Ceux qui trompent le président Aziz.

« Allah préserve-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ». C’est sans doute à ce dicton qu’on doit penser en voyant certains cercles proches du pouvoir entrain de jouer gauchement du reste, leur comédie de quatre sous en voulant jeter un épais écran de fumée entre le président de la République et le pouls de la rue. Ces comédiens mal inspirés, qui fonctionnent avec les réflexes d’une autre époque à jamais révolue, essayent de tromper le président de la République en voulant, mais en vain, lui déformer la réalité.

Ces acteurs tentent depuis un certain temps à organiser des contre manifestations pour minimiser le mécontentement des jeunes facebookistes. Mal leur en a prit puisque leur spectacle, même gratuit au propre comme au figuré, ne draine pas les foules de grand jour.

Le dernier film joué en plein air, et sans ticket payant, devant l’ancien site de l’ambassade d’Israël n’a rassemblé, pour les pronostiqueurs bienveillants que quinze personnes désœuvrées alors que les observateurs pessimistes parlent seulement d’à peine dix personnes.



Cet épisode fait suite à une première scène de théâtre jouée à grands coup de Tidinitt et de hauts parleurs dans la désormais célèbre place des blocs. Un épisode sur lequel les rideaux sont tombés avant l’heure du finish par une mémorable débandade.

Ces comédiens créent beaucoup plus de problèmes au président de la République qu’ils ne lui résolvent. D’abord parce qu’ils revêtent un caractère tribal dont ils pouvaient bien s’en passer, ensuite ils exaspèrent les vrais soutiens du président de la République qui se voient dans l’obligation de tourner le bouton pour ne pas voir cette comédie qui n’amuse guère personne y compris ses propres auteurs.







Veridique