Pour un cout global de 25 millions d’ouguiyas, entièrement financé par la famille de la Présidente de l’Association pour le développement Communautaire (ADECOM), Mme M’bouré Sy, le Centre d’accueil Diamilatou soutient les efforts du gouvernement mauritanien dans la lutte contre la pauvreté, notamment dans la lutte contre la mortalité et la morbidité infantile.
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. Le ministère de la santé a fourni une partie du matériel du centre]mail:]url:http://.
Situé sur la route de Nouadhibou, en amont du centre commercial « Big market », le centre Diamilatou accueillera prochainement dans ses locaux les femmes victimes de fistules obstétricales afin de mieux lutter contre la mortalité et la morbidité infantile.
Ces dires émanent de la maitresses des lieux, Mme Sy. Dans un bâtiment flambant neuf, la Présidente de l’ADECOM a reçu une dizaine de journalistes venus s’informer sur cette maladie taboue : la fistule obstétricale. Une occasion pour elle de nous faire visiter ses somptueux locaux, où tout le matériel est flambant neuf. Ici les victimes n’auront pas la honte de briser le tabou, car elles seront assistées gratuitement du début jusqu'à la fin de leur convalescence. Dotée d’une salle d’accueil moderne où les données des fistuleuses seront enregistrées ; elle permettra à chaque malade d’avoir un fichier régulier. Après les formalités d’usages, les victimes sont orientées vers la salle de consultation, puis à la salle de soins, où des spécialistes les attendent.
Dotée d’une salle d’hospitalisation de 3 lits, la salle d’orientation accueille les femmes de l’intérieur, les nécessiteux en général qui sont en attente d’une place à l’hôpital. Ici, le malade n’aura pas le temps de s’ennuyer, car le centre est doté en plus d’un espace convivial, d’un dortoir de 20 lits, d’une buanderie, d’une pharmacie et d’une maternité. A la fin de leur convalescence, elles auront la chance de suivre une formation en AGR dans la salle de formation équipée pour la circonstance.
Initié et mis gratuitement à la disposition des femmes mauritaniennes, dans le cadre de la lutte contre la mortalité et de la morbidité infantile, le centre aura comme vocation d’accueillir les victimes, de les orienter, de les prendre en charge, de les sensibiliser et d’héberger celles qui en auront besoin.
Une asistance qui permettra à coup sûr d’empêcher leur stigmatisation, leur discrimination et à assurer leur bien être. Des consultations qui commencent après 45 jours de l’accouchement par un bilan suivi 3 mois après d’une intervention chirurgicale.
Notons que, la fistule obstétricale est une communication entre les voies urinaires de la femme (vessie et urètre) et le vagin d’une part, entre la voie digestive (rectum) et le vagin d’autre part, suite à des complications d’un accouchement trop long. Elles se présentent sous différentes variétés anatomiques dont les fistules génito-urinaires, les fistules recto-vaginales et les fistules mixtes.
Les fistules génito-urinaires se manifestent essentiellement par une perte continue d’urines dans un contexte d’odeur ammoniacale très désagréable. Les fistules recto- vaginales se caractérisent par la présence permanente de matières fécales dans le vagin. Les plus touchées sont les jeunes (12-20ans) ayant eu leur première grossesse très précocement, alors que le bassin osseux n’a pas encore atteint son plein développement pour laisser passer un fœtus de poids normal, mais aussi, les femmes de petite taille (avec pour corollaire des anomalies du bassin, souvent un bassin généralement rétréci.
Pour la prévention, il faudrait que les accouchements se déroulent sous la surveillance d’un personnel qualifié. Il faudrait aussi une bonne campagne d’information et de sensibilisation au niveau communautaire.
Il ya lieu de démythifier la fistule obstétricale qui n’est ni une malédiction, car on peut le traiter chirurgicalement en fermant les orifices anormaux afin d’obtenir une continence urinaire parfaite. Dans les cas compliqués et complexes, le chirurgien doit avoir recours à des techniques compliquées de reconstitution urétrale, de réimplantation des urètres ou aussi de la formation d’une néo-vessie.
