Les membres d’une délégation représentant des communautés villageoises du département de Boghé ont dénoncé une procédure d’expropriation de leurs terres de culture, samedi au cours d’une conférence de presse.
Djigo Moussa Abou, chef de la délégation, a annoncé: « nous sommes venus transmettre un message de détermination par rapport à une procédure d’expropriation de nos terres, 50.000 hectares, engagée par les autorités, en violation de toutes les règles relatives au foncier et entachées de vices multiples. Cette affaire touche des communautés réparties dans plus de 100 villages ». Ainsi « celles-ci sont mobilisées pour s’opposer à la démarche de l’administration, absurde à la fois sur le plan juridique, économique, social et environnemental, car elle prive les villageois de leur principal source de revenus et les expose à l’insécurité alimentaire », a indiqué Djigo. Ces terres sont attribuées à une entreprise saoudienne : Société Tabouk El Eziraya, affiliée au groupe Errajihi. Le foncier rural est un enjeu dans le processus de développement l’agriculture irriguée dans les pays du Sahel, fortement vulnérables aux aléas de la sécheresse. Il présente une dimension conflictuelle entre les sociétés fortement attachées à la propriété traditionnelle, qui s’opposent à l’Etat et au grand capital national et international. « Ce problème est aggravé par la spéculation, du fait de certains courtiers se rendant dans les pays riches du Golfe à la recherche d’investisseurs étrangers à attirer sur des terres dont ils prétendent qu’elles n’ont pas de propriétaire. Des pratiques récurrentes dans toutes les régions de la vallée du fleuve », selon Sarr Mamadou, président du Forum National des Organisations des Droits Humains (FONADH), un collectif d’une quinzaine d’ONG. Une opération de trafic d’influence à travers laquelle ces hommes tentent de persuader leurs interlocuteurs « de leur qualité de personnalités bien introduites », a déploré le président du FONADH.
Source : lecalame.info
Djigo Moussa Abou, chef de la délégation, a annoncé: « nous sommes venus transmettre un message de détermination par rapport à une procédure d’expropriation de nos terres, 50.000 hectares, engagée par les autorités, en violation de toutes les règles relatives au foncier et entachées de vices multiples. Cette affaire touche des communautés réparties dans plus de 100 villages ». Ainsi « celles-ci sont mobilisées pour s’opposer à la démarche de l’administration, absurde à la fois sur le plan juridique, économique, social et environnemental, car elle prive les villageois de leur principal source de revenus et les expose à l’insécurité alimentaire », a indiqué Djigo. Ces terres sont attribuées à une entreprise saoudienne : Société Tabouk El Eziraya, affiliée au groupe Errajihi. Le foncier rural est un enjeu dans le processus de développement l’agriculture irriguée dans les pays du Sahel, fortement vulnérables aux aléas de la sécheresse. Il présente une dimension conflictuelle entre les sociétés fortement attachées à la propriété traditionnelle, qui s’opposent à l’Etat et au grand capital national et international. « Ce problème est aggravé par la spéculation, du fait de certains courtiers se rendant dans les pays riches du Golfe à la recherche d’investisseurs étrangers à attirer sur des terres dont ils prétendent qu’elles n’ont pas de propriétaire. Des pratiques récurrentes dans toutes les régions de la vallée du fleuve », selon Sarr Mamadou, président du Forum National des Organisations des Droits Humains (FONADH), un collectif d’une quinzaine d’ONG. Une opération de trafic d’influence à travers laquelle ces hommes tentent de persuader leurs interlocuteurs « de leur qualité de personnalités bien introduites », a déploré le président du FONADH.
Source : lecalame.info
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