« Je ne suis un écrivain qu’à titre accessoire », aime à rappeler le Sénégalais Cheikh Hamidou Kane, auteur de deux romans. Agronome et homme politique de premier plan dans son pays, l’homme a consacré peu de temps à l’écriture. Grâce au succès phénoménal de son premier roman, il s’est rapidement imposé comme une des figures incontournables des Lettres africaines.
L’Aventure ambiguë, qui raconte le drame du métissage et de la double culture, est un récit emblématique de l’expérience coloniale en Afrique. Il a marqué l’esprit de générations d’Africains qui se reconnaissent dans le parcours de son héros, Samba Diallo - des berges de la Vallée du fleuve Sénégal aux bancs de l’école française. Les cinquante ans de sa parution ont été célébrés au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie à Paris. Dans l’interview qu’il nous a accordée, Kane parle de la portée universelle de son roman, des heurs et malheurs de l’intellectuel colonisé, de la responsabilité des élites dans la faillite du développement africain, de la « dépossession » identitaire… Et des Gardiens du temple, son deuxième livre, paru en 1995, qui poursuit la quête de ses personnages mais dans des circonstances postcoloniales.
Source: RFI
Pour écouter
L’Aventure ambiguë, qui raconte le drame du métissage et de la double culture, est un récit emblématique de l’expérience coloniale en Afrique. Il a marqué l’esprit de générations d’Africains qui se reconnaissent dans le parcours de son héros, Samba Diallo - des berges de la Vallée du fleuve Sénégal aux bancs de l’école française. Les cinquante ans de sa parution ont été célébrés au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie à Paris. Dans l’interview qu’il nous a accordée, Kane parle de la portée universelle de son roman, des heurs et malheurs de l’intellectuel colonisé, de la responsabilité des élites dans la faillite du développement africain, de la « dépossession » identitaire… Et des Gardiens du temple, son deuxième livre, paru en 1995, qui poursuit la quête de ses personnages mais dans des circonstances postcoloniales.
Source: RFI
Pour écouter
Actualités













