"Des informations selon lesquelles les forces loyales à M. Gbagbo planifieraient de lancer une nouvelle opération dans la zone sont particulièrement inquiétantes", a déclaré le porte-parole de M. Ban, selon qui "les forces loyales à M. Gbagbo tentent de forcer les unités militaires et de police de l'Onuci (force onusienne en Côte d'Ivoire), qui ont été déployées pour protéger les civils, à quitter la zone".
"Le secrétaire général lance un avertissement à ceux qui organiseraient ou exécuteraient l'opération planifiée qu'ils seront tenus responsables de leurs actes", a-t-il ajouté, réaffirmant que "toute attaque contre le personnel de maintien de la paix des Nations unies est inacceptable".
TROIS CASQUES BLEUS BLESSÉS À ABIDJAN
Dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements entre forces de l'ordre loyales à Laurent Gbagbo et des "individus armés", dans le quartier d'Abobo, favorable à Alassane Ouattara, ont fait au moins onze tués, dont huit parmi les forces de l'ordre. Trois casques bleus ont également été "légèrement blessés" lors d'une "embuscade" des forces de Gbagbo. "Une équipe mixte de militaires et de policiers de l'ONU revenait d'une patrouille dans le quartier d'Abobo lorsqu'elle a essuyé des tirs croisés provenant des deux côtés de la route. Les forces onusiennes ont été obligées de riposter aux tirs", a indiqué l'Onuci, qui compte 9 500 éléments.
Suite à ces violences, que les partisans de Laurent Gbagbo imputent de leur côté au camp Ouattara, le président sortant a instauré un couvre-feu jusqu'à samedi matin dans des quartiers d'Abidjan, Abobo et Anyama. Il "sera mis à profit" pour "rechercher et débusquer toutes les personnes qui sont responsables de ces attaques", a déclaré le général Philippe Mangou, chef d'état-major des FDS (les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes, loyales à Laurent Gbagbo). Les "attaques armées assimilées à des actes de guerre" dirigées contre les FDS placent ces forces en position de "légitime défense", a-t-il averti, en menaçant d'étendre le couvre-feu à d'autres quartiers de la ville en cas de nécessité.
Selon l'ONU, la crise post-électorale a fait environ 200 morts depuis la mi-décembre. Ces violences illustrent toujours davantage la persistance de la crise dans laquelle la Côte d'Ivoire est plongée depuis l'élection présidentielle du 28 novembre, pour laquelle tant Laurent Gbagbo qu'Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, revendiquent la victoire.
le monde
"Le secrétaire général lance un avertissement à ceux qui organiseraient ou exécuteraient l'opération planifiée qu'ils seront tenus responsables de leurs actes", a-t-il ajouté, réaffirmant que "toute attaque contre le personnel de maintien de la paix des Nations unies est inacceptable".
TROIS CASQUES BLEUS BLESSÉS À ABIDJAN
Dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements entre forces de l'ordre loyales à Laurent Gbagbo et des "individus armés", dans le quartier d'Abobo, favorable à Alassane Ouattara, ont fait au moins onze tués, dont huit parmi les forces de l'ordre. Trois casques bleus ont également été "légèrement blessés" lors d'une "embuscade" des forces de Gbagbo. "Une équipe mixte de militaires et de policiers de l'ONU revenait d'une patrouille dans le quartier d'Abobo lorsqu'elle a essuyé des tirs croisés provenant des deux côtés de la route. Les forces onusiennes ont été obligées de riposter aux tirs", a indiqué l'Onuci, qui compte 9 500 éléments.
Suite à ces violences, que les partisans de Laurent Gbagbo imputent de leur côté au camp Ouattara, le président sortant a instauré un couvre-feu jusqu'à samedi matin dans des quartiers d'Abidjan, Abobo et Anyama. Il "sera mis à profit" pour "rechercher et débusquer toutes les personnes qui sont responsables de ces attaques", a déclaré le général Philippe Mangou, chef d'état-major des FDS (les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes, loyales à Laurent Gbagbo). Les "attaques armées assimilées à des actes de guerre" dirigées contre les FDS placent ces forces en position de "légitime défense", a-t-il averti, en menaçant d'étendre le couvre-feu à d'autres quartiers de la ville en cas de nécessité.
Selon l'ONU, la crise post-électorale a fait environ 200 morts depuis la mi-décembre. Ces violences illustrent toujours davantage la persistance de la crise dans laquelle la Côte d'Ivoire est plongée depuis l'élection présidentielle du 28 novembre, pour laquelle tant Laurent Gbagbo qu'Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, revendiquent la victoire.
le monde
Actualités













