La Mauritanie ne peut pas restée les mains croisées devant un anniversaire historique, fêtée en grandes pompes dans les pays voisins, que représente une vie d’Etat certes courte, mais appréciable en termes de souveraineté politique retrouvée, traduite aujourd’hui par le cinquantenaire de l’indépendance nationale, dont l’anniversaire coïncide au 28 novembre prochain.Une date qui ne rappelle malheureusement pas que des moments heureux, où la bêtise politique a commis l’irréparable, en pendant certains de ses vaillants fils. Si le crime politique relève de régimes déchus, il n’en demeure pas moins que l’Etat, constamment tenu par le devoir de gérer les héritages passifs de ses différents dirigeants, doit donner à l’événement la portée qu’il mérite, sans pour autant ignorer son devoir de la réparation et de la rectification au sens propre et figuré.C’est sans doute par respect au défi de reconstruction de l’unité, indispensable pilier de l’indépendance véritable, que l’actuel pouvoir a trouvé une autre alternative pour commémorer le cinquantenaire, en plaçant celui-ci sous le signe de la simplicité. Ainsi pour dire, le cinquantenaire de l'indépendance du 28 novembre prochain, qui devait être célébré à coup de canon, de défilés militaires et d’activités culturelles et sportives sera commémoré "dans la sobriété absolue", contrairement au faste de cet évènement constaté dans de nombreux pays africains notamment voisins. "Nous avons décidé de célébrer le cinquantenaire à la mauritanienne, c'est-à dire dans la simplicité parce que nous sommes en phase de refondation de l'Etat", avait récemment affirmé le ministre secrétaire général de la présidence, Sy Adema.
A suivre le rythme des inaugurations faites par le président de la république et le Premier ministre, on s’assure clairement de cette orientation, car, si la Mauritanie doit fêter 50 ans d’indépendance politique, elle ne peut oublier les moments obscurs de son histoire où des erreurs politiques monumentales ont été commises à l’endroit de certaines de ses composantes, pour lesquelles cet anniversaire est plutôt placé sous le signe du deuil. Raison pour laquelle, on constate depuis ces dernières semaines que les festivités du cinquantenaire comprennent pour la plus part des inaugurations de réalisations du président Mohamed Ould Abdel Aziz, des infrastructures de base, et la réhabilitation de "quartiers précaires" des grandes villes. Aucun défilé militaire n'est prévu – l’armée étant en deuil pour ses officiers pendus-mais, uniquement une cérémonie de levée des couleurs est programmée, avec d'autres festivités "cultivant le civisme et la citoyenneté", a dit le ministre. Comme on le voit chaque jour, les festivités, entamées depuis début novembre, incluent aussi des conférences, débats et témoignages à travers la presse officielle, concernant notamment la résistance à la colonisation française et les "grands moments" de l'évolution de l'Etat mauritanien moderne. Pour la première fois depuis son éviction en 1978 par l'armée, Moktar Ould Daddah, premier président de la Mauritanie (1960-1978), a été glorifié en tant que "père et fondateur de la Nation".
Source: Renovateur
A suivre le rythme des inaugurations faites par le président de la république et le Premier ministre, on s’assure clairement de cette orientation, car, si la Mauritanie doit fêter 50 ans d’indépendance politique, elle ne peut oublier les moments obscurs de son histoire où des erreurs politiques monumentales ont été commises à l’endroit de certaines de ses composantes, pour lesquelles cet anniversaire est plutôt placé sous le signe du deuil. Raison pour laquelle, on constate depuis ces dernières semaines que les festivités du cinquantenaire comprennent pour la plus part des inaugurations de réalisations du président Mohamed Ould Abdel Aziz, des infrastructures de base, et la réhabilitation de "quartiers précaires" des grandes villes. Aucun défilé militaire n'est prévu – l’armée étant en deuil pour ses officiers pendus-mais, uniquement une cérémonie de levée des couleurs est programmée, avec d'autres festivités "cultivant le civisme et la citoyenneté", a dit le ministre. Comme on le voit chaque jour, les festivités, entamées depuis début novembre, incluent aussi des conférences, débats et témoignages à travers la presse officielle, concernant notamment la résistance à la colonisation française et les "grands moments" de l'évolution de l'Etat mauritanien moderne. Pour la première fois depuis son éviction en 1978 par l'armée, Moktar Ould Daddah, premier président de la Mauritanie (1960-1978), a été glorifié en tant que "père et fondateur de la Nation".
Source: Renovateur
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