Il faut croire qu’aucun activiste hartani ni négro-mauritanien n’est abonné au canard Le Monde sinon depuis longtemps la polémique aurait éclaté ! Depuis le 9 décembre Le Monde a publié en version « abonné » l’interview de Mohamed Ould Abdel Aziz. Personne jusque-là n’a relevé deux énormités : l’une à propos de la couleur de peau majoritaire en Mauritanie et l’autre à propos de l’opération militaire dirigée par les français : Barkhane.
A propos de statistiques, pour la première fois à ma connaissance, un président démocratiquement élu annonce indirectement que la Mauritanie est à majorité blanche. Jusque-là, les pouvoirs successifs se contentaient de dire « Maures » sans verser dans la couleur histoire d’imposer ce que personne ne nie à savoir que les Maures blancs et noirs forment la majorité de la population mauritanienne.
Aziz qui est un pur francophone n’a pas dit textuellement :
« La Mauritanie est à majorité blanche » mais ce qu’il a dit signifie clairement cela car pour répondre à la question de savoir ce qu’il en est de la discrimination négative vécue par les hratines et les négro-mauritaniens, Aziz a répondu « Les maures sont majoritaires dans ce pays. La Mauritanie n’est pas un pays noir avec une minorité de blancs qui dirige le pays ». Que signifie cela sinon que la Mauritanie est un pays à majorité de maures ( exclusivement blancs ) et il ajoute pour répondre à la question à propos du sort des hratines dont il est question : « Ce n’est pas une question de discrimination. Il n’est pas question d’instaurer un système de discrimination positive pour les recrutements dans la fonction publique. On peut en effet créer des écoles dans certaines zones défavorisées, aider les populations, essayer de relever leur niveau, créer les infrastructures nécessaires au développement, c’est ce que nous faisons pour lutter contre les séquelles de l’esclavage ».
On comprend mieux pourquoi sous le régime Azizien jamais les hratines au gouvernement et ailleurs n’ont été si mal lotis. Aziz peut prendre sa carte à Nido El Watan. En clair il a mis fin à la discrimination positive qui a toujours existé depuis la création de l’état jusqu’à lui et dont le champion fut Taya, le seul à avoir nommé un hartani premier ministre.
Si Aziz laisse entendre clairement que la majorité du pays est blanche, qui peut prouver le contraire ? D’où Aziz tient-il ses données ? Pourquoi ne pas faire comme aux USA où le sujet n’est pas tabou et où les études sont claires à ce sujet pour en finir avec les oracles des uns et des autres ?
La deuxième énormité, c’est qu’Aziz a contredit le ministère français de la défense en déclarant « Nous n’avons rien à voir avec « Barkhane » . Il n’y a pas de bases françaises ici. Nous avons des liens étroits avec l’armée et les services de sécurité français. Mais ce n’est pas « Barkhane » »
Pourtant toutes les cartes du ministère de la défense français intègrent la Mauritanie dans Barkhane et on peut même lire sur leur site officiel :
« Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division François-Xavier Le Pelletier de Woillemont »
De même dans le dossier de presse officiel…
Aziz ne peut pas mentir… Il veut dire certainement que la Mauritanie ne fait plus partie de Barkhane. De là le départ d’Atar de certains militaires français dont a parlé la presse.
Aziz répond qu’il s’agit juste de militaires venus former les Mauritaniens mais rien à voir avec Barkhane. Il faut dire qu’Aziz semble bien fâché car à la question de savoir pourquoi la France garde-t-elle la Mauritanie en zone rouge, il répond : « Je ne me l’explique pas. Les espagnols, par exemple, ont changé d’avis »
Source: [
A propos de statistiques, pour la première fois à ma connaissance, un président démocratiquement élu annonce indirectement que la Mauritanie est à majorité blanche. Jusque-là, les pouvoirs successifs se contentaient de dire « Maures » sans verser dans la couleur histoire d’imposer ce que personne ne nie à savoir que les Maures blancs et noirs forment la majorité de la population mauritanienne.
Aziz qui est un pur francophone n’a pas dit textuellement :
« La Mauritanie est à majorité blanche » mais ce qu’il a dit signifie clairement cela car pour répondre à la question de savoir ce qu’il en est de la discrimination négative vécue par les hratines et les négro-mauritaniens, Aziz a répondu « Les maures sont majoritaires dans ce pays. La Mauritanie n’est pas un pays noir avec une minorité de blancs qui dirige le pays ». Que signifie cela sinon que la Mauritanie est un pays à majorité de maures ( exclusivement blancs ) et il ajoute pour répondre à la question à propos du sort des hratines dont il est question : « Ce n’est pas une question de discrimination. Il n’est pas question d’instaurer un système de discrimination positive pour les recrutements dans la fonction publique. On peut en effet créer des écoles dans certaines zones défavorisées, aider les populations, essayer de relever leur niveau, créer les infrastructures nécessaires au développement, c’est ce que nous faisons pour lutter contre les séquelles de l’esclavage ».
On comprend mieux pourquoi sous le régime Azizien jamais les hratines au gouvernement et ailleurs n’ont été si mal lotis. Aziz peut prendre sa carte à Nido El Watan. En clair il a mis fin à la discrimination positive qui a toujours existé depuis la création de l’état jusqu’à lui et dont le champion fut Taya, le seul à avoir nommé un hartani premier ministre.
Si Aziz laisse entendre clairement que la majorité du pays est blanche, qui peut prouver le contraire ? D’où Aziz tient-il ses données ? Pourquoi ne pas faire comme aux USA où le sujet n’est pas tabou et où les études sont claires à ce sujet pour en finir avec les oracles des uns et des autres ?
La deuxième énormité, c’est qu’Aziz a contredit le ministère français de la défense en déclarant « Nous n’avons rien à voir avec « Barkhane » . Il n’y a pas de bases françaises ici. Nous avons des liens étroits avec l’armée et les services de sécurité français. Mais ce n’est pas « Barkhane » »
Pourtant toutes les cartes du ministère de la défense français intègrent la Mauritanie dans Barkhane et on peut même lire sur leur site officiel :
« Lancée le 1er août, 2014, Barkhane est une opération conduite par les armées françaises. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle est commandée par le général de division François-Xavier Le Pelletier de Woillemont »
De même dans le dossier de presse officiel…
Aziz ne peut pas mentir… Il veut dire certainement que la Mauritanie ne fait plus partie de Barkhane. De là le départ d’Atar de certains militaires français dont a parlé la presse.
Aziz répond qu’il s’agit juste de militaires venus former les Mauritaniens mais rien à voir avec Barkhane. Il faut dire qu’Aziz semble bien fâché car à la question de savoir pourquoi la France garde-t-elle la Mauritanie en zone rouge, il répond : « Je ne me l’explique pas. Les espagnols, par exemple, ont changé d’avis »
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