On dit que la Mauritanie est un pays riche en poisson. On dit qu’elle recèle d’énormes potentialités minières. C’est une réalité. On dit que la Mauritanie est un pays pauvre. Que l’inégalité entre les couches sociales est grande. C’est aussi une réalité. On dit que la Mauritanie est un pays du million de poètes. C’est une appellation devenue célèbre mais quelque part drôle.
C’est un pays arabe et africain, avec comme dénominateur commun l’islam. Toutes ces réalités bonnes ou mauvaises font partie de notre histoire, de notre destin. Mais avons-nous pu exploiter les richesses en notre possession pour le bien-être de tous ?La chose la plus simple serait de faire manger à tous les mauritaniens du bon poisson, mais pas comme il avait été fait au lendemain du coup d’Etat où la république a eu droit à un putsch et le peuple au poisson pourri congelé depuis le début des indépendances distribué aux pauvres du pays qui en sont tombés malades.
Le fer et l’or, au lieu de profiter en premier lieu aux populations de Zouerate et d’Akjoujt ont appauvri ces villes et pollué l’environnement. C’est comme « Habiter au bord de l’eau et mourir de soif » dira un adage. Pourquoi cette malédiction de la richesse confisquée à ses fils ? Nous avons menti pendant des années en promettant de faire profiter aux mauritaniens leurs ressources naturelles. Aujourd’hui on veut arracher les terres fertiles de la vallée à leurs propriétaires pour les vendre à des investisseurs étrangers. Au nom de l’impérialisme d’Etat. Nous sommes plus capables de faire souffrir les citoyens, dresser les uns contres les autres, dénier la citoyenneté à une partie de la population que de construire le pays sur des bases justes et égalitaires. C’est triste !
Amadou Diaara
Source : Le Rénovateur
C’est un pays arabe et africain, avec comme dénominateur commun l’islam. Toutes ces réalités bonnes ou mauvaises font partie de notre histoire, de notre destin. Mais avons-nous pu exploiter les richesses en notre possession pour le bien-être de tous ?La chose la plus simple serait de faire manger à tous les mauritaniens du bon poisson, mais pas comme il avait été fait au lendemain du coup d’Etat où la république a eu droit à un putsch et le peuple au poisson pourri congelé depuis le début des indépendances distribué aux pauvres du pays qui en sont tombés malades.
Le fer et l’or, au lieu de profiter en premier lieu aux populations de Zouerate et d’Akjoujt ont appauvri ces villes et pollué l’environnement. C’est comme « Habiter au bord de l’eau et mourir de soif » dira un adage. Pourquoi cette malédiction de la richesse confisquée à ses fils ? Nous avons menti pendant des années en promettant de faire profiter aux mauritaniens leurs ressources naturelles. Aujourd’hui on veut arracher les terres fertiles de la vallée à leurs propriétaires pour les vendre à des investisseurs étrangers. Au nom de l’impérialisme d’Etat. Nous sommes plus capables de faire souffrir les citoyens, dresser les uns contres les autres, dénier la citoyenneté à une partie de la population que de construire le pays sur des bases justes et égalitaires. C’est triste !
Amadou Diaara
Source : Le Rénovateur
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