Les membres du Bureau Régional des Rapatriés du Trarza (Sud- Ouest de la Mauritanie), anciens réfugiés au Sénégal, ont réclamé leurs terres à usage d’habitation et de culture « toujours confisquées » au profit de particuliers, lundi au cours d’une conférence de presse.
Ils ont également déploré l’échec de plusieurs tentatives visant à obtenir une audience auprès du président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour parler de leur « calvaire » mais celles-ci sont restées « résultat ».
Une population de plus de 4000 ex réfugiés, rapatriés du Sénégal vers la Mauritanie, répartis sur 36 sites (villages) « souffre de cette situation » qui en fait des individus « sans terres pour habiter et cultiver, selon Baila Sow, président du collectif. Les localités confrontées à cette équation sont Fada, Doué Réo, Djoli…..
A l’origine de la situation la « complicité » des responsables de l’administration territoriale : chefs d’arrondissements, Walis et Hakem, précise Sow.
« Toutes les démarches visant à nous permettre de rentrer dans nos droits sont restées infructueuses » affirment en cœur Abas Sy et Iba Diop. « Plus grave » s’insurgent les deux hommes « nous sommes retrouvés sous le régime de la garde à vue pendant 13 jours au
Commissariat de police de Tekane (270 kilomètres au Sud- Est de Nouakchott) et avons été déférés devant le parquet de Rosso, suite à une de ces nombreuses tentatives ».
Ces populations vont continuer les démarches visant à rencontrer le président mauritanien pour solliciter une application intégrale de l’accord tripartite du 12 novembre 2007, liant les gouvernements mauritanien, sénégalais et le HCR, sur la base duquel a été organisé leur retour au pays entre le 28 janvier 2008 et le 31 décembre 2009.
Plusieurs méthodes de lutte sont envisagées à partir du 10 décembre prochain, notamment par l’organisation d’une série de manifestations publiques (sit-in, meetings, marches….) pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la situation de ces populations.
Ces ex réfugiés, rappelle-t-on, avaient été expulsées de Mauritanie en 1989, suite à des affrontements inter ethniques ayant fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre fleuve Sénégal.
Source: Saharamedia
Ils ont également déploré l’échec de plusieurs tentatives visant à obtenir une audience auprès du président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour parler de leur « calvaire » mais celles-ci sont restées « résultat ».
Une population de plus de 4000 ex réfugiés, rapatriés du Sénégal vers la Mauritanie, répartis sur 36 sites (villages) « souffre de cette situation » qui en fait des individus « sans terres pour habiter et cultiver, selon Baila Sow, président du collectif. Les localités confrontées à cette équation sont Fada, Doué Réo, Djoli…..
A l’origine de la situation la « complicité » des responsables de l’administration territoriale : chefs d’arrondissements, Walis et Hakem, précise Sow.
« Toutes les démarches visant à nous permettre de rentrer dans nos droits sont restées infructueuses » affirment en cœur Abas Sy et Iba Diop. « Plus grave » s’insurgent les deux hommes « nous sommes retrouvés sous le régime de la garde à vue pendant 13 jours au
Commissariat de police de Tekane (270 kilomètres au Sud- Est de Nouakchott) et avons été déférés devant le parquet de Rosso, suite à une de ces nombreuses tentatives ».
Ces populations vont continuer les démarches visant à rencontrer le président mauritanien pour solliciter une application intégrale de l’accord tripartite du 12 novembre 2007, liant les gouvernements mauritanien, sénégalais et le HCR, sur la base duquel a été organisé leur retour au pays entre le 28 janvier 2008 et le 31 décembre 2009.
Plusieurs méthodes de lutte sont envisagées à partir du 10 décembre prochain, notamment par l’organisation d’une série de manifestations publiques (sit-in, meetings, marches….) pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la situation de ces populations.
Ces ex réfugiés, rappelle-t-on, avaient été expulsées de Mauritanie en 1989, suite à des affrontements inter ethniques ayant fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre fleuve Sénégal.
Source: Saharamedia
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