Nous avons appris, au niveau de la COD, les événements qui se sont déroulés à l’Université de Nouakchott, prédisant une crise qui risque d’opposer les étudiants et s’étant traduits, déjà, par l’arrestation de certains d’entre eux.
Consciente des dangers qu’encourt le pays et du caractère sensible de la phase qu’il traverse actuellement, la Coordination de l’Opposition Démocratique :
1- réaffirme sa condamnation des thèses de l’exclusion et de la division délibérément entretenues, pour des visées particularistes et au préjudice du pays et de l’unité nationale, par certains extrémistes, de quelque bord qu’ils soient.
2- rappelle que la République Islamique de Mauritanie est – comme l’a consacré la Constitution – un état islamique, arabe et africain, riche de la pluralité de ses ethnies et de la diversité de ses cultures et dont le progrès et le développement sont tributaires de l’effort de tous ses fils pour préserver la paix civile et la coexistence pacifique entre les composantes de son peuple.
3- met en garde contre les risques liés à la politique du tâtonnement et de l’improvisation, ainsi qu’au discours démagogique tenu par le pouvoir en place et son gouvernement ; lesquels n’auront pour résultat que le réveil des dissensions ethniques et des conflits, eux-mêmes sources de troubles et de crises.
4- condamne énergiquement les tendances chauvines et les velléités d’exclusion extrémistes qui caractérisent le discours et l’action de certains groupes politiques - de quelque obédience qu’ils soient - y compris la déclaration d’allégeance à une force étrangère, au mépris de la souveraineté et de l’indépendance nationales.
5- demande aux autorités en place de libérer les étudiants arrêtés suite aux troubles d’hier, ainsi que de faire preuve de retenue dans le traitement des citoyens.
6- appelle les syndicats estudiantins et tous nos étudiants consciencieux à mettre fin aux affrontements et aux dissensions nuisibles, qui ne servent que les ennemis de la Mauritanie et ne peuvent en aucun cas contribuer à résoudre les problèmes dont la solution ne peut être envisagée que dans le cadre d’un dialogue sérieux et inclusif.
7- appelle le peuple mauritanien dans toutes ses tendances politiques et intellectuelles, ainsi que les acteurs de la société civile et des droits de l’homme, à agir en toute diligence pour mettre fin à tout ce qui est de nature à porter préjudice à l’unité et à l’existence du pays.
Nouakchott, le 25 mars 2010
Le Commission de Communication
Consciente des dangers qu’encourt le pays et du caractère sensible de la phase qu’il traverse actuellement, la Coordination de l’Opposition Démocratique :
1- réaffirme sa condamnation des thèses de l’exclusion et de la division délibérément entretenues, pour des visées particularistes et au préjudice du pays et de l’unité nationale, par certains extrémistes, de quelque bord qu’ils soient.
2- rappelle que la République Islamique de Mauritanie est – comme l’a consacré la Constitution – un état islamique, arabe et africain, riche de la pluralité de ses ethnies et de la diversité de ses cultures et dont le progrès et le développement sont tributaires de l’effort de tous ses fils pour préserver la paix civile et la coexistence pacifique entre les composantes de son peuple.
3- met en garde contre les risques liés à la politique du tâtonnement et de l’improvisation, ainsi qu’au discours démagogique tenu par le pouvoir en place et son gouvernement ; lesquels n’auront pour résultat que le réveil des dissensions ethniques et des conflits, eux-mêmes sources de troubles et de crises.
4- condamne énergiquement les tendances chauvines et les velléités d’exclusion extrémistes qui caractérisent le discours et l’action de certains groupes politiques - de quelque obédience qu’ils soient - y compris la déclaration d’allégeance à une force étrangère, au mépris de la souveraineté et de l’indépendance nationales.
5- demande aux autorités en place de libérer les étudiants arrêtés suite aux troubles d’hier, ainsi que de faire preuve de retenue dans le traitement des citoyens.
6- appelle les syndicats estudiantins et tous nos étudiants consciencieux à mettre fin aux affrontements et aux dissensions nuisibles, qui ne servent que les ennemis de la Mauritanie et ne peuvent en aucun cas contribuer à résoudre les problèmes dont la solution ne peut être envisagée que dans le cadre d’un dialogue sérieux et inclusif.
7- appelle le peuple mauritanien dans toutes ses tendances politiques et intellectuelles, ainsi que les acteurs de la société civile et des droits de l’homme, à agir en toute diligence pour mettre fin à tout ce qui est de nature à porter préjudice à l’unité et à l’existence du pays.
Nouakchott, le 25 mars 2010
Le Commission de Communication
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