
Le Samedi 9 mars 2013, une unité de la police de la ville de Kaédi (au sud de la Mauritanie) sous la conduite du Directeur régionale de la sûreté Mohamed Mahmoud Ould Sidi Yahya, a violemment attaqué un groupe de militants d’IRA – Mauritanie réunis dans une maison au quartier Kebé de Kaédi, aux environs de 18H30. Contraints de sortir de leur refuge sous un déluge de grenades lacrymogènes, les militants furent accueillis par des policiers qui les battirent avec une rare violence et firent parmi eux plusieurs blessés graves. Après avoir été soignés aux urgences, de l’hopital régional de Kaédi, neuf militants sont incarcérés au commissariat de police de Kaédi.
Ce regain de violence de la part des autorités mauritaniennes fait suite à une violente campagne de diabolisation de l’organisation IRA en particulier et de la communauté hratin en général (accusations mensongères d’apostasie et de projet d’incinération du coran , inimités à l’islam) orchestrée par des imams, des chefs de partis politiques, des médias tels les chaines de télévisions privées Chinguity TV et Sahel TV, la radio privée Mauritanides version arabe ainsi que le regroupement des sites électroniques d’information.
Ainsi IRA – Mauritanie:
• considère que la campagne de diabolisation contre elle et contre la communauté hratin que les autorités ont observée sans réagir selon la loi paraît justifiée au niveau du pouvoir l’option de répression.
• confirme que si ce choix de l’arbitraire se confirmait, la paix civile serait mise en danger. Il prouverait une fois de plus le non respect par la Mauritanie des lois et conventions nationales et internationales sur la liberté d’expression, d’association, de réunion et sur l’interdiction de la torture.
• Interpelle les autorités politiques et judiciaires et la HAPA à jouer leur rôle de régulation des média, et à prendre leurs responsabilités face à l’instrumentalisation de la religion faite dans plusieurs mosquées appelant à la haine et à la violence contre IRA et ses membres en particuliers et contre la communauté hratin en général.
• Réaffirme à l’ensemble de nos militants et sympathisants notre choix de l’option de lutte pacifique et leur ordonne de ne pas céder à la provocation.
• Exige la remise en liberté immédiate et sans condition des militants et sympathisants d’IRA incarcérés à Kaédi, que sont:
1. Eyoub O. Mohamed Mboyrik,
2. ahmednah O. Outhmane,
3. Mahfoudh O. Mohamed,
4. Boubacar O. Salem,
5. Abdallahi Dembélé,
6. Aliyine O. Zeidane,
7. Hamza O. Jaafar,
8. Samba Diagana,
9. Cheikhna O. Mahmoud.
Fait à Kaédi, le 9 mars 2013
La commission de communication
Sourcehttp://www.lecalame.info
Ce regain de violence de la part des autorités mauritaniennes fait suite à une violente campagne de diabolisation de l’organisation IRA en particulier et de la communauté hratin en général (accusations mensongères d’apostasie et de projet d’incinération du coran , inimités à l’islam) orchestrée par des imams, des chefs de partis politiques, des médias tels les chaines de télévisions privées Chinguity TV et Sahel TV, la radio privée Mauritanides version arabe ainsi que le regroupement des sites électroniques d’information.
Ainsi IRA – Mauritanie:
• considère que la campagne de diabolisation contre elle et contre la communauté hratin que les autorités ont observée sans réagir selon la loi paraît justifiée au niveau du pouvoir l’option de répression.
• confirme que si ce choix de l’arbitraire se confirmait, la paix civile serait mise en danger. Il prouverait une fois de plus le non respect par la Mauritanie des lois et conventions nationales et internationales sur la liberté d’expression, d’association, de réunion et sur l’interdiction de la torture.
• Interpelle les autorités politiques et judiciaires et la HAPA à jouer leur rôle de régulation des média, et à prendre leurs responsabilités face à l’instrumentalisation de la religion faite dans plusieurs mosquées appelant à la haine et à la violence contre IRA et ses membres en particuliers et contre la communauté hratin en général.
• Réaffirme à l’ensemble de nos militants et sympathisants notre choix de l’option de lutte pacifique et leur ordonne de ne pas céder à la provocation.
• Exige la remise en liberté immédiate et sans condition des militants et sympathisants d’IRA incarcérés à Kaédi, que sont:
1. Eyoub O. Mohamed Mboyrik,
2. ahmednah O. Outhmane,
3. Mahfoudh O. Mohamed,
4. Boubacar O. Salem,
5. Abdallahi Dembélé,
6. Aliyine O. Zeidane,
7. Hamza O. Jaafar,
8. Samba Diagana,
9. Cheikhna O. Mahmoud.
Fait à Kaédi, le 9 mars 2013
La commission de communication
Sourcehttp://www.lecalame.info