Elles sont écrivains, chanteuses, artistes, peintres, photographes, réalisatrices et membres d’associations qui luttent contre la violence faite aux femmes. Elles se mobilisent pour stopper la violence qui gangrène nos sociétés à tous les niveaux.
Dans le cadre de la campagne mondiale « Arrêter de tuer et de lapider les femmes », une journée de réflexion a eu lieu le vendredi 5 mars 2010 à Gorée Institute. L’objectif de cette rencontre est de permettre aux participants d’échanger sur les violences faites aux femmes. Parmi celles-ci, les viols, les mariages forcés et précoces, la violence morale chez les femmes vivant avec un handicap, entre autre.
Selon Aissatou Cissé, écrivain et membre d’associations qui luttent contre la violence faite aux femmes, en particulier celles des personnes vivant avec un handicap, « cette journée entre dans le cadre de la lutte contre la violence faite aux femmes. Nous discutons sur les problèmes pour trouver des solutions. C’est ainsi que nous voulons participer au changement de comportement pour que la violence sorte du continent ».
Elle compte aussi plaider pour le respect des personnes vivant avec un handicap. « Il faut aider ces personnes à avoir accès à leur propre dignité et à réussir, mais de ne pas leur donner l’aumône », a indiqué cet écrivain.
Durant cette journée, les femmes ont fait des dessins sur Haïti. Une façon pour chacune d’entre elle, d’exprimer ce qu’elle ressent sur les catastrophes qu’a subi ce pays.
« Nous profitons de l’occasion pour montrer notre solidarité au peuple haïtien. Depuis deux mois, je n’ai pas eu des nouvelles d’une amie haïtienne. Je dirais qu’elle fait partie des victimes du séisme. Cette femme fait partie d’un réseau de femmes « Afrique et sa diaspora », elle avait comme préoccupation comment résoudre les problèmes du continent. C’est pourquoi, je ne peux même pas me concentrer pour bien dessiner », a souligné Aissatou Cissé.
« La violence n’est pas notre culture ». « Une vérité absolue », selon beaucoup de femmes. Parmi elles, Fatou Mbengue, artiste peintre. « Nous avons perdu beaucoup de nos valeurs et la tolérance n’est plus dans les habitudes », soutient-t-elle.
Codou DIAGNE (Stagiaire)
Source : le soleil.
Dans le cadre de la campagne mondiale « Arrêter de tuer et de lapider les femmes », une journée de réflexion a eu lieu le vendredi 5 mars 2010 à Gorée Institute. L’objectif de cette rencontre est de permettre aux participants d’échanger sur les violences faites aux femmes. Parmi celles-ci, les viols, les mariages forcés et précoces, la violence morale chez les femmes vivant avec un handicap, entre autre.
Selon Aissatou Cissé, écrivain et membre d’associations qui luttent contre la violence faite aux femmes, en particulier celles des personnes vivant avec un handicap, « cette journée entre dans le cadre de la lutte contre la violence faite aux femmes. Nous discutons sur les problèmes pour trouver des solutions. C’est ainsi que nous voulons participer au changement de comportement pour que la violence sorte du continent ».
Elle compte aussi plaider pour le respect des personnes vivant avec un handicap. « Il faut aider ces personnes à avoir accès à leur propre dignité et à réussir, mais de ne pas leur donner l’aumône », a indiqué cet écrivain.
Durant cette journée, les femmes ont fait des dessins sur Haïti. Une façon pour chacune d’entre elle, d’exprimer ce qu’elle ressent sur les catastrophes qu’a subi ce pays.
« Nous profitons de l’occasion pour montrer notre solidarité au peuple haïtien. Depuis deux mois, je n’ai pas eu des nouvelles d’une amie haïtienne. Je dirais qu’elle fait partie des victimes du séisme. Cette femme fait partie d’un réseau de femmes « Afrique et sa diaspora », elle avait comme préoccupation comment résoudre les problèmes du continent. C’est pourquoi, je ne peux même pas me concentrer pour bien dessiner », a souligné Aissatou Cissé.
« La violence n’est pas notre culture ». « Une vérité absolue », selon beaucoup de femmes. Parmi elles, Fatou Mbengue, artiste peintre. « Nous avons perdu beaucoup de nos valeurs et la tolérance n’est plus dans les habitudes », soutient-t-elle.
Codou DIAGNE (Stagiaire)
Source : le soleil.
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