Un pas de plus vient d’être franchi dans l’ambition de faire du fleuve Sénégal un facteur d’intégration des économies des pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal (Omvs). Le cadre normatif et organisationnel a été examiné lors de la 55e session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Omvs). Longtemps négligé, le volet navigation sur le fleuve Sénégal est en passe de devenir une réalité. Le Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), a examiné, hier à Dakar, lors de sa 55e session extraordinaire, les dix textes du Code international de la navigation et des transports sur le fleuve et de l’organisation administrative et technique de la Société de gestion et d’exploitation de la navigation sur le fleuve Sénégal (Sogenav). Ouvrant les travaux, le ministre sénégalais de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Oumar Sarr, président en exercice du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal (Omvs), a souligné que la navigation est restée « le parent pauvre et un passager mal aimé de notre vaisseau collectif ». Aussi, s’est-il félicité que le projet soit exhumé et remis à « l’ordre du jour des priorités ».
La réalisation dudit projet renforcera l’intégration et augmentera le flux des échanges entre les pays membres, espère le haut commissaire de l’Omvs, Mohamed Salem Ould Merzoug. Au plan économique, il dynamisera les villes et villages situés le long du fleuve.
Toutefois, le haut commissaire de l’Omvs a regretté que le dossier ait trainé. Dans le cadre de ce projet, vu que le « Bou el Mogdad » est le seul bateau qui assure le transport, il est annoncé l’achat de deux bateaux, Bafing et Bakoye, le balisage du fleuve, la réactualisation des instructions nautiques, la construction d’un port de plaisance et de quais de pêche, ... Pour Solomani Diakité, le directeur de la Sogenav, comparé aux autres moyens de transport celui-ci est très économique. En mai dernier, la table ronde des bailleurs de fonds avait permis de mobiliser 168 milliards de f Cfa pour le financement du système intégré de transport multimodal. Cela s’est traduit par la mise en place d’un Fonds de navigation et la création de la Sogenav. Créée en 1972, l'Omvs a trois composantes : l'électricité, la culture irriguée et la navigation. Seul le volet électricité a été réalisé à 100 %.
Mamadou GUEYE
LE SOLEIL
La réalisation dudit projet renforcera l’intégration et augmentera le flux des échanges entre les pays membres, espère le haut commissaire de l’Omvs, Mohamed Salem Ould Merzoug. Au plan économique, il dynamisera les villes et villages situés le long du fleuve.
Toutefois, le haut commissaire de l’Omvs a regretté que le dossier ait trainé. Dans le cadre de ce projet, vu que le « Bou el Mogdad » est le seul bateau qui assure le transport, il est annoncé l’achat de deux bateaux, Bafing et Bakoye, le balisage du fleuve, la réactualisation des instructions nautiques, la construction d’un port de plaisance et de quais de pêche, ... Pour Solomani Diakité, le directeur de la Sogenav, comparé aux autres moyens de transport celui-ci est très économique. En mai dernier, la table ronde des bailleurs de fonds avait permis de mobiliser 168 milliards de f Cfa pour le financement du système intégré de transport multimodal. Cela s’est traduit par la mise en place d’un Fonds de navigation et la création de la Sogenav. Créée en 1972, l'Omvs a trois composantes : l'électricité, la culture irriguée et la navigation. Seul le volet électricité a été réalisé à 100 %.
Mamadou GUEYE
LE SOLEIL
Actualités













