Monsieur le président,
Je voudrais, à travers cette correspondance, vous mettre au courant des agissements irresponsables du hakem de la moughataa d’Aleg, monsieur Mohamed Lemine Ould Ezziz. Monsieur le président, cet administrateur ne cesse, en s’appuyant sur une campagne informelle, d’user et d’abuser des pouvoirs que lui confère son poste, saisissant tous les terrains réputés «gazrés». Il s’entoure, pour cela, de certains fonctionnaires, de quelques employés de l’Administration et de personnalités influentes. La manoeuvre vise, surtout, les pauvres. Elle n’épargne même pas les terrains lotis depuis 1991 et profite, généralement, à une poignée d’individus, liés au hakem par toutes sortes d’alliances. Une mafia spécialisée dans la vente des terrains travaille sous les ordres de ce fonctionnaire aux pratiques peu ordinaires. L’avis général est que cet administrateur et les membres de sa mafia sont en pleine course contre la montre, pour s’enrichir dans un temps-record. Faux papiers, destruction des originaux, production de pièces douteuses, tout y passe. Chaque jour, de faux litiges sont suscités, histoire d’entretenir la confusion avant de déposséder les véritables titulaires de tel ou tel terrain, de telle ou telle gazra, au profit de gens jugés plus importants.
Monsieur le président, ces pratiques sont indignes et rappellent les agissements des administrateurs coloniaux, dans un pays indépendant depuis maintenant cinquante ans. Je ne suis qu’une des nombreuses victimes expiatoires de ces transgressions, de cette injustice et de ces abus qui font, quotidiennement, perdre, à des centaines de citoyens, l’espoir de voir émerger une Mauritanie nouvelle, départie des anachronismes et des préjugés qu’on croyait révolus, avec votre arrivée au pouvoir.
Monsieur le président, le comportement de ce hakem constitue une négation, flagrante, de votre volonté, maintes fois réitérée, d’asseoir une administration assainie, définitivement au service de tous les citoyens, en général, et des plus pauvres, en particulier.
Monsieur le président, si j’ai décidé de vous saisir, à travers cette lettre, c’est que ma conviction est que taire de telles pratiques est un crime qui n’a d’égal que la persistance de ce hakem d’aller à l’encontre de la réforme que vous dirigez, depuis votre avènement le 5 août 2009 dernier.
Source: Calame
Je voudrais, à travers cette correspondance, vous mettre au courant des agissements irresponsables du hakem de la moughataa d’Aleg, monsieur Mohamed Lemine Ould Ezziz. Monsieur le président, cet administrateur ne cesse, en s’appuyant sur une campagne informelle, d’user et d’abuser des pouvoirs que lui confère son poste, saisissant tous les terrains réputés «gazrés». Il s’entoure, pour cela, de certains fonctionnaires, de quelques employés de l’Administration et de personnalités influentes. La manoeuvre vise, surtout, les pauvres. Elle n’épargne même pas les terrains lotis depuis 1991 et profite, généralement, à une poignée d’individus, liés au hakem par toutes sortes d’alliances. Une mafia spécialisée dans la vente des terrains travaille sous les ordres de ce fonctionnaire aux pratiques peu ordinaires. L’avis général est que cet administrateur et les membres de sa mafia sont en pleine course contre la montre, pour s’enrichir dans un temps-record. Faux papiers, destruction des originaux, production de pièces douteuses, tout y passe. Chaque jour, de faux litiges sont suscités, histoire d’entretenir la confusion avant de déposséder les véritables titulaires de tel ou tel terrain, de telle ou telle gazra, au profit de gens jugés plus importants.
Monsieur le président, ces pratiques sont indignes et rappellent les agissements des administrateurs coloniaux, dans un pays indépendant depuis maintenant cinquante ans. Je ne suis qu’une des nombreuses victimes expiatoires de ces transgressions, de cette injustice et de ces abus qui font, quotidiennement, perdre, à des centaines de citoyens, l’espoir de voir émerger une Mauritanie nouvelle, départie des anachronismes et des préjugés qu’on croyait révolus, avec votre arrivée au pouvoir.
Monsieur le président, le comportement de ce hakem constitue une négation, flagrante, de votre volonté, maintes fois réitérée, d’asseoir une administration assainie, définitivement au service de tous les citoyens, en général, et des plus pauvres, en particulier.
Monsieur le président, si j’ai décidé de vous saisir, à travers cette lettre, c’est que ma conviction est que taire de telles pratiques est un crime qui n’a d’égal que la persistance de ce hakem d’aller à l’encontre de la réforme que vous dirigez, depuis votre avènement le 5 août 2009 dernier.
Source: Calame
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