Le Forum des Organisations Nationales des Droits humains (FONADH) a abrité lundi 19 septembre 2011 une conférence de presse organisée par le mouvement " NE TOUCHE PAS A MA NATIONALITE ". Une conférence au cours de laquelle, les membres de ladite organisation dénoncent la barbarie de la police, renouvelant son combat contre ce qu’il a appelé " l’enrôlement discriminatoire de la population négro-africain ". C’était en présence de Ba Mamadou Alassane du PLEJ, et de M. Diakité Abdoulaye Secrétaire Général de Tawassoul, entre autres leaders.
Le mouvement " NE TOUCHE PAS A MA NATIONALITE " a organisé lundi dernier un point de presse au FONADH, en réaction à la répression barbare de la police contre les membres du mouvement qui avaient par la suite été arrêtés et dispatchés dans les commissariats de Nouakchott après de la marche du samedi 14 septembre.
Revenant sur la répression du samedi, M. Alassane Dia membre du mouvement devait souligner : " la répression de la police a été très dure, elle a été sauvage d’ailleurs et disproportionnée. Les grenades et les balles à blanc que la police tiraient ou jetaient sur nous, n’étaient pas destinés à disperser les manifestants mais plutôt à blesser voire tuer ".et d’ajouter : " les blessés peuvent en témoigner ".
"Poursuivant son intervention, M. Alassane Dia affirma en substance qu’ils sont là aujourd’hui pour donner leur version des faits par rapport à ce qui s’est passé, dénoncer les méthodes barbares qu’utilise la police Azizienne pour venir à bout de ce mouvement et aussi exprimer leur détermination à continuer la lutte, quelque soit les forces qui feront face ". " Notre déterminationest nourri par la cause juste et noble que nous défendons. Qu’on nous frappe, qu’on nous emprisonne, qu’on nous tue, nous persisterons inchallah ".
" Nous sommes pacifistes, nos manifestations sont pacifiques nous n’avons jeté aucune pierre en direction de la police. Nous avons été attaqués par la police et s’il y a eu des jets de pierres c’est à partir des éléments incontrôlés " dixit M. Alassane Dia.
Cédant la parole au coordinateur du mouvement, M. Abdoul Birane Wane a déclaré " les autorités nous qualifient d’agresseurs en manipulant l’information pour faire croire à l’opinion publique que ce sont des étrangers dont la nationalité est douteuse qui sont en train de perturber la tranquillité du pays. Pendant notre détention au commissariat central, les autorités ont emmenés deux sénégalais qui ne savent même pas pourquoi ils avaient été transportés sur place ".
Revenant sur les cas de blessés, le coordonnateur du mouvement " TPAN " affirme en substance qu’ils veulent attirer l’attention de la presse sur le fait que le régime en place est en train de rééditer les mêmes violences que les années passées.
A la question de savoir quels sont les éléments qui composent le mouvement, M. Abdoul Birane Wane souligne en substance que le mouvement TPAN est composé de toute la diversité néo-platonicienne parce que c’est une question nationale.
Notons qu’après la conférence de presse, les membres du mouvement ont fait un sit-in devant le ministère de la justice pour réclamer la libération de leurs camarades détenus et dispatchés dans les différents commissariats de la capitale.
Cheikh Oumar N’Diaye
Le mouvement " NE TOUCHE PAS A MA NATIONALITE " a organisé lundi dernier un point de presse au FONADH, en réaction à la répression barbare de la police contre les membres du mouvement qui avaient par la suite été arrêtés et dispatchés dans les commissariats de Nouakchott après de la marche du samedi 14 septembre.
Revenant sur la répression du samedi, M. Alassane Dia membre du mouvement devait souligner : " la répression de la police a été très dure, elle a été sauvage d’ailleurs et disproportionnée. Les grenades et les balles à blanc que la police tiraient ou jetaient sur nous, n’étaient pas destinés à disperser les manifestants mais plutôt à blesser voire tuer ".et d’ajouter : " les blessés peuvent en témoigner ".
"Poursuivant son intervention, M. Alassane Dia affirma en substance qu’ils sont là aujourd’hui pour donner leur version des faits par rapport à ce qui s’est passé, dénoncer les méthodes barbares qu’utilise la police Azizienne pour venir à bout de ce mouvement et aussi exprimer leur détermination à continuer la lutte, quelque soit les forces qui feront face ". " Notre déterminationest nourri par la cause juste et noble que nous défendons. Qu’on nous frappe, qu’on nous emprisonne, qu’on nous tue, nous persisterons inchallah ".
" Nous sommes pacifistes, nos manifestations sont pacifiques nous n’avons jeté aucune pierre en direction de la police. Nous avons été attaqués par la police et s’il y a eu des jets de pierres c’est à partir des éléments incontrôlés " dixit M. Alassane Dia.
Cédant la parole au coordinateur du mouvement, M. Abdoul Birane Wane a déclaré " les autorités nous qualifient d’agresseurs en manipulant l’information pour faire croire à l’opinion publique que ce sont des étrangers dont la nationalité est douteuse qui sont en train de perturber la tranquillité du pays. Pendant notre détention au commissariat central, les autorités ont emmenés deux sénégalais qui ne savent même pas pourquoi ils avaient été transportés sur place ".
Revenant sur les cas de blessés, le coordonnateur du mouvement " TPAN " affirme en substance qu’ils veulent attirer l’attention de la presse sur le fait que le régime en place est en train de rééditer les mêmes violences que les années passées.
A la question de savoir quels sont les éléments qui composent le mouvement, M. Abdoul Birane Wane souligne en substance que le mouvement TPAN est composé de toute la diversité néo-platonicienne parce que c’est une question nationale.
Notons qu’après la conférence de presse, les membres du mouvement ont fait un sit-in devant le ministère de la justice pour réclamer la libération de leurs camarades détenus et dispatchés dans les différents commissariats de la capitale.
Cheikh Oumar N’Diaye
Actualités
