Sept femmes ont été tuées jeudi dans la commune abidjanaise d’Abobo lors d’une manifestation de partisans d’Alassane Ouattara violemment réprimée par les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, selon l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
"Six femmes sont tombées sur le champ et une autre est morte à l’hôpital où elle a été évacuée", a indiqué le porte-parole de l’ONUCI, Hamadoun Touré, sans toutefois désigner nommément les Forces de défense et de sécurité (FDS, fidèles à Laurent Gbagbo).
Selon un habitant du quartier joint au téléphone, plusieurs centaines de femmes battaient le pavé pour dénoncer la " confiscation" du pouvoir par le président sortant Laurent Gbagbo au détriment du "président élu" le 28 novembre dernier, Alassane Ouattara, lorsque les forces de l’ordre ont tiré sur la foule.
"Un char de la GR (Garde républicaine) a tiré sur une foule de jeunes qui avaient érigé des barrages dans le quartier", a pour sa part affirmé un haut responsable de la police faisant état de cinq personnes tuées.
Dans la seule commune d’Abobo, des combats à l’arme lourde qui ont opposé pendant plusieurs jours les FDS et un "commando invisible" ont fait au moins 26 morts, des dizaines de blessés parmi les populations civiles et provoqué le déplacement de plus de 200.000 personnes.
L’Opération des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (ONUCI) s’est déclarée jeudi "très préoccupée" par la situation sécuritaire dans le pays marquée par des affrontements qui ont fait 50 morts en une semaine portant à 365 le nombre de personnes tuées dans les violences post-électorales depuis la mi-décembre.
AFRISCOOP
"Six femmes sont tombées sur le champ et une autre est morte à l’hôpital où elle a été évacuée", a indiqué le porte-parole de l’ONUCI, Hamadoun Touré, sans toutefois désigner nommément les Forces de défense et de sécurité (FDS, fidèles à Laurent Gbagbo).
Selon un habitant du quartier joint au téléphone, plusieurs centaines de femmes battaient le pavé pour dénoncer la " confiscation" du pouvoir par le président sortant Laurent Gbagbo au détriment du "président élu" le 28 novembre dernier, Alassane Ouattara, lorsque les forces de l’ordre ont tiré sur la foule.
"Un char de la GR (Garde républicaine) a tiré sur une foule de jeunes qui avaient érigé des barrages dans le quartier", a pour sa part affirmé un haut responsable de la police faisant état de cinq personnes tuées.
Dans la seule commune d’Abobo, des combats à l’arme lourde qui ont opposé pendant plusieurs jours les FDS et un "commando invisible" ont fait au moins 26 morts, des dizaines de blessés parmi les populations civiles et provoqué le déplacement de plus de 200.000 personnes.
L’Opération des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (ONUCI) s’est déclarée jeudi "très préoccupée" par la situation sécuritaire dans le pays marquée par des affrontements qui ont fait 50 morts en une semaine portant à 365 le nombre de personnes tuées dans les violences post-électorales depuis la mi-décembre.
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