Bakhan, de son vrai nom Cheikh Abdoulaye Ndiaye, est né en 1981à Rosso.Durant sa petite enfance dans cette ville frontalière avec le Sénégal, ce jeune n’a pas manqué de tirer profit de son appartenance à une Mauritanie pluriethnique pour apprendre à parler couramment les langues de sa patrie : le wolof, le soninké, le poulaar et le hassaniya.C’est à l’âge de 8 ans, qu’un éleveur et un agriculteur en sont venus aux mains au début du mois d’avril 1989 suivies de violences ethniques qui ont embrasé la Mauritanie avant de s’étendre au Sénégal.
La famille Ndiaye n’a pas été épargnée nonobstant son fort métissage. En effet, elle a été contrainte de traverser le fleuve pour se réfugier au Sénégal. Sur cette terre de Teranga (hospitalité en wolof), Cheikh Abdoulaye Ndiaye a ainsi commencé à chanter, alors qu’il n’avait que 10 ans. De retour dans son pays, il avait d’ores et déjà le virus de la mélodie dans son corps et n’a fait que suivre le vent du mouvement hip hop naissant dans le désert mauritanien. Ainsi, il joué en 1999 la première partie du concert du prestigieux groupe sénégalais de Daara-J à Nouakchott. De cette façon, Réputé sous le nom de «Cheikh», il s’est fait un nom sur la scène musicale mauritanienne. En effet, le 28 novembre 2003, il fait partie des artistes musiciens mauritaniens, qui ont animé les festivités commémoratives de l’indépendance nationale. Continuant son petit bonhomme de chemin musical, Cheikh s’est successivement produit en mars et en avril 2005 au CCF et au festival des musiques nomades de Nouakchott. Malgré cette reconnaissance nationale, le jeune artiste musicien rappeur est allé s’inscrire à l’école nationale des beaux arts (ENA) de Dakar pour développer, dit-on, son projet musical. C’est ainsi qu’il s’est perfectionné à la guitare et au djembé durant ses deux années d’apprentissage de la musique.
La belle histoire du prix RFI
Au sortir des cours de l’ENA de Dakar version artistique en 2008, Cheikh devient Bakhan (bonté en wolof) et se nourrit beaucoup d’ambition pour la musique de sa patrie mère pour la moderniser et la faire reconnaître sur tous les cieux du monde. Ainsi, il s’est lancé dans le concours du prix RFI de 2009. Durant des longs mois de cette année-là, les différents médias ont parlé de la musique mauritanienne à travers la sienne. Comme en atteste cet écrit : «Le jeune Bakhan, à l’air moins aguerri que ses pairs. Il faut dire qu’en Mauritanie, son pays d’origine, les choses ne sont pas simples pour ceux qui désirent faire de la musique et en vivre. Pour se produire sur scène lors de la finale du Prix à Lomé, il est venu avec un groupe de musiciens, qui l’accompagnera ce soir-là. Le jeune homme est déjà très heureux de pouvoir jouer à Lomé et croit fort en son destin, se fiant à l’avenir et à sa bonne étoile même s’il sait que cela ne se fait pas sans travail». Et tout au long du prix découvertes RFI, ce bel homme a imposé sa belle voix pour se tailler une place de finaliste dans le pays des Gnassingbé. Une finale qu’il a malheureusement perdue face à Naby Laye Condé, un Sénégalais né d’un père guinéen et d’une mère malienne. Qu’à cela ne tienne, Bakhan est aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la musique moderne de la Mauritanie. Il est présentement le président d’une structure artistique «Ndeysan» renommée en France. Il voudrait que cette association soit rebaptisée dans son pays, car, il veut, paraît-il, trouver des formations pour ses frères qui n’ont pas eu la même chance que lui de se former sur les bancs d’écoles des beaux arts.
Camara Mamady
La famille Ndiaye n’a pas été épargnée nonobstant son fort métissage. En effet, elle a été contrainte de traverser le fleuve pour se réfugier au Sénégal. Sur cette terre de Teranga (hospitalité en wolof), Cheikh Abdoulaye Ndiaye a ainsi commencé à chanter, alors qu’il n’avait que 10 ans. De retour dans son pays, il avait d’ores et déjà le virus de la mélodie dans son corps et n’a fait que suivre le vent du mouvement hip hop naissant dans le désert mauritanien. Ainsi, il joué en 1999 la première partie du concert du prestigieux groupe sénégalais de Daara-J à Nouakchott. De cette façon, Réputé sous le nom de «Cheikh», il s’est fait un nom sur la scène musicale mauritanienne. En effet, le 28 novembre 2003, il fait partie des artistes musiciens mauritaniens, qui ont animé les festivités commémoratives de l’indépendance nationale. Continuant son petit bonhomme de chemin musical, Cheikh s’est successivement produit en mars et en avril 2005 au CCF et au festival des musiques nomades de Nouakchott. Malgré cette reconnaissance nationale, le jeune artiste musicien rappeur est allé s’inscrire à l’école nationale des beaux arts (ENA) de Dakar pour développer, dit-on, son projet musical. C’est ainsi qu’il s’est perfectionné à la guitare et au djembé durant ses deux années d’apprentissage de la musique.
La belle histoire du prix RFI
Au sortir des cours de l’ENA de Dakar version artistique en 2008, Cheikh devient Bakhan (bonté en wolof) et se nourrit beaucoup d’ambition pour la musique de sa patrie mère pour la moderniser et la faire reconnaître sur tous les cieux du monde. Ainsi, il s’est lancé dans le concours du prix RFI de 2009. Durant des longs mois de cette année-là, les différents médias ont parlé de la musique mauritanienne à travers la sienne. Comme en atteste cet écrit : «Le jeune Bakhan, à l’air moins aguerri que ses pairs. Il faut dire qu’en Mauritanie, son pays d’origine, les choses ne sont pas simples pour ceux qui désirent faire de la musique et en vivre. Pour se produire sur scène lors de la finale du Prix à Lomé, il est venu avec un groupe de musiciens, qui l’accompagnera ce soir-là. Le jeune homme est déjà très heureux de pouvoir jouer à Lomé et croit fort en son destin, se fiant à l’avenir et à sa bonne étoile même s’il sait que cela ne se fait pas sans travail». Et tout au long du prix découvertes RFI, ce bel homme a imposé sa belle voix pour se tailler une place de finaliste dans le pays des Gnassingbé. Une finale qu’il a malheureusement perdue face à Naby Laye Condé, un Sénégalais né d’un père guinéen et d’une mère malienne. Qu’à cela ne tienne, Bakhan est aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la musique moderne de la Mauritanie. Il est présentement le président d’une structure artistique «Ndeysan» renommée en France. Il voudrait que cette association soit rebaptisée dans son pays, car, il veut, paraît-il, trouver des formations pour ses frères qui n’ont pas eu la même chance que lui de se former sur les bancs d’écoles des beaux arts.
Camara Mamady
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