De nombreux professionnels de la santé ont marché, jeudi, sur le siège de l’OMS à Abidjan avant d’improviser un sit-in devant l’édifice. Pour ces ‘’grévistes‘’ réunis au sein de plusieurs syndicats, la politique est à dissocier des affaires sociales.
Ils s’insurgent alors contre une mesure « arbitraire » de privation de médicaments aux malades consécutivement à la crise politique qui sévit sur le pays depuis début décembre.
« Lorsqu’un pays est en crise, c’est l’humanitaire qui est sinistré, disent-ils, ne comprenant pas pourquoi l’Ue serre l’étau autour des personnes déjà mourante ; c’est la première fois qu’un pays est en crise et qu’on demande à la population de mourir », dénonce le Syndicat National Ancien de la Santé.
« L’embargo sur les médicaments provoque beaucoup de conséquences, figurez-vous que d’ici peu nous n’aurons pas la capacité de prendre en charge la population. Après avoir diagnostiqué des maladies, prescrit des ordonnances, il n’y aura pas de médicaments », alerte le SYNACACI.
Ce SYNACACI, le plus influent au plan national, juge « très grave cet embargo » qu’il « condamne avec la dernière énergie ».
Il se réserve tout droit de « porter plainte » contre l’Union européenne, le SYNACACI envisage de « saisir » les juridictions compétentes, en vue de « traduire devant la justice l’Union européenne, l’OMS et toutes ces organisations » à la base de l’embargo.
Selon le secrétaire général du syndicat, Atté Boka, c’est avec stupeur que les acteurs de la santé ont appris que l’embargo, « une mesure inopportune et discriminatoire », concerne les produits pharmaceutiques.
« Cette mesure inique est un crime contre l’humanité, un génocide programmé du peuple ivoirien. Le SYNACACI tiendra l’Union européenne pour responsable de la catastrophe humanitaire qui point à l’horizon », a-t-il sanctionné dans une déclaration.
AFRISCOOP
Ils s’insurgent alors contre une mesure « arbitraire » de privation de médicaments aux malades consécutivement à la crise politique qui sévit sur le pays depuis début décembre.
« Lorsqu’un pays est en crise, c’est l’humanitaire qui est sinistré, disent-ils, ne comprenant pas pourquoi l’Ue serre l’étau autour des personnes déjà mourante ; c’est la première fois qu’un pays est en crise et qu’on demande à la population de mourir », dénonce le Syndicat National Ancien de la Santé.
« L’embargo sur les médicaments provoque beaucoup de conséquences, figurez-vous que d’ici peu nous n’aurons pas la capacité de prendre en charge la population. Après avoir diagnostiqué des maladies, prescrit des ordonnances, il n’y aura pas de médicaments », alerte le SYNACACI.
Ce SYNACACI, le plus influent au plan national, juge « très grave cet embargo » qu’il « condamne avec la dernière énergie ».
Il se réserve tout droit de « porter plainte » contre l’Union européenne, le SYNACACI envisage de « saisir » les juridictions compétentes, en vue de « traduire devant la justice l’Union européenne, l’OMS et toutes ces organisations » à la base de l’embargo.
Selon le secrétaire général du syndicat, Atté Boka, c’est avec stupeur que les acteurs de la santé ont appris que l’embargo, « une mesure inopportune et discriminatoire », concerne les produits pharmaceutiques.
« Cette mesure inique est un crime contre l’humanité, un génocide programmé du peuple ivoirien. Le SYNACACI tiendra l’Union européenne pour responsable de la catastrophe humanitaire qui point à l’horizon », a-t-il sanctionné dans une déclaration.
AFRISCOOP
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