, ainsi que la faiblesse de leur pouvoir d’achat constituent également un facteur encourageant la déstabilisation du pays si rien n' est fait dans les délais les plus courts. Les contestations dans le monde arabo-musulman qui menacent le plus grand pays arabe en l’occurrence l’Egypte sont à prendre très au sérieux car la contagion est parfaitement possible
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