Taqadoumy a appris de sources sécuritaires privées que la direction de la sûreté mauritanienne est traversée par des turbulences dues à la crise des galons. Actuellement, des policiers, qui n'ont pas de galons depuis deux ans, ne se sentent pas tenus de faire preuve de respect aux plus gradés. Cette source rapporte que le ministre de l'Intérieur Mohamed Ould Boilil a reçu un télégramme de la direction de la sûreté, soulignant la nécessité de résoudre urgemment ce problème.
Selon la même source, les intermédiaires choisis par l'Etat pour préparer les uniformes de la police traitaient, jusqu'à 1993, avec des manufactures étrangères qui confectionnaient des tenues et des costumes décents. C'était avant la période de pourriture dans laquelle s'est enfoncé le secteur du courtage avec la complicité de personnalités sécuritaires influentes. Depuis lors, a commencé toute sorte de magouilles affectant les accessoires du costume du policier (sifflet, galons, chaussettes, chaussures, bonnet).
On peut voir dans la rue mauritanienne des policiers se promenant dans la rue avec des galons usés ou sans galons, sans bonnets et sans sifflets flambant neuf. Leurs tenues sont confectionnées par de modestes ateliers locaux, aux dépens des normes de sécurité et de qualité. "Les anciens uniformes de la police, incomparables avec ces nouveaux accoutrements, donnaient de l'élégance au policier et comprenaient des costumes d'hiver et d'autres pour l'été.", note la même source.
Les prix des accessoires du costume policier sont virés dans les comptes privés des courtiers. Quant aux policiers qui tiennent à arborer leurs galons, ils s'adressent à des boutiques de couture au marché local pour les confectionner. Les autres se passent tout simplement de galons, avec tout ce que cela représente comme outrage à l'institution qui cherche à sauver la face. Epreuve ardue au vu de la propagation de la corruption et du népotisme, même dans les rangs des nouvelles promotions de femmes et de jeunes.
Il y a trois semaines, des éléments de la police mauritanienne protestaient discrètement à la direction centrale de la sûreté nationale de Nouakchott. Leur action, qui a causé de la gêne à l'institution sécuritaire dans le pays, a conduit à la sanction des éléments indociles, rapporte une source bien informée. L'incident est tenu secret pour tenter de sauver ce qui peut l'être.
Source: Taqadoumy
Selon la même source, les intermédiaires choisis par l'Etat pour préparer les uniformes de la police traitaient, jusqu'à 1993, avec des manufactures étrangères qui confectionnaient des tenues et des costumes décents. C'était avant la période de pourriture dans laquelle s'est enfoncé le secteur du courtage avec la complicité de personnalités sécuritaires influentes. Depuis lors, a commencé toute sorte de magouilles affectant les accessoires du costume du policier (sifflet, galons, chaussettes, chaussures, bonnet).
On peut voir dans la rue mauritanienne des policiers se promenant dans la rue avec des galons usés ou sans galons, sans bonnets et sans sifflets flambant neuf. Leurs tenues sont confectionnées par de modestes ateliers locaux, aux dépens des normes de sécurité et de qualité. "Les anciens uniformes de la police, incomparables avec ces nouveaux accoutrements, donnaient de l'élégance au policier et comprenaient des costumes d'hiver et d'autres pour l'été.", note la même source.
Les prix des accessoires du costume policier sont virés dans les comptes privés des courtiers. Quant aux policiers qui tiennent à arborer leurs galons, ils s'adressent à des boutiques de couture au marché local pour les confectionner. Les autres se passent tout simplement de galons, avec tout ce que cela représente comme outrage à l'institution qui cherche à sauver la face. Epreuve ardue au vu de la propagation de la corruption et du népotisme, même dans les rangs des nouvelles promotions de femmes et de jeunes.
Il y a trois semaines, des éléments de la police mauritanienne protestaient discrètement à la direction centrale de la sûreté nationale de Nouakchott. Leur action, qui a causé de la gêne à l'institution sécuritaire dans le pays, a conduit à la sanction des éléments indociles, rapporte une source bien informée. L'incident est tenu secret pour tenter de sauver ce qui peut l'être.
Source: Taqadoumy
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