L’offensive des Frci qui a débuté lundi à Yopougon s’est poursuivie ce mardi , et des tirs nourris à l’armes lourdes ont été entendus. Des soldats pro-Ouattara à bord de camions et de pick-up ont pénétré dans plusieurs quartiers de cette commune pro-Gbagbo. Des vols de reconnaissance des hélicoptères onusiens ont été signalés.
A Adjamé (centre d’Abidjan), où se trouvait un correspondant d’AfriScoop, des tirs à l’arme lourde étaient entendus en provenance de Yopougon ce mardi en milieu d’après-midi. Un fonctionnaire en provenance du quartier du Plateau a indiqué que les tirs étaient entendus comme si les combats s’y déroulaient, précisant que le quartier administratif s’est vidé de ses occupants. Plusieurs autres témoins signalent des affrontements très violents dans le secteur Locodjro ou Kowëit, abritant la base navale ivoirienne.
Selon une source militaire proche des Frci, il faut en finir une bonne fois pour toute, pour pacifier définitivement le pays et lancer le programme de reconstruction, d’où le pilonnage à l’arme lourde et des obus.
D’après des habitants joints par AfriScoop, ces tirs désormais incontrôlés font de nombreuses victimes au sein des populations civiles de cette commune, la plus grande de Côte d’Ivoire. Craignant les combats, des milliers d’habitants de Yopougon ont trouvé refuge depuis des semaine dans des églises.
Des sources ont confié à AfriScoop que les forces d’Alassane Ouattara font face depuis la capture de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, à une résistance farouche de la part de ses partisans dans ce quartier populaire d’Abidjan. Ces derniers résistants pro-Gbagbo maitriseraient mieux le terrain et agiraient en tenues civiles par embuscades.
Les nombreux assauts répétés se sont soldés par des échecs. Une situation et un mode opératoire qui n’est pas sans rappeler celui du « Commando invisible » du « général IB » sur les Forces de défense et de sécurité (ex-Fds) au mois de février à Abobo (Nord d’Abidjan).
Des négociations ont été engagées et ont abouti vendredi dernier où une cinquantaine de combattants avaient déposé les armes au cours d’une cérémonie solennelle tenue en présence du général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des ex-Fds.
A l’exception du quartier de Yopougon encore coupé du reste de la ville, Abidjan se trouve en voie de normalisation et de pacification. Les activités administratives et commerciales ont repris dans les secteurs tels que Cocody, Adjamé, Treichville, Marcory et Koumassi.
AFRISCOOP
A Adjamé (centre d’Abidjan), où se trouvait un correspondant d’AfriScoop, des tirs à l’arme lourde étaient entendus en provenance de Yopougon ce mardi en milieu d’après-midi. Un fonctionnaire en provenance du quartier du Plateau a indiqué que les tirs étaient entendus comme si les combats s’y déroulaient, précisant que le quartier administratif s’est vidé de ses occupants. Plusieurs autres témoins signalent des affrontements très violents dans le secteur Locodjro ou Kowëit, abritant la base navale ivoirienne.
Selon une source militaire proche des Frci, il faut en finir une bonne fois pour toute, pour pacifier définitivement le pays et lancer le programme de reconstruction, d’où le pilonnage à l’arme lourde et des obus.
D’après des habitants joints par AfriScoop, ces tirs désormais incontrôlés font de nombreuses victimes au sein des populations civiles de cette commune, la plus grande de Côte d’Ivoire. Craignant les combats, des milliers d’habitants de Yopougon ont trouvé refuge depuis des semaine dans des églises.
Des sources ont confié à AfriScoop que les forces d’Alassane Ouattara font face depuis la capture de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, à une résistance farouche de la part de ses partisans dans ce quartier populaire d’Abidjan. Ces derniers résistants pro-Gbagbo maitriseraient mieux le terrain et agiraient en tenues civiles par embuscades.
Les nombreux assauts répétés se sont soldés par des échecs. Une situation et un mode opératoire qui n’est pas sans rappeler celui du « Commando invisible » du « général IB » sur les Forces de défense et de sécurité (ex-Fds) au mois de février à Abobo (Nord d’Abidjan).
Des négociations ont été engagées et ont abouti vendredi dernier où une cinquantaine de combattants avaient déposé les armes au cours d’une cérémonie solennelle tenue en présence du général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des ex-Fds.
A l’exception du quartier de Yopougon encore coupé du reste de la ville, Abidjan se trouve en voie de normalisation et de pacification. Les activités administratives et commerciales ont repris dans les secteurs tels que Cocody, Adjamé, Treichville, Marcory et Koumassi.
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