Réagissant à certaines déclarations dont les auteurs qualifient parfois l’actuel pouvoir mauritanien d’ériger un système d’Apartheid « semblable à celui qui a sévi en Afrique du Sud », le capitaine Breyka Ould M’Bareck s’inscrit en faux contre ces allégations, indiquant que dans le régime mauritanien d’aujourd’hui «toutes les composantes sont représentées (Mairies, parlement, forces armées et de sécurité, administration, gouvernement etc..).
S’agissant de l’Apartheid, il ajoute : «dans notre pays nous fréquentons les mêmes écoles, prions dans les mêmes mosquées, empruntons les mêmes moyens de transport, nous nous soignons dans les mêmes hôpitaux, nous nous ravitaillons dans les mêmes marchés, nous habitons dans les mêmes quartiers, dans toutes nos communautés, une classe moyenne, des riches et des pauvres ce qui, à mon avis, ne laisse aucune comparaison possible avec le régime de l’Apartheid ». A propos de l’appel aux intellectuels pour démystifier « le racisme d’Etat » lancé par Brahim Ould Bilal Ould Abeid, Breyka pense équ’il s’agit là d’un précédent d’une extrême gravité, sans fondements sociologique, historique, culturel », faisant part tout de même de sa compréhension des « frustrations de la composante haratine de la communauté beydane qui se sent exclue dans ce pays ». Par ailleurs, à l’occasion de la fête du Mouloud, le capitaine a lancé un appel au Président de la République pouraccorder l’amnistie à Birame et ses compagnons, d’accorder la liberté à Ould Khattry, d’accélérer la procédure concernant le dossier de Cheikh Ould Mouloud ancien trésorier du port de l’amitié et de profiter du prochain renouvellement du Sénat pour soutenir l’élection de sénateurs de cette composante dans les régions où ils sont majoritaires, comme Tamchekett Hodh el Gharbi, communes de Riyad, El Mina et Sebkha. Breyka estime que ces mesures permettront d’apaiser les esprits et de faire renaître l’espoir chez cette importante composante du pays. Réagissant aux propos du capitaine, des intellectuels disent, partager avec lui les mêmes convictions, estimant que comparer la situation des esclavages en Mauritanie avec celle d’ailleurs est chose erronée, lançant eux aussi un appel pour empêcher l’instrumentalisation de cette question à des matérielles ou politiques. Ces intellectuels pensent que l’ l'effort devra être orienté à cette couche de population, pour renforcer l'éducation et l'apprentissage afin d'éviter une autre source d'esclavage intellectuelle qui serait plus dangereuse sur l'avenir du pays. D’autres estiment qu’un qu'un travail de fond devrait être réalisé pour éradiquer totalement l'esclavage sous toutes ses formes, attirant l’attention sur le cas des mineurs qui travaillent comme domestiques chez des particuliers et qui sont victimes d'esclavages, avec la complicité des leurs et des patrons. Pour ceux-ci, il faut également se pencher sur le problème des "almoudos" qui sont victimes de manière directe d'esclavage. « Ces enfants placés par leurs parents chez des pseudos-marabouts peu scrupuleux, qui au lieu de leur donner une éducation digne de ce nom les envoie mendier avec obligation de verser quotidiennement une somme d'argent définie par leur bourreau » disent-ils. Il s’agit aussi pour ces intellectuels de combattre l'esclavage sous sa forme classique, qui selon eux, existe malheureusement encore aujourd'hui, plus particulièrement dans les brousses où ces cas sont clairement flagrants. C’est à leur avis en réalisant ce travail, que la société sera beaucoup plus égalitaire qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Source: Renovateur
S’agissant de l’Apartheid, il ajoute : «dans notre pays nous fréquentons les mêmes écoles, prions dans les mêmes mosquées, empruntons les mêmes moyens de transport, nous nous soignons dans les mêmes hôpitaux, nous nous ravitaillons dans les mêmes marchés, nous habitons dans les mêmes quartiers, dans toutes nos communautés, une classe moyenne, des riches et des pauvres ce qui, à mon avis, ne laisse aucune comparaison possible avec le régime de l’Apartheid ». A propos de l’appel aux intellectuels pour démystifier « le racisme d’Etat » lancé par Brahim Ould Bilal Ould Abeid, Breyka pense équ’il s’agit là d’un précédent d’une extrême gravité, sans fondements sociologique, historique, culturel », faisant part tout de même de sa compréhension des « frustrations de la composante haratine de la communauté beydane qui se sent exclue dans ce pays ». Par ailleurs, à l’occasion de la fête du Mouloud, le capitaine a lancé un appel au Président de la République pouraccorder l’amnistie à Birame et ses compagnons, d’accorder la liberté à Ould Khattry, d’accélérer la procédure concernant le dossier de Cheikh Ould Mouloud ancien trésorier du port de l’amitié et de profiter du prochain renouvellement du Sénat pour soutenir l’élection de sénateurs de cette composante dans les régions où ils sont majoritaires, comme Tamchekett Hodh el Gharbi, communes de Riyad, El Mina et Sebkha. Breyka estime que ces mesures permettront d’apaiser les esprits et de faire renaître l’espoir chez cette importante composante du pays. Réagissant aux propos du capitaine, des intellectuels disent, partager avec lui les mêmes convictions, estimant que comparer la situation des esclavages en Mauritanie avec celle d’ailleurs est chose erronée, lançant eux aussi un appel pour empêcher l’instrumentalisation de cette question à des matérielles ou politiques. Ces intellectuels pensent que l’ l'effort devra être orienté à cette couche de population, pour renforcer l'éducation et l'apprentissage afin d'éviter une autre source d'esclavage intellectuelle qui serait plus dangereuse sur l'avenir du pays. D’autres estiment qu’un qu'un travail de fond devrait être réalisé pour éradiquer totalement l'esclavage sous toutes ses formes, attirant l’attention sur le cas des mineurs qui travaillent comme domestiques chez des particuliers et qui sont victimes d'esclavages, avec la complicité des leurs et des patrons. Pour ceux-ci, il faut également se pencher sur le problème des "almoudos" qui sont victimes de manière directe d'esclavage. « Ces enfants placés par leurs parents chez des pseudos-marabouts peu scrupuleux, qui au lieu de leur donner une éducation digne de ce nom les envoie mendier avec obligation de verser quotidiennement une somme d'argent définie par leur bourreau » disent-ils. Il s’agit aussi pour ces intellectuels de combattre l'esclavage sous sa forme classique, qui selon eux, existe malheureusement encore aujourd'hui, plus particulièrement dans les brousses où ces cas sont clairement flagrants. C’est à leur avis en réalisant ce travail, que la société sera beaucoup plus égalitaire qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Source: Renovateur
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