« On ne peut jamais tromper tout le peuple au même moment ». Cette maxime politique s’applique de façon implacable, en ce moment, aux régimes de Blaise Compaore, Faure Gnassingbé et de Thomas Boni Yayi. Les actuels dirigeants du Faso, du Togo et du Bénin n’ont pas certes les mêmes passés politiques, mais leurs inactions devant des actes osés sur leur territoire en ce moment risquent de faire sortir leurs peuples de leurs gonds.
Elu démocratiquement en 2006, Dr Thomas Boni Yayi est en train de mal terminer son premier quinquennat. Une posture qui risque de lui coûter cher dans les urnes le 13 mars prochain. Encore faut-il que le rendez-vous électoral du 13 mars 2011 soit maintenu. En l’état actuel du processus électoral béninois, tout est comparable à une GRANDE PAGAILLE. De quoi ulcérer les Béninois qui aiment souvent brandir ostensiblement leurs acquis démocratiques !!! Pourquoi le régime béninois se met-il à faire la course contre le délai constitutionnel du 06 avril, alors que c’est tout l’avenir de la Nation béninoise qui est en jeu au cours de la prochaine joute présidentielle ? La prorogation d’une semaine de l’enrôlement des électeurs béninois ne va pas faire taire, probablement, les griefs des milliers de Béninois qui ne veulent qu’une chose : avoir l’occasion d’accomplir leur devoir civique. Si la machine Yayi maintient le cap comme c’est le cas en ce moment, l’ex Dahomey va à coup sûr se donner un chef de l’exécutif hyper illégitime. Bonjour alors l’instabilité pour 05 ans…
Compaore et Faure se mélangent dangereusement les pédales
Faure Gnassingbé reste toujours fidèle à sa ligne de conduite politique : tenir d’excellents discours conciliateurs et se murer ensuite dans un silence fort. Même quand l’âme de la patrie est en danger. Après avoir supprimé, sans explications sérieuses, les allocations du départ à la retraite pour les travailleurs togolais, le régime de Lomé s’apprête à corseter l’arsenal juridique togolais, en matière d’organisation de marches pacifiques. La tactique déguisée du Rpt (au pouvoir) est de faire passer implicitement l’organisation des marches sous le régime d’autorisation, alors qu’elle est actuellement sous un régime d’information !! Une subtile manière de ne faire résonner que la voix du Rpt, alors que l’entourage présidentiel s’active pour préparer les élections locales…
Pour sa part, le locataire du « Palais du Kossyam » (au Faso) semble décider à acculer ses concitoyens jusqu’au bout. Normal pour un président qui dirige d’une main de fer gainée son Etat depuis 1987. Sauf que la chape de la peur tombe un peu plus chaque jour qui passe au « pays des hommes intègres ». Plusieurs jours après les évènements tragiques de Koudougou qui ont arraché la vie à 06 personnes, la tension est encore montée ce 07 mars sur le sol burkinabé. Les localités de Kutenga et de Koupela ont été l’épicentre de cette nouvelle montée du mercure social, avec au bout des manifestations violentes et un commissariat brûlé. Ce qui signifie que « les jours d’école morte » décrétés par les dirigeants du Faso n’ont pas produit totalement leurs effets. Et surtout que les Burkinabé ont une kyrielle de rancoeurs sur le cœur qu’ils ont hâte de cracher, comme le venin d’un serpent. Saïd Djinnit (représentant spécial des Nations Unies en Afrique occidentale) devrait avoir du boulot délicat au cours des mois à venir…
Afriscoop
Elu démocratiquement en 2006, Dr Thomas Boni Yayi est en train de mal terminer son premier quinquennat. Une posture qui risque de lui coûter cher dans les urnes le 13 mars prochain. Encore faut-il que le rendez-vous électoral du 13 mars 2011 soit maintenu. En l’état actuel du processus électoral béninois, tout est comparable à une GRANDE PAGAILLE. De quoi ulcérer les Béninois qui aiment souvent brandir ostensiblement leurs acquis démocratiques !!! Pourquoi le régime béninois se met-il à faire la course contre le délai constitutionnel du 06 avril, alors que c’est tout l’avenir de la Nation béninoise qui est en jeu au cours de la prochaine joute présidentielle ? La prorogation d’une semaine de l’enrôlement des électeurs béninois ne va pas faire taire, probablement, les griefs des milliers de Béninois qui ne veulent qu’une chose : avoir l’occasion d’accomplir leur devoir civique. Si la machine Yayi maintient le cap comme c’est le cas en ce moment, l’ex Dahomey va à coup sûr se donner un chef de l’exécutif hyper illégitime. Bonjour alors l’instabilité pour 05 ans…
Compaore et Faure se mélangent dangereusement les pédales
Faure Gnassingbé reste toujours fidèle à sa ligne de conduite politique : tenir d’excellents discours conciliateurs et se murer ensuite dans un silence fort. Même quand l’âme de la patrie est en danger. Après avoir supprimé, sans explications sérieuses, les allocations du départ à la retraite pour les travailleurs togolais, le régime de Lomé s’apprête à corseter l’arsenal juridique togolais, en matière d’organisation de marches pacifiques. La tactique déguisée du Rpt (au pouvoir) est de faire passer implicitement l’organisation des marches sous le régime d’autorisation, alors qu’elle est actuellement sous un régime d’information !! Une subtile manière de ne faire résonner que la voix du Rpt, alors que l’entourage présidentiel s’active pour préparer les élections locales…
Pour sa part, le locataire du « Palais du Kossyam » (au Faso) semble décider à acculer ses concitoyens jusqu’au bout. Normal pour un président qui dirige d’une main de fer gainée son Etat depuis 1987. Sauf que la chape de la peur tombe un peu plus chaque jour qui passe au « pays des hommes intègres ». Plusieurs jours après les évènements tragiques de Koudougou qui ont arraché la vie à 06 personnes, la tension est encore montée ce 07 mars sur le sol burkinabé. Les localités de Kutenga et de Koupela ont été l’épicentre de cette nouvelle montée du mercure social, avec au bout des manifestations violentes et un commissariat brûlé. Ce qui signifie que « les jours d’école morte » décrétés par les dirigeants du Faso n’ont pas produit totalement leurs effets. Et surtout que les Burkinabé ont une kyrielle de rancoeurs sur le cœur qu’ils ont hâte de cracher, comme le venin d’un serpent. Saïd Djinnit (représentant spécial des Nations Unies en Afrique occidentale) devrait avoir du boulot délicat au cours des mois à venir…
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