Le constat fait par le président de Tawassoul, Mohamed Jemil Mansour au cours d’un meeting organisé lundi 11 juillet par son parti à Sebkha est sans appel. Selon lui, le pouvoir en place a eu suffisamment de temps pour respecter les promesses électorales tenues envers les populations. Or, a déclaré le président de Tawassoul : « A ce jour, les conditions de vie se sont considérablement dégradées. A titre d’exemple, les prix des denrées de première nécessité ont atteint des taux jamais égalés. Même les fonctionnaires qui ont relativement de bons salaires ont des problèmes à joindre les deux bouts ». Parlant de la gabegie, un sujet d’actualité dont le système en place fait son cheval de bataille, Jamil Mansour estime qu’en plus d’avoir pris des proportions plus importantes que par le passé, le phénomène ne profite plus qu’à une petite poignée de gens proches de ceux qui gèrent si mal les affaires du pays. Concernant les opérations d’enrôlement des citoyens, le président de Tawassoul, son secrétaire général, Abdoulaye Diakhaté et son secrétaire général adjoint, Mohamed Ould Mbarek, ont, tour à tour, dénoncé de concert, les graves dysfonctionnements qui parsèment l’opération et ont appelé à plus de vigilance sur une question aussi importante liée au statut de citoyens d’un pays multiethnique. ‘’Des questions erronées comme celles que posent les superviseurs du recensement ne doivent pas constituer une raison valable de les dénier leur Mauritanité’’, diront-ils.
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