Lorsque l’Etat entreprend d’améliorer son image, ou celle du pays, ou les deux, quand c’est compatible, cela mérite d’être soutenu par les bons citoyens. Permettez-moi de me compter parmi ceux-ci et d’apporter ma contribution aux initiatives en cours pour améliorer l’image du drapeau, à défaut d’améliorer celle du pays.
Pour être conforme à l’idée que le Chef de l’Etat se fait de l’Etat et donc de lui-même, il a fallu traduire, pour les illettrés, certains textes de la constitution en images sur l’ancien tissu par lequel les pères de l’indépendance, et leurs enfants fidèles, avaient résumé les symboles de notre RIM.
Pour éviter de tomber dans la polémique qui divise l’opinion nationale sur le sujet, à l’exception de certains de nos députés, que l’esprit de corps (d’accord!) et le sens de la solidarité, mettent à l’abri des ce sport, à peine digne de ceux qui les ont élus, je suis allé interroger le… drapeau, directement.
Il m’a tout de suite rassuré, en me disant qu’il ne sentait, pas encore, aussi froissé que semblent le craindre ceux qui prennent sa défense.
Ses soucis ne se situent pas au niveau des modifications apportées aux textes de la constitution, mais plutôt à l’absence de certains articles qu’il aurait souhaité voir figurer dans la nouvelle mouture, avant sa mise aux voix.
Il constate, et salue, la place donnée à la résistance au colonialisme, mais ne peut s’empêcher de constater l’absence de toute référence à la résistance de l’après colonialisme, et qui a fait couler beaucoup…d’encre. Autant le rouge du passé a été réhabilité, autant le noir du présent et du futur est resté absent.
Un article, fût-il rajouté, pourrait réparer cet oubli, avec la bénédiction de Maître Gourmo et la silence de Ould Tiyib.
L’autre recommandation que notre drapeau serait tenté de faire, consisterait à interdire l’usage du mot « mandat » et le remplacer par « coup ».
Ainsi le Président actuel pourrait se présenter en 2019, non plus à un troisième mandat (Haram), mais à un deuxième Coup.
Tout le monde sait qu’il n’en a déjà fait qu’un seul, en 2008, le premier pouvant être considéré comme « une rébellion collective ».
Je lui ai fait remarquer que cette proposition pourrait être interprétée par ceux qui le soutiennent, comme étant un « clin d’œil » en direction du pouvoir.
Parfaitement! Je ne m’en défends pas. Que feriez-vous à ma place, si vous étiez un simple morceau de tissus, qui s’effiloche au fil du temps et dont personne ne respecte même pas les couleurs?
A mon tour, j’ai remercié notre drapeau, actuel, pour sa clairvoyance et sa contribution à la paix sociale.
Ahmed OULD MOHAMED
Source: http://adrar-info.net
Pour être conforme à l’idée que le Chef de l’Etat se fait de l’Etat et donc de lui-même, il a fallu traduire, pour les illettrés, certains textes de la constitution en images sur l’ancien tissu par lequel les pères de l’indépendance, et leurs enfants fidèles, avaient résumé les symboles de notre RIM.
Pour éviter de tomber dans la polémique qui divise l’opinion nationale sur le sujet, à l’exception de certains de nos députés, que l’esprit de corps (d’accord!) et le sens de la solidarité, mettent à l’abri des ce sport, à peine digne de ceux qui les ont élus, je suis allé interroger le… drapeau, directement.
Il m’a tout de suite rassuré, en me disant qu’il ne sentait, pas encore, aussi froissé que semblent le craindre ceux qui prennent sa défense.
Ses soucis ne se situent pas au niveau des modifications apportées aux textes de la constitution, mais plutôt à l’absence de certains articles qu’il aurait souhaité voir figurer dans la nouvelle mouture, avant sa mise aux voix.
Il constate, et salue, la place donnée à la résistance au colonialisme, mais ne peut s’empêcher de constater l’absence de toute référence à la résistance de l’après colonialisme, et qui a fait couler beaucoup…d’encre. Autant le rouge du passé a été réhabilité, autant le noir du présent et du futur est resté absent.
Un article, fût-il rajouté, pourrait réparer cet oubli, avec la bénédiction de Maître Gourmo et la silence de Ould Tiyib.
L’autre recommandation que notre drapeau serait tenté de faire, consisterait à interdire l’usage du mot « mandat » et le remplacer par « coup ».
Ainsi le Président actuel pourrait se présenter en 2019, non plus à un troisième mandat (Haram), mais à un deuxième Coup.
Tout le monde sait qu’il n’en a déjà fait qu’un seul, en 2008, le premier pouvant être considéré comme « une rébellion collective ».
Je lui ai fait remarquer que cette proposition pourrait être interprétée par ceux qui le soutiennent, comme étant un « clin d’œil » en direction du pouvoir.
Parfaitement! Je ne m’en défends pas. Que feriez-vous à ma place, si vous étiez un simple morceau de tissus, qui s’effiloche au fil du temps et dont personne ne respecte même pas les couleurs?
A mon tour, j’ai remercié notre drapeau, actuel, pour sa clairvoyance et sa contribution à la paix sociale.
Ahmed OULD MOHAMED
Source: http://adrar-info.net
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