La société maure est peut être la plus figée du monde. Elle ne regarde pas autour d’elle ou plutôt quand elle regarde ailleurs c’est avec une moue de mépris. L’autre ne vaut pas la peine, l’autre n’est rien, l’autre n’est qu’un barbare, l’autre, c’est l’Autre donc la différence, donc l’indifférence.
Cela dit on peut bien être sorti des grandes écoles, caresser une carrière de spécialiste, frayer dans les milieux aisés, voyager aux USA et en Europe, mais rester en son for intérieur un maure, considérer que le monde réel, c’est le petit bled enfoui dans les sables, que la richesse réelle c’est des troupeaux de chameaux, que la culture réelle, c’est la musique du défunt Ould Awa ou la poésie de Ould Heddar et que le savoir c’est celui des « mahadras ».
Etre « bidhani » , être maure, c’est refuser tous les dons « factices « du présent, c’est considérer que le nombril de la terre ,ce sont ces arpents de sable où l’on est né, même si l’on est chef d’entreprise ,ministre ou officier supérieur, même si l’on envoie ses enfants à l’école française, et si on prend des vacances à Paris ou Las Palmas. Demandez à un bon maure de vous citer de bons poètes en langue arabe. Vous entendrez des noms inconnus ailleurs, des noms de poètes maures décédés il y a des siècles, et dont la poésie rythmée ressemble bien à celle de l’antiquité arabe. Demandez lui de vous citer les noms d’hommes de savoir, il vous contera la légende de savants maures, ayant accompli il y a des siècles un voyages en Orient (ou n’ayant jamais quitté le bled) et qui se sont fendus d’un petit livre de théologie. Demandez lui où sont les plus beaux endroits du monde, il vous citera Tiris, le Hodh ou un oued isolé qu’une centaine de personnes connaissent.
C’est vrai, de temps en temps apparaissent des gens qui rompent un peu les certitudes .L’on a eu par exemple Hammam, le grand Hammam, qui a compris avant les autres, Hammam, grand ,très grand poète, mais aussi homme de théâtre et de cinéma. Hammam; n’a pas été considéré comme un exemple, la « keykoutia » qu’il a créée, la comédie si vous voulez, (mais dans le sens plutôt vulgaire du terme ) n’a pas pris et le cinéma non plus . D’ailleurs même aujourd’hui on ne connait pas toujours vraiment Aberrahmane Sissako, par exemple, mais tout le monde connait « Chi Lou Ev chi », ou « Bett Meg’our » Non, les maures ne regardent pas ailleurs, ni le nouveau C’est pourquoi l’ailleurs ne les comprend pas, ne les aime pas. Et ils s’en foutent éperdument Parce que le monde, c’est eux.
Au nord es citadins du Maghreb les regardent avec suspicion, au Sud du Sahara les Africains ne voient en eux que des racistes arriérés et insolents. Tout cela ne leur dit rien Parce que le monde, c’est eux, seulement, eux.
Ils ne s’aperçoivent nullement qu’ils sont cernés, que leur culture, figée est en train de mourir, que la modernité et la démographie les condamnent, et que les nouvelles générations, sont chaque jour conquises par les spectres de Face book et des la vulgaire modernité. Mais ils s’en foutent les maures, ils sont habités, par un complexe définitif de supériorité (infondé comme tous les complexes) et qui les entraine immanquablement vers la mort.
http://www.beyrouk.com/
Cela dit on peut bien être sorti des grandes écoles, caresser une carrière de spécialiste, frayer dans les milieux aisés, voyager aux USA et en Europe, mais rester en son for intérieur un maure, considérer que le monde réel, c’est le petit bled enfoui dans les sables, que la richesse réelle c’est des troupeaux de chameaux, que la culture réelle, c’est la musique du défunt Ould Awa ou la poésie de Ould Heddar et que le savoir c’est celui des « mahadras ».
Etre « bidhani » , être maure, c’est refuser tous les dons « factices « du présent, c’est considérer que le nombril de la terre ,ce sont ces arpents de sable où l’on est né, même si l’on est chef d’entreprise ,ministre ou officier supérieur, même si l’on envoie ses enfants à l’école française, et si on prend des vacances à Paris ou Las Palmas. Demandez à un bon maure de vous citer de bons poètes en langue arabe. Vous entendrez des noms inconnus ailleurs, des noms de poètes maures décédés il y a des siècles, et dont la poésie rythmée ressemble bien à celle de l’antiquité arabe. Demandez lui de vous citer les noms d’hommes de savoir, il vous contera la légende de savants maures, ayant accompli il y a des siècles un voyages en Orient (ou n’ayant jamais quitté le bled) et qui se sont fendus d’un petit livre de théologie. Demandez lui où sont les plus beaux endroits du monde, il vous citera Tiris, le Hodh ou un oued isolé qu’une centaine de personnes connaissent.
C’est vrai, de temps en temps apparaissent des gens qui rompent un peu les certitudes .L’on a eu par exemple Hammam, le grand Hammam, qui a compris avant les autres, Hammam, grand ,très grand poète, mais aussi homme de théâtre et de cinéma. Hammam; n’a pas été considéré comme un exemple, la « keykoutia » qu’il a créée, la comédie si vous voulez, (mais dans le sens plutôt vulgaire du terme ) n’a pas pris et le cinéma non plus . D’ailleurs même aujourd’hui on ne connait pas toujours vraiment Aberrahmane Sissako, par exemple, mais tout le monde connait « Chi Lou Ev chi », ou « Bett Meg’our » Non, les maures ne regardent pas ailleurs, ni le nouveau C’est pourquoi l’ailleurs ne les comprend pas, ne les aime pas. Et ils s’en foutent éperdument Parce que le monde, c’est eux.
Au nord es citadins du Maghreb les regardent avec suspicion, au Sud du Sahara les Africains ne voient en eux que des racistes arriérés et insolents. Tout cela ne leur dit rien Parce que le monde, c’est eux, seulement, eux.
Ils ne s’aperçoivent nullement qu’ils sont cernés, que leur culture, figée est en train de mourir, que la modernité et la démographie les condamnent, et que les nouvelles générations, sont chaque jour conquises par les spectres de Face book et des la vulgaire modernité. Mais ils s’en foutent les maures, ils sont habités, par un complexe définitif de supériorité (infondé comme tous les complexes) et qui les entraine immanquablement vers la mort.
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