Après avoir condamné l’arrestation de Biram Ould Abeid en France, lors de la Remise du Prix des Droits de l’Homme de la République Française 2010, le président de « Sos Esclaves), Boubacar Ould Messaoud, en a remis une autre couche le dimanche 26, pour demander la libération du leader de l’IRA. Pour montrer sa solidarité envers les détenus, il n’y est pas allé de mains mortes pour fustiger leur arrestation. Une lutte des militants anti-esclavagistes arrêtés le 13 décembre qu’il considère comme une cause noble. Soulignant l’affaire Oumoulkheir Mint Yarba, Boubacar Ould Messaoud n’a pas pris de gants pour tirer à boulets rouges sur Vouya Ould Maayouf
Fidèle à son verve, le président de « Sos Esclave » a jugé normal que Biram et ses compagnons se présentent devant la préfecture pour demander la libération des filles mineures des mains de leur maitresse. Selon lui, il revient aux ONG anti-esclavagistes (Ira, Sos Esclaves) de dénoncer à chaque fois que possible les cas d’esclavage. Fustigeant leur arrestation, « c’est du déni de l’esclavage » il déclare que Biram et ses compagnons ont été arrêtés uniquement pour prouver au monde qu’il n’ya pas d’esclavage en Mauritanie, mais des provocateurs. Selon lui, l’Etat cherche à étouffer l’affaire, car les autorités ont marginalisé l’affaire des deux fillettes pour régler le compte de Biram.
« On prépare son linceul depuis deux ans, pour l’Etat, Biram est un provocateur», dira-t-il. Selon lui, les discours de Biram sont clairs et légitimes, même s’ils sont parfois violents. « Biram n’a jamais frappé quelqu’un, c’est l’Etat qui a le monopole de la violence. C’est la police qui exerce cette violence en Mauritanie. Moi personnellement, j’ai été victime de violences policières en avril 2009. L’inspecteur qui m’a agressé n’a pas été poursuivi. »
Selon lui, l’Etat essaie de dénier à chaque fois qu’on parle d’un cas d’esclavage, ou de poursuites. Jetant le pavé dans la mare, il cite le cas d’Oumoulkheir Mint Yarba. « Normalement son cas devrait pousser l’Etat à poursuivre la Commission Ministériel qui était à Atar en décembre 2007. Cette commission a appris le cas d’Oumoulkheir qu’elle a niée auparavant, disant que c’est un mensonge. Pourtant la même nuit, les autorités ont envoyé des gens pour récupérer Oumoulkheir, des mains de ses maitres pour l’installer ailleurs. Il faut rappeler que son bourreau Vouya Ould Maayouf n’est pas poursuivi. Au contraire, on vient de lui donner le nom d’une route à Nouakchott, alors qu’il est accusé par Oumoulkheir et sa fille de les avoir engrossées toutes les deux. Nous avons plusieurs cas d’esclaves à Néma qui ont été signalés aux autorités et qui sont classés sans suite.
Rappelant sa solidarité et le soutien des ONG anti-esclavagistes de la sous région, le lauréat du Prix de la Reconnaissance 2010 rappelle qu’en France toutes les organisations internationales se sont prononcées et qu’Amnesty International considère les détenus comme des prisonniers d’opinions. « Cette lutte appartient à tous les mauritaniens. Ce n’est pas seulement une affaire de harratines même s’ils sont les principales victimes. » martèle-t-il
Compte rendu Dialtabé
Fidèle à son verve, le président de « Sos Esclave » a jugé normal que Biram et ses compagnons se présentent devant la préfecture pour demander la libération des filles mineures des mains de leur maitresse. Selon lui, il revient aux ONG anti-esclavagistes (Ira, Sos Esclaves) de dénoncer à chaque fois que possible les cas d’esclavage. Fustigeant leur arrestation, « c’est du déni de l’esclavage » il déclare que Biram et ses compagnons ont été arrêtés uniquement pour prouver au monde qu’il n’ya pas d’esclavage en Mauritanie, mais des provocateurs. Selon lui, l’Etat cherche à étouffer l’affaire, car les autorités ont marginalisé l’affaire des deux fillettes pour régler le compte de Biram.
« On prépare son linceul depuis deux ans, pour l’Etat, Biram est un provocateur», dira-t-il. Selon lui, les discours de Biram sont clairs et légitimes, même s’ils sont parfois violents. « Biram n’a jamais frappé quelqu’un, c’est l’Etat qui a le monopole de la violence. C’est la police qui exerce cette violence en Mauritanie. Moi personnellement, j’ai été victime de violences policières en avril 2009. L’inspecteur qui m’a agressé n’a pas été poursuivi. »
Selon lui, l’Etat essaie de dénier à chaque fois qu’on parle d’un cas d’esclavage, ou de poursuites. Jetant le pavé dans la mare, il cite le cas d’Oumoulkheir Mint Yarba. « Normalement son cas devrait pousser l’Etat à poursuivre la Commission Ministériel qui était à Atar en décembre 2007. Cette commission a appris le cas d’Oumoulkheir qu’elle a niée auparavant, disant que c’est un mensonge. Pourtant la même nuit, les autorités ont envoyé des gens pour récupérer Oumoulkheir, des mains de ses maitres pour l’installer ailleurs. Il faut rappeler que son bourreau Vouya Ould Maayouf n’est pas poursuivi. Au contraire, on vient de lui donner le nom d’une route à Nouakchott, alors qu’il est accusé par Oumoulkheir et sa fille de les avoir engrossées toutes les deux. Nous avons plusieurs cas d’esclaves à Néma qui ont été signalés aux autorités et qui sont classés sans suite.
Rappelant sa solidarité et le soutien des ONG anti-esclavagistes de la sous région, le lauréat du Prix de la Reconnaissance 2010 rappelle qu’en France toutes les organisations internationales se sont prononcées et qu’Amnesty International considère les détenus comme des prisonniers d’opinions. « Cette lutte appartient à tous les mauritaniens. Ce n’est pas seulement une affaire de harratines même s’ils sont les principales victimes. » martèle-t-il
Compte rendu Dialtabé
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