Il ya lieu de convaincre les femmes porteuses de fistules obstétricales et leurs familles, de les amener dans les centres de référence, comme celui de Diamilatou, où est pris gratuitement en charge cette pathologie.
Dialtabé
Source:Quotidien Nouakchott
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. Le ministère de la santé a fourni une partie du matériel du centre]mail:]url:http://.
Situé sur la route de Nouadhibou, en amont du centre commercial « Big market », le centre Diamilatou accueillera prochainement dans ses locaux les femmes victimes de fistules obstétricales afin de mieux lutter contre la mortalité et la morbidité infantile.
Ces dires émanent de la maitresses des lieux, Mme Sy. Dans un bâtiment flambant neuf, la Présidente de l’ADECOM a reçu une dizaine de journalistes venus s’informer sur cette maladie taboue : la fistule obstétricale. Une occasion pour elle de nous faire visiter ses somptueux locaux, où tout le matériel est flambant neuf. Ici les victimes n’auront pas la honte de briser le tabou, car elles seront assistées gratuitement du début jusqu'à la fin de leur convalescence. Dotée d’une salle d’accueil moderne où les données des fistuleuses seront enregistrées ; elle permettra à chaque malade d’avoir un fichier régulier. Après les formalités d’usages, les victimes sont orientées vers la salle de consultation, puis à la salle de soins, où des spécialistes les attendent.
Dotée d’une salle d’hospitalisation de 3 lits, la salle d’orientation accueille les femmes de l’intérieur, les nécessiteux en général qui sont en attente d’une place à l’hôpital. Ici, le malade n’aura pas le temps de s’ennuyer, car le centre est doté en plus d’un espace convivial, d’un dortoir de 20 lits, d’une buanderie, d’une pharmacie et d’une maternité. A la fin de leur convalescence, elles auront la chance de suivre une formation en AGR dans la salle de formation équipée pour la circonstance.
Initié et mis gratuitement à la disposition des femmes mauritaniennes, dans le cadre de la lutte contre la mortalité et de la morbidité infantile, le centre aura comme vocation d’accueillir les victimes, de les orienter, de les prendre en charge, de les sensibiliser et d’héberger celles qui en auront besoin.
Une asistance qui permettra à coup sûr d’empêcher leur stigmatisation, leur discrimination et à assurer leur bien être. Des consultations qui commencent après 45 jours de l’accouchement par un bilan suivi 3 mois après d’une intervention chirurgicale.
Notons que, la fistule obstétricale est une communication entre les voies urinaires de la femme (vessie et urètre) et le vagin d’une part, entre la voie digestive (rectum) et le vagin d’autre part, suite à des complications d’un accouchement trop long. Elles se présentent sous différentes variétés anatomiques dont les fistules génito-urinaires, les fistules recto-vaginales et les fistules mixtes.
Les fistules génito-urinaires se manifestent essentiellement par une perte continue d’urines dans un contexte d’odeur ammoniacale très désagréable. Les fistules recto- vaginales se caractérisent par la présence permanente de matières fécales dans le vagin. Les plus touchées sont les jeunes (12-20ans) ayant eu leur première grossesse très précocement, alors que le bassin osseux n’a pas encore atteint son plein développement pour laisser passer un fœtus de poids normal, mais aussi, les femmes de petite taille (avec pour corollaire des anomalies du bassin, souvent un bassin généralement rétréci.
Pour la prévention, il faudrait que les accouchements se déroulent sous la surveillance d’un personnel qualifié. Il faudrait aussi une bonne campagne d’information et de sensibilisation au niveau communautaire.
Il ya lieu de démythifier la fistule obstétricale qui n’est ni une malédiction, car on peut le traiter chirurgicalement en fermant les orifices anormaux afin d’obtenir une continence urinaire parfaite. Dans les cas compliqués et complexes, le chirurgien doit avoir recours à des techniques compliquées de reconstitution urétrale, de réimplantation des urètres ou aussi de la formation d’une néo-vessie.
Il ya lieu de convaincre les femmes porteuses de fistules obstétricales et leurs familles, de les amener dans les centres de référence, comme celui de Diamilatou, où est pris gratuitement en charge cette pathologie.
Dialtabé
Source:Quotidien Nouakchott
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