Elles sont depuis plusieurs mois pendantes devant la justice mauritanienne, ces affaires devenues par la force de la politique des mythes de la gabegie. Tant que la réalité n’a pas été présentée au grand jour, la nuit sera encore longue. Leurs auteurs sont accusés de malversation financière et attendent d’être jugés ou tout simplement d’être libérés. Dans tous les cas, la justice n’a pas montré qu’elle est capable d’en découdre avec de telles affaires qui en toute apparence dépassent le simple cadre de la cour de justice. Les juges habilités à trancher se trouverait-il hors des murs du palais ovale ?
Les présumés détourneurs de l’argent du CSA, du SENLS, de la SONIMEX eux, se réveillent dans l’ombre de leurs cellules loin des lueurs de l’aube.A la longue, leurs affaires deviennent un mythe qui se raconte et leurs auteurs des hommes de la caverne de la gabegie. Dans cet univers du doute et de la délation la vérité tarde à venir parce que, quelque part il y a trop de choses que ni les détenus, ni l’opinion publique n’arrive à sonder.
Quelque part il y a un mélange des genres entre le politique, le social, la raison du plus fort, que le judiciaire n’a pas les moyens de séparer. Voilà pour quoi ça bloque, voilà pourquoi à chaque fois que les dossiers sortent des tiroirs, ils sont remis aussitôt dans d’autres tiroirs cachés dans d’autres endroits discrets qui échappent aux juges.
Il y a encore et toujours un mélange entre le vrai et le vraisemblable, la réalité et la fiction entre le jour et la nuit, le tout enveloppé dans le mystère sans fin . Tant que les écheveaux de cet imbroglio ne sont pas démêlés, ces affaires demeurent les mythes d’un début de règne...Comprendra qui pourra !
Amadou Diaara
Source : Le Rénovateur
Les présumés détourneurs de l’argent du CSA, du SENLS, de la SONIMEX eux, se réveillent dans l’ombre de leurs cellules loin des lueurs de l’aube.A la longue, leurs affaires deviennent un mythe qui se raconte et leurs auteurs des hommes de la caverne de la gabegie. Dans cet univers du doute et de la délation la vérité tarde à venir parce que, quelque part il y a trop de choses que ni les détenus, ni l’opinion publique n’arrive à sonder.
Quelque part il y a un mélange des genres entre le politique, le social, la raison du plus fort, que le judiciaire n’a pas les moyens de séparer. Voilà pour quoi ça bloque, voilà pourquoi à chaque fois que les dossiers sortent des tiroirs, ils sont remis aussitôt dans d’autres tiroirs cachés dans d’autres endroits discrets qui échappent aux juges.
Il y a encore et toujours un mélange entre le vrai et le vraisemblable, la réalité et la fiction entre le jour et la nuit, le tout enveloppé dans le mystère sans fin . Tant que les écheveaux de cet imbroglio ne sont pas démêlés, ces affaires demeurent les mythes d’un début de règne...Comprendra qui pourra !
Amadou Diaara
Source : Le Rénovateur
